Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

Jean Zay

Hitler, mon voisin : Souvenirs d’un enfant juif

 

 

Hitler, mon voisin : Souvenirs d’un enfant juif. Edgar Feuchtwanger. Michel Lafon (janvier 2013).

 

1928, Munich n’était alors qu’une sorte de gros village. Dans l’une des rues de ce village, en face de chez Hitler, vivait un petit garçon de cinq ans, Edgar, le neveu de Lion Feuchtwanger, l’un des écrivains les plus connus d’Allemagne, de confession juive…

En 1933, Hitler ordonna que l’on brûle les livres de Lion Feuchtwanger en public. Et l’oncle Lion s’exila. Edgar, lui, ne put partir. Hitler était toujours là, dans le même immeuble devant lequel il passait tous les jours pour aller à l’école. Alors, depuis sa fenêtre, il se mit à l’observer… Il vit ainsi cet homme étrange changer les lois, faire arrêter les hommes, les femmes, puis sa famille. De cette fenêtre, d’où il voyait la lumière de la chambre d’Hitler s’allumer ou s’éteindre, il assista à la préparation de la Nuit des longs couteaux, de l’Anschluss, des pogroms.

Edgar Feuchtwanger a obtenu un visa pour la Grande-Bretagne en 1939. Deux mois après son départ, le 14 février, le « monsieur d’en face » déclenchait la Deuxième Guerre mondiale qui a coûté la vie à 60 millions de personnes dont 6 millions de juifs. Il nous livre ici ses curieux « souvenirs d’enfance » et les réflexions qu’ils lui ont inspiré.

 

 

Interview d’Edgar Feuchtwanger sur France Inter – Downtown (vers13 mn)

 

Extrait :

… personne ne savait que ce personnage allait détruire, le monde, notre famille, les amis de Thomas Mann, de Brecht, …, c’est un processus qui a commencé à se développer, mais encore une fois on ne pouvait pas voir l’avenir, on vivait le présent …

… Il était difficile d’imaginer que cet homme improbable, banal, entouré de gens ordinaires, …, on ne savait pas que cet homme là, allait renverser le monde, donc c’est très important pour la génération actuelle de comprendre comment ce genre de choses peut se produire, c’est une sorte de cri, d’avertissement que je lance …

 

 

 

Sur le Monde.fr :

Les crispations alarmantes de la société française

Michel Winock, compare la situation française actuelle avec celle de la fin du XIXe siècle ou celle des années 1930

 

 

 

 

Rétrograde vis à vis du progrès …

 

Il y a quelques temps j’ai reçu un commentaire que j’ai mis de côté, non pas comme on mets une bonne bouteille de rouge à la cave (çà fait longtemps d’ailleurs que les bonnes bouteilles de rouge me passent devant les yeux, uniquement devant les yeux), pour mieux la déguster, mais plutôt pour y répondre, au moment où j’en ai le temps et l’envie, l’envie d’en mettre une bonne couche …

 

Commentaire reçu :

Bonjour,

à mon avis, vous vous trompez de combat en soutenant la création de cette association. [commentaire posté sur le billet Association de lutte contre le libre de droits]. Vous raillez un monde de business pur mais je vois difficilement comment les licences libres seraient responsables ou participeraient à un tel état de fait.

Quand vous prenez une photo, rien ne vous oblige à la publier. Vous pouvez très bien la garder pour vous, et la vendre ensuite au prix qui vous convient, avec ses droits [Impossibe de céder des droits à un tarif décent étant donné la mainmise des voyous des microstocks qui ont phagocytés le marché avec leur daube de photos de cadres aux dents bien blanches à 0,75 cents pièce et avec les milliards de photos gratuites des amateurs sur le net ] , tout comme pour les brevets.

Par contre à mon sens, vendre une photo et se permettre de continuer à garder des droits restrictifs à l’utilisation dessus après sa vente est très regrettable et ne profite que d’une manière inéquitable à l’auteur [Celle là c'est la meilleure], et nullement à la société [Que veut dire "la société" ? Des salariés bien au chaud dans des services com de structures publiques et parapubliques qui boycottent les auteurs pour décorer leurs feuille avec des visuels à 0,15 cents via un abonnement à un microchiotte ! C'est çà "profiter à la société" ! Toucher des droits d'auteur jusqu' en fin de vie sur mes photographies réalisées toute ma vie -à mes frais- m'aurait permis de toucher une micro-retraite pour vivotez, même pas droit à çà ! Le système de casse sociale qu'est le microstock et autres "libres de droits gratuits" à pulvérisé cette possibilité, tout le monde n'est pas ingénieur avec un bon salaire qui tombe tous les mois et avec un droit à la retraite en conséquence ...].

Il n’est aucunement risqué de conjecturer que le “propriétaire” n’a semble-t’il aujourd’hui que moins d’avenir face au “libre”. A vitesses différentes selon les domaines, les encyclopédies se sont progressivement pliées face à Wikipedia, le logiciel libre conquiert de plus l’internet, et grâce aux licences Creative Commons, on bénéficie de plus en plus de ressources artistiques libres, idéales pour initier un site. [Le tout gratuit en permanence c'est génial hein ! Les religieux du libre qui brament sur le thème de la liberté (du libre) de se servir  pour pas un rond, tout gratuit pour ma pomme, ma culture, mon site web, ma promo, ... les voitures gratuites avec du carburant gratuit : c'est pour quant ? Qu'on puisse se déplacer à l'oeil afin de se cultiver à l'oeil dans des salles de spectacle avec entrée gratuite, avec un verre de Sauternes offert à la sortie !].

