Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

Piou Piou

“Et quant vous ouvrez votre quotidien, pioupou d’un sou, cornet de pommes de terre frites, vous exhumez des tâches de graisse deux ou trois nouvelles qui ne sont pas seulement vraies.” Alfred Jarry.

Parachèvement du rouleau compresseur anti-auteurs

 

Après avoir mis en place une multitude de partenariats à droite et à gauche (par exemple un partenariat avec un hébergeur low cost -celui qui fait actuellement du matraquage, depuis au moins 2 mois, sur des chaines de la TNT sur le thème "votre site gratuit en 3 clics …"-), rendant omniprésent (une omniprésence massive) le "libre de droits" gratuit, ou à tarifs cassés, voilà maintenant le parachèvement du rouleau compresseur anti- auteurs : l’intégration de 16 millions d’images et de vidéos "libre de droits" dans la suite d’Abode dernières versions, la 5, et la 6.

Les graphistes, abonnés Adobe et adeptes invétérés du "libre de droits" et de la tof quasi gratos,  bouffent la vie des auteurs-photographes, et les graphistes  se font eux-mêmes bouffer la vie par les graphistes-fournisseurs de graphismes "libre de droits" prêts à consommer via le système microstock !

L’info est sur le blog version US du microstock, et sur :

 

 
 
 
 
 
Les graphistes qui se bouffent entre eux et qui bouffent les auteurs-photographes, un autre exemple : la pub (visible le 31 mai) pour un microstock US (propriété d’une multinationale à vendre) en tête d’un portail de graphistes : http://www.kob-one.com
 
 
 
 
 
 

Le droit d’auteur revisité par les serviteurs de la finance

 

Sur le blog du photographe Daniel Castets :

 

 

 


… tout ce petit monde a bien compris que le droit d’auteur, c’est beaucoup de fric.

Pourquoi Bruxelles veut-il donc fabriquer un nouveau CPI Européen ?
Tous les microstocks qui vendent des photos à bas pris (normal, les amateurs les donnent gratos) sont des entreprises américaines qui vendent sur toute la planète grâce à Internet. Les lois sur le droit d’auteur sont différentes d’un pays à l’autre et surtout beaucoup plus protectrices qu’aux USA pour les auteurs (musiciens, photographes ou rédacteurs). Il faut donc les aligner sur le droit américain afin de « fluidifier » la commercialisation des photos et d’échapper aux plaintes des auteurs, de plus en plus fréquentes. La particularité de ces microstocks est qu’ils sont financés par des fonds d’investissement dont les fonds de pension, donc par les banques. L’objectif est de dégager 15 à 20 % de profits par an.

Qui va pondre le nouveau DPI Européen (Droits de Propriété Intellectuelle) ?
Les auteurs peut-être ? :-) ) Les banquiers assurément car ce sont eux les vrais propriétaires des microstocks. Le Commissaire Européen, qui est autant expert en droit d’auteur que moi en violoncelle, fait appel aux experts de la Commission qui, rappelons-le, s’occupent aussi de la finance. C’est ici.A qui croyez-vous que la Commission va faire appel pour fabriquer la Directive ? A des experts de la finance et de la banque, bien entendu.

Page 314:
Les Eurodéputés Cashman et Canfin indiquent: « Vous avez, par exemple, un groupe d’experts en matière bancaire.
95% des membres de ce groupe d’experts sont des banquiers, et pas n’importe quels banquiers, uniquement des banquiers de la banque de financement et d’investissement, de la banque de marché et toutes les grandes banques américaines- JP MORGAN, BANK OF AMERICA, GOLDMAN SACHS- y sont représentés. En face, il n’y a pas d’ONG, il n’y a pas de syndicats dans ce groupe d’experts. L’idée que la Commission soit conseillée uniquement par des banquiers d’affaires et, notamment, par les banquiers d’affaires américains pour changer les règles en matière bancaire, me semble particulièrement surréaliste après la crise financière que l’on a connue »... Texte intégral.

 

 

 

 

 

 

 

Rétrograde vis à vis du progrès …

 

Il y a quelques temps j’ai reçu un commentaire que j’ai mis de côté, non pas comme on mets une bonne bouteille de rouge à la cave (çà fait longtemps d’ailleurs que les bonnes bouteilles de rouge me passent devant les yeux, uniquement devant les yeux), pour mieux la déguster, mais plutôt pour y répondre, au moment où j’en ai le temps et l’envie, l’envie d’en mettre une bonne couche …

 

Commentaire reçu :

Bonjour,

à mon avis, vous vous trompez de combat en soutenant la création de cette association. [commentaire posté sur le billet Association de lutte contre le libre de droits]. Vous raillez un monde de business pur mais je vois difficilement comment les licences libres seraient responsables ou participeraient à un tel état de fait.

