Grand monde
Patriot act à la française ?
Communiqué sur le site la Quadrature du net :
Paris, 10 décembre 2013 — Malgré l'importante mobilisation citoyenne et les nombreuses critiques exprimées à son encontre, le Sénat vient d'adopter le projet de loi relatif à la programmation militaire et ses dangereuses dispositions sans aucune modification. Cette adoption conforme par les sénateurs met un terme au travail parlementaire sur ce texte : seul le Conseil constitutionnel peut à présent empêcher l'application de ces dispositions attentatoires aux libertés fondamentales des citoyens. La Quadrature du Net appelle solennellement les parlementaires à déposer une saisine du Conseil constitutionnel pour que ce dernier se prononce sur la conformité de cette loi à la Constitution. Soutenons La Quadrature du Net !
En adoptant le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 sans aucune modification, les sénateurs viennent de mettre un terme aux travaux législatifs du Parlement sur ce dossier. Malgré les nombreux avertissements exprimés tant par les organisations citoyennes1 que par des autorités publiques2, le texte adopté aujourd'hui permet :
la capture en temps réel d’informations et de documents (qui « peuvent être recueillis sur sollicitation du réseau et transmis en temps réel par les opérateurs aux agents mentionnés ») auprès aussi bien des hébergeurs que des fournisseurs de service, de requérir ou capturer des « informations ou documents traités ou conservés par leurs réseaux ou services », et non plus seulement des données de connexion. l'élargissement de la liste des administrations qui peuvent requérir ces interceptions ou captures, par exemple au ministère de l’économie et du budget. l'élargissement des finalités de ces mesures à la sauvegarde du « potentiel scientifique et économique de la France » et à la prévention « de la criminalité ou de la délinquance organisées ».
À ce stade de la procédure, seul le Conseil constitutionnel peut encore empêcher l'application de ces mesures ouvrant la porte une surveillance généralisée des informations et communications sur Internet. Celui-ci ne pourra examiner la constitutionnalité du texte adopté cet après-midi qu'avec une saisine de 60 parlementaires, du Premier Ministre, ou du Président de la République. La Quadrature du Net appelle solennellement les élus des deux chambres du Parlement à entendre l'appel des citoyens, et à déposer au plus vite une demande de contrôle de constitutionnalité.
Dans le contexte des révélations d'Edward Snowden sur l'espionnage massif et généralisé des citoyens, il est choquant de voir le Parlement adopter un texte qui entérine l'état d'exception et permet de violer la vie privée des citoyens. Les élus doivent entendre l'appel de la société civile et saisir le Conseil constitutionnel avant l'application de ces ,mesures attentatoires aux libertés fondamentales » déclare Philippe Aigrain, cofondateur de La Quadrature du Net.
Pétition : Internet au service du peuple et non de l'État !
Sur le site du Conseil National du Numérique
Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Déclaration universelle des droits de l'homme, article 12.
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De la Démocratie à l’ère numérique
… Le pilier fondamental de la démocratie est l’intégrité inviolable de l’individu. L’intégrité humaine s’étend bien au-delà du corps physique. Dans leurs pensées et dans leurs environnements personnels et de communication, tous les êtres humains ont le droit à une intimité sans encombre.
Ce droit fondamental est rendu caduc par l’abus de l’évolution technologique par les États et par les sociétés organisées à des fins de surveillance de masse.
Une personne placée sous surveillance n’est plus libre; une société sous surveillance n’est plus une démocratie. Pour rester valides, nos droits démocratiques doivent s’appliquer aussi bien dans le virtuel que dans le concret …
La surveillance est un vol. Ces données ne sont pas un bien public : elles nous appartiennent. Quand elles sont utilisées pour prédire notre comportement, nous sommes spoliés d’autre chose : du principe de la libre volonté, essentiel à la liberté démocratique …
Pour une défense de la Démocratie à l’ère numérique.
Photomontage non signé diffusé sur fesse book ..
Tendance French Tech
Madame la ministre déléguée à l'économie numérique est préoccupée par le sexisme sur le net, elle a chargé le CNN (Conseil National du Numérique) d'une mission sur le thème de l'image de la femme dans le web :
On trouve dans le numérique la même proportion de machistes ordinaires qu'ailleurs. C'est pourtant un secteur tourné vers l'avenir qui être associé à une forme de modernité dans sa façon de penser la société. Or ce n'est pas le cas …
Comment réagir lorsque les réseaux sociaux ou les jeux vidéo répandent des clichés sexistes, alors qu'il n'y a pas forcément de dépôt de plainte …
Il faut rappeler les dirigeants à leurs responsabilités. Et réfléchir à la manière d'inciter les jeunes femmes à embrasser ces carrières et à rejoindre “French Tech” via une campagne de communication avec des portraits d'entrepreneuses, de développeuses,
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Et le viol du droit d'auteur avec comme outil le net, outil qui permet aux transnationales de l'image de "survoler" (de les piétiner) les acquis sociaux nationaux comme le droit d'auteur !
Une problématique plus ancrée sur la réalité sociale :
Comment réagir lorsque les multinationales de l'image (ou agences locales) répandent des clichés "libres de droits" à des tarifs ridicules (système de précarisation intensive des auteurs, système qui ne profite qu'aux financiers des sociétés de capital-investissement -qui se foutent de l'emploi et dont la seule préoccupation est de s'en mettre plein les fouilles- ), alors qu'il n'y a pas forcément de dépôt de plainte ?