Sachez qu’un droit d’auteur n’est pas illimité [Le CPI je connais !] et que tôt ou tard, votre oeuvre tombera dans le domaine public. Il m’est difficile de concevoir alors, comment le fait de ne pas libérer cette oeuvre le plus tôt possible ne serait pas rétrograde vis-à-vis du progrès ["Rétrograde vis à vis du progrès" : celle là elle est bonne ! C'est de la haute philosophie!]

 

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Je ne me trompe pas de combat en combattant le viol du droit d’auteur, je suis, Monsieur, dans un combat pleinement légitime, un combat vital, un combat pour des conditions de vie décentes avec des revenus décents, de manière à vivre décemment,  en pouvant bouffer, me déplacer,  …, et payer par exemple des taxes pour déchets professionnels [que je ne produis pas] à une communauté de communes (qui utilise des photos libres de droits), des abonnements imbuvables à une société d’eau dont les actionnaires s’empifrent, des factures EDF hors de prix, des assurances à des sociétés qui exhibent leurs dépliants qui dégoulinent de jeunes gens bcbg libres de droits microchiottes avec des sourires de décérébrés,  etc, …

Le libre de droits s’assoit sur le Code de la Propriété intellectuelle, ce code est un bouclier social pour les auteurs, une avancée sociale, on nous bouffe nos vies en le violant ! En combattant  le dumping social (photos, graphismes, clips vidéos,  vendus des clopinettes, moins cher que des patates, 0,15 cents avec un système d’abonnement), en combattant la casse sociale (le modèle économique "microstock" nous envoit au RSA, nous les auteurs), je ne fais que continuer (j’espère avec beaucoup d’autres ?) le combat qui a déjà duré des siècles et qui nous a permis, nous les auteurs, de vivre a peu près décemment jusque tout début du vingt-et-unième siècle siècle. Mettons 2005 comme date à partir de laquelle nous sommes entrés de manière bien lourde dans le n’importe quoi, celui des "voyous-épiciers-sociétés de capital investissement",  des microstocks, bandits appuyés par d’innombrables irresponsables dans les structures publiques, discoureurs électoralistes du plein emploi pour tous, qui n’ont pas le moindre complexe à nous boycotter pour préférer les visuels à 3 francs six sous de ces officines (avec siège sociaux souvent aux usa), officines  hors la loi (pas de versement de charges à l’Agessa, pas de versement de tva, viol permanent des droits des auteurs, …).

Est ce que les ingénieurs sont payés en "libre de droits salarial" à 3 euros de la journée au niveau de leur profession ? (L’auteur du commentaire est ingénieur, c’est précisé ds les mentions légales de son blog, dont je ne vais pas faire de pub).

 

"… garder des droits restrictifs à l’utilisation dessus après sa vente, est très regrettable et ne profite que d’une manière inéquitable à l’auteur, et nullement à la société…"

 

Une société qui envoit au RSA de manière explicite des milliers d’ auteurs çà profite pleinement et dégueulassement à une poignée de business men, ceux du capitalisme le plus éffréné et le plus puant.

Des auteurs qui vivent décemment en touchant des droits d’auteur à un niveau décent çà permets de participer à la vie de la société, c’est une histoire de paix sociale qui est en jeu …

Le mélange "logiciel libre" – droit d’auteur, je croyais que la question avait déjà été éclairci depuis un bon moment déjà!

 

… comment le fait de ne pas libérer cette oeuvre le plus tôt possible ne serait pas rétrograde vis-à-vis du progrès…

 

Chez moi le "progrès", ça renvoi au progrès social, et pas à la merdonité qui consiste à utiliser internet à des fins de dumping social exacerbé et pernicieux en manipulant les gens avec de la rhétorique "cyber-techno" ! On n’a pas à s’adapter à la domination cyber-techno anti auteurs des cyniques du capitalisme ultra-libéral ! On n’est pas des veaux ! La domination on a, à la combattre, sans répit, toujours et partout … ! Pas question de se faire vampiriser nos travaux réalisés à nos frais depuis des décennies, tout çà pour satisfaire, entre autres,  des bobos abonnés aux mega-upload et aux iphones dernière génération assemblés en Chine par des gamins de 10 ans … L’économie au black des microstocks, économie au black à ciel ouvert avec l’appui explicite de structures institutionnelles et la bénédiction des médias vendus au marché est une économie tueuse d’auteurs …

Aux chiottes le système microstock !

FUCK OFF !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le droit d’auteur en photographie selon Hadopi

 

La Haute Autorité a pour mission de protéger le droit d’auteur en rappelant au citoyen ses droits et ses devoirs. http://hadopi.fr/la-haute-autorite/lhadopi-en-bref

 

 

Sur le blog Istaoa (à propos des photographies reproduites sur le site de l’Hadopi) :

 

On appréciera au passage l’utilisation systématique d’images dites (à tort) "Libres de Droits" acquises à