Quand vous prenez une photo, rien ne vous oblige à la publier. Vous pouvez très bien la garder pour vous, et la vendre ensuite au prix qui vous convient, avec ses droits [Impossibe de céder des droits à un tarif décent étant donné la mainmise des voyous des microstocks qui ont phagocytés le marché avec leur daube de photos de cadres aux dents bien blanches à 0,75 cents pièce et avec les milliards de photos gratuites des amateurs sur le net ] , tout comme pour les brevets.

Par contre à mon sens, vendre une photo et se permettre de continuer à garder des droits restrictifs à l’utilisation dessus après sa vente est très regrettable et ne profite que d’une manière inéquitable à l’auteur [Celle là c'est la meilleure], et nullement à la société [Que veut dire "la société" ? Des salariés bien au chaud dans des services com de structures publiques et parapubliques qui boycottent les auteurs pour décorer leurs feuille avec des visuels à 0,15 cents via un abonnement à un microchiotte ! C'est çà "profiter à la société" ! Toucher des droits d'auteur jusqu' en fin de vie sur mes photographies réalisées toute ma vie -à mes frais- m'aurait permis de toucher une micro-retraite pour vivotez, même pas droit à çà ! Le système de casse sociale qu'est le microstock et autres "libres de droits gratuits" à pulvérisé cette possibilité, tout le monde n'est pas ingénieur avec un bon salaire qui tombe tous les mois et avec un droit à la retraite en conséquence ...].

Il n’est aucunement risqué de conjecturer que le “propriétaire” n’a semble-t’il aujourd’hui que moins d’avenir face au “libre”. A vitesses différentes selon les domaines, les encyclopédies se sont progressivement pliées face à Wikipedia, le logiciel libre conquiert de plus l’internet, et grâce aux licences Creative Commons, on bénéficie de plus en plus de ressources artistiques libres, idéales pour initier un site. [Le tout gratuit en permanence c'est génial hein ! Les religieux du libre qui brament sur le thème de la liberté (du libre) de se servir  pour pas un rond, tout gratuit pour ma pomme, ma culture, mon site web, ma promo, ... les voitures gratuites avec du carburant gratuit : c'est pour quant ? Qu'on puisse se déplacer à l'oeil afin de se cultiver à l'oeil dans des salles de spectacle avec entrée gratuite, avec un verre de Sauternes offert à la sortie !].

Sachez qu’un droit d’auteur n’est pas illimité [Le CPI je connais !] et que tôt ou tard, votre oeuvre tombera dans le domaine public. Il m’est difficile de concevoir alors, comment le fait de ne pas libérer cette oeuvre le plus tôt possible ne serait pas rétrograde vis-à-vis du progrès ["Rétrograde vis à vis du progrès" : celle là elle est bonne ! C'est de la haute philosophie!]

 

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Je ne me trompe pas de combat en combattant le viol du droit d’auteur, je suis, Monsieur, dans un combat pleinement légitime, un combat vital, un combat pour des conditions de vie décentes avec des revenus décents, de manière à vivre décemment,  en pouvant bouffer, me déplacer,  …, et payer par exemple des taxes pour déchets professionnels [que je ne produis pas] à une communauté de communes (qui utilise des photos libres de droits), des abonnements imbuvables à une société d’eau dont les actionnaires s’empifrent, des factures EDF hors de prix, des assurances à des sociétés qui exhibent leurs dépliants qui dégoulinent de jeunes gens bcbg libres de droits microchiottes avec des sourires de décérébrés,  etc, …

Le libre de droits s’assoit sur le Code de la Propriété intellectuelle, ce code est un bouclier social pour les auteurs, une avancée sociale, on nous bouffe nos vies en le violant ! En combattant  le dumping social (photos, graphismes, clips vidéos,  vendus des clopinettes, moins cher que des patates, 0,15 cents avec un système d’abonnement), en combattant la casse sociale (le modèle économique "microstock" nous envoit au RSA, nous les auteurs), je ne fais que continuer (j’espère avec beaucoup d’autres ?) le combat qui a déjà duré des siècles et qui nous a permis, nous les auteurs, de vivre a peu près décemment jusque tout début du vingt-et-unième siècle siècle. Mettons 2005 comme date à partir de laquelle nous sommes entrés de manière bien lourde dans le n’importe quoi, celui des "voyous-épiciers-sociétés de capital investissement",  des microstocks, bandits appuyés par d’innombrables irresponsables dans les structures publiques, discoureurs électoralistes du plein emploi pour tous, qui n’ont pas le moindre complexe à nous boycotter pour préférer les visuels à 3 francs six sous de ces officines (avec siège sociaux souvent aux usa), officines  hors la loi (pas de versement de charges à l’Agessa, pas de versement de tva, viol permanent des droits des auteurs, …).