Il faut rappeler les dirigeants et les élus à leurs responsabilités. Et prendre des mesures de manière à ce que ces derniers utilisent les travaux des auteurs pour leurs supports de com plutôt que les visuels des fonds de pension.
En cas de nomination de Joe Tof au poste de ministre délégué à l'économie numérique (ça n'arrivera pas!) :
- Virer les membres actuels du CSPLA, et relancer une mission au sujet du viol du droit d'auteur par les transnationales de l'image (et autres épiceries locales qui diffusent des 'images en "libres de droits"), approche économique et juridique.
- Déterminer les mesures à prendre de manière immédiate pour stopper les pratiques de diffusion "libres de droits" et les pratiques de diffusion "libres de droits à tarifs cassés" (viol du droit d'auteur accouplé au dumping social).
De la facilité de reconnaître un bourri au XXIème
Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Michel Audiard (Dialogue du film : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner, 1963. Adaptation du roman Grisbi or Not Grisbi d'Albert Simonin).
Omnes stulti, et deliberatione non utentes, omnia tentant .
Tous les imbéciles, et ceux qui ne se servent pas de leur discernement, ont toutes les audaces.
Thomas d’Aquin, Somme théologique, 1273.
Les bourris vont jusqu'à laisser leurs tofs aux microstocks, c'est à çà qu'on peut aisément les reconnaître. Joe Tof.
Montebourg sur le Monde.fr
Mardi 9 avril, un entretien sur le Monde.fr avec le Ministre du redressement productif :
Nicolas Sarkozy déclara que les paradis fiscaux étaient morts. Une proclamation fictive de plus…
Les banques ont provoqué la crise en obligeant les Etats à se porter à leur secours. Et voilà qu’elles ralentissent les efforts de rétablissement des comptes publics en favorisant les paradis fiscaux…
La vraie question est la suivante : la politique d’austérité imposée par l’Europe est elle soutenue par nos concitoyens ? La réponse est non. Elle est rejetée par tous les peuples. Donc s’il y a une crise de régime, c’est au niveau de l’Union européenne, où il n’y a nul débat démocratique sur les causes et les conséquences de cette politique d’austérité qui nous entraîne collectivement dans une spirale récessive… Arnaud Montebourg : "Cette politique d’austérité conduit à la débâcle" – LeMonde.fr
Patrimoine des élus
Après avoir dîner avec une omelette (avec des oeufs des poules de mon jardin!), plus un coup de rouge, du Corbières acheté à l’épicerie de mon bled, je suis allé faire un tour sur le Monde.fr, je suis tombé sur "On s’en moque de leur patrimoine, on veut de l’honnêteté" Post de blog, titre logé sous la photo de Cahuzac; le talentueux ex ministre qui à de l’avenir (peut être, mais çà aussi c’est mal barré) dans le théâtre de boulevard, donc je vais sur ce post de blog, et j’envois la sauce, on m’invite à le faire, je balance le commentaire :
Que les élus s’occupent avec sérieux et ténacité (dès maintenant et sur le long terme) des banksters des paradis fiscaux, et qu’ils arrêtent, dans par exemple les conseils généraux, régions, communautés de communes et autres, d’utiliser des visuels sur leurs supports de com (photos, graphismes et vidéos) provenant des microstocks (vente en ligne en « libre de droits » -pratique illicite-, à tarifs cassés -dumping social- et sans verser de charges à l’Agessa -vente au black-, et avec de l’optimisation fiscale (avec siège social à New York par exemple).
Ils ne peuvent pas, nos chers élus, parler « d’emploi pour tous », parler de "préserver l’emploi" en période électorale, et dans le même temps préférer utiliser le système au black de « l’économie microstock » pour décorer leurs supports de com, plutôt que de faire appel aux indépendants de la com (Auteurs photographes, graphistes, …) qui de leur côté montrent « leurs » beaux départements, en mettant en ligne leur production sur le net (Production réalisée à leurs frais, sans aides d’aucune sorte). Plus d’infos sur le « système microstock » sur :
http://grenouillenews.free.fr
Un commentaire à un banquier de la finance
Via le Monde.fr, je suis tombé sur le blog d’un banquier d’affaires, un billet sur Florange (Acier, Montebourg, Mittal, …), billet illustré avec une photographie (que je trouve excellente), je lui ai offert un commentaire à ce Monsieur de la banque :
Monsieur le banquier d’affaires, j’ai une question :
qui est l’auteur de la photographie -qui est excellente- de votre billet (Montebourg avec le V de la victoire, le regard d’un ouvrier …) qui sers à illustrer votre brillante rhétorique sur votre blog hébergé gratuitement sur lemonde.fr ?
Seriez-vous un "soixante-huitard attardé" (pour reprendre votre expression) qui ne connait pas le code de la propriété intellectuelle ? (article L121-1 du Code de la Propriété Intellectuelle : « L’auteur jouit du droit au respect de son nom, de sa qualité et de son oeuvre. Ce droit est attaché à sa personne. Il est perpétuel, inaliénable et imprescriptible… »).
Faut-il faire une quête à la sortie de la messe pour vous aider à payer les droits de reproduction de la photo ?
Quant-est-il des autres photographies qui servent à illustrer votre brillante vision du monde ?