Est ce que les ingénieurs sont payés en "libre de droits salarial" à 3 euros de la journée au niveau de leur profession ? (L’auteur du commentaire est ingénieur, c’est précisé ds les mentions légales de son blog, dont je ne vais pas faire de pub).

 

"… garder des droits restrictifs à l’utilisation dessus après sa vente, est très regrettable et ne profite que d’une manière inéquitable à l’auteur, et nullement à la société…"

 

Une société qui envoit au RSA de manière explicite des milliers d’ auteurs çà profite pleinement et dégueulassement à une poignée de business men, ceux du capitalisme le plus éffréné et le plus puant.

Des auteurs qui vivent décemment en touchant des droits d’auteur à un niveau décent çà permets de participer à la vie de la société, c’est une histoire de paix sociale qui est en jeu …

Le mélange "logiciel libre" – droit d’auteur, je croyais que la question avait déjà été éclairci depuis un bon moment déjà!

 

… comment le fait de ne pas libérer cette oeuvre le plus tôt possible ne serait pas rétrograde vis-à-vis du progrès…

 

Chez moi le "progrès", ça renvoi au progrès social, et pas à la merdonité qui consiste à utiliser internet à des fins de dumping social exacerbé et pernicieux en manipulant les gens avec de la rhétorique "cyber-techno" ! On n’a pas à s’adapter à la domination cyber-techno anti auteurs des cyniques du capitalisme ultra-libéral ! On n’est pas des veaux ! La domination on a, à la combattre, sans répit, toujours et partout … ! Pas question de se faire vampiriser nos travaux réalisés à nos frais depuis des décennies, tout çà pour satisfaire, entre autres,  des bobos abonnés aux mega-upload et aux iphones dernière génération assemblés en Chine par des gamins de 10 ans … L’économie au black des microstocks, économie au black à ciel ouvert avec l’appui explicite de structures institutionnelles et la bénédiction des médias vendus au marché est une économie tueuse d’auteurs …

Aux chiottes le système microstock !

FUCK OFF !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Casse des droits des auteurs

 

Loi sur les livres indisponibles

Une loi à la sauvette, du mépris pour les auteurs, en catimini !

 

Résumé de la situation sur le site ame-nature.com :

99 % des livres parus au XXe siècle sont concernés : leur auteur n’est pas mort depuis plus de 70 ans,  et l’éditeur a cessé l’exploitation. Sauf actualité particulière, le livre ne sera jamais réédité. Leur nombre est estimé à 500 0000 (voire un million). La France prévoit de les exploiter numériquement. Rien n’est prévu pour le photographe qui n’a pas signé le livre mais a des photos dedans, vu qu’il n’est pas considéré comme auteur : il n’aura donc pas le choix. Quant aux auteurs, ils ont peu de temps pour agir !
..
.
Le cas des photographes qui ont des photos dans un livre sans en être l’auteur n’est tout simplement pas évoqué, de même que le cas des auteurs qui ont des poèmes ou des chansons, ou qui ont accepté la publication d’extraits : ils ne pourront que constater l’exploitation gratuite ad vitam aeternam de leurs œuvres sous forme numérique.

La question des œuvres orphelines est plus large et des bruissements tendent à faire penser qu’on va vers la possibilité de l’exploitation gratuite de toutes les œuvres orphelines de plus de 10 ans d’âge, y compris les photos, selon un possible projet de loi européen.

 

Facebook le droit du serf

Pétition Le droit d’auteur doit rester inaliénable

 

 

Jeudi 23 février 2012

Sur l’Express.fr :

Mercredi 22 février, le Parlement a adopté une loi sur la numérisation des livres indisponibles du XXe siècle permettant d’acheter des ouvrages introuvables hors des bibliothèques. Les auteurs ne sont pas tous d’accord … Article intégral.

sur ActuaLitté :

Adoptée tard dans la nuit, par un hémicycle quasi-désertée, la loi sur la numérisation des oeuvres indisponibles du XXe
siècle aura fait l’unanimité chez les parlementaires. Aucune explication de vote n’aura été demandée …
Article intégral

 

 

Le droit d’auteur en photographie selon Hadopi

 

La Haute Autorité a pour mission de protéger le droit d’auteur en rappelant au citoyen ses droits et ses devoirs. http://hadopi.fr/la-haute-autorite/lhadopi-en-bref

 

 

Sur le blog Istaoa (à propos des photographies reproduites sur le site de l’Hadopi) :

 

On appréciera au passage l’utilisation systématique d’images dites (à tort) "Libres de Droits" acquises à vil prix pour défendre les bénéfices gargantuesques des majors du disque et du cinéma. Ultime paradoxe ?

L’Hadopi est clairement hors la loi lorsqu’elle publie ces images sans mention du ou des auteurs. Une attitude d’autant plus impardonnable et injustifiable lorsqu’elle est commise par une institution qui prétend alerter les usagers sur "la circulation non autorisée d’œuvres protégées par un droit d’auteur". http://www.istaota.fr/ista3/actualites/35-actualites/394-hadopi-ne-respecte-pas-le-droit-dauteur-.html

 

 

 

Le non respect du droit d’auteur , c’est à dire le non respect des droits des auteurs (comme le droit basique qui est celui du droit à la signature),  participe allègrement à la précarisation explicite des auteurs-photographes ! Précarisation finalisée par les épiciers hors la loi des microstocks  (vente à tarifs cassés de photographies, de graphismes, de vidéos, de sons, en "libre de droits"). 

Le droit d’auteur est un bouclier social!

Vive Jean Zay !

 

 Jean Zay et les droits des auteurs.

 

 

 

5 degrés dans ma chambre ce matin, combien fait-il dans les bureaux de l’Hadopi ? 20 degrés, 22 ?

 

 

 

 

Le coût de production d’une photographie

 

John B. Mueller est photographe à Los Angeles ("Los Angeles suburbs"), en plus de son site, il laisse ses photos sur flickr sous le pseudo d’ Extra medium, sur une des pages,  il précise que son image n’est pas gratuite (‘This image is not free"), elle lui a couté 6612 dollars, il explique pourquoi, traduction de son texte en français sur le blog Que c’est beau la photographie.

Quant on laisse ses photos sur Flickr, même en format réduit, et sans prendre la précaution d’ajouter un filigrane, il vaut mieux effectivement ajouter ce genre de texte …, ceci dit, son texte est pertinent, explicite, un texte à ressortir et à servir à  tous les "tapeurs" de photo et autres voleurs sans complexe … ils sont légion les bourricots !

 

Son site

Son facebook

 

Auteur libre de droit !

 

Photo de Joe. Un photographe promotionne son système de diffusion gratuite de photos  pour la presse dans le bureau presse  de la fête maritime DZ 2006, une offre toujours valable en  2011 …

 

Une nouvelle profession : auteur en libre de droit !

 

Comment fait-on pour céder des droits (en conformité avec le droit français, le CPI) sur des sujets comme des fêtes maritimes, ou autres, quant des photographes donnent leurs photos en "libre de droits" jusqu’au format 1/2 page ? 

Faites moi un dessin !

Qu’est ce qui peut amener des photographes (qui peuvent même pousser le bouchon de la duplicité jusqu’à être membre d’organisations d’auteurs !) à montrer leur "talent" de manière  aussi explicite pour le "libre de droits", alors qu’ils connaissent parfaitement les textes sur le droit d’auteur ? Quel est le but d’une telle forfaiture ?

- Avoir un book presse qui jette pour obtenir des commandes d’entreprises ?

- Coller aux désideratas des organisateurs qui arrosent gratuitement la presse pour assurer la promo de leur manifestation (photos que l’on retrouvera en pagaille signées DR dans le supplément d’un journal local, "une caricature" de DR, …) ?

- Avoir la commande de la couverture de la manifestation (plus des avantages : bureau personnel avec connexion internet, zodiac à disposition, …) ?

- Eradiquer toute concurrence éventuelle avec le système de nivellement du "libre de droit" (celui du degré zéro de la photographie d’auteur ! Celui du mépris le plus total pour la notion d’auteur !) ?

Envoyer "la" bonne réponse au Service Jeux de Grenouille Niouzes, le gagnant aura droit à un séjour illimité 100% libre de droits au pays des Fauxtographes …

 

Ce genre de pratique misérabiliste nombriliste élitiste en panne,  légitime l’existence du "libre de droits microstock" et autres DR de mes deux !

Vous piétinez les plus fragiles des auteurs avec ces pratiques qui promotionne le n’importe quoi (c’est un euphémisme !) !

Vous décribilisez la profession d’auteur-photographe !

Vous essayer de garder la tête hors de l’eau tout en ayant les pieds sur les épaules de ceux qui sont déjà sous l’eau (méfiez vous : on a peut être des branchies), pratique irresponsable d’une élite  …

 

Vous êtes sur un site qui a des branchies … gre gre …

 

 

 

 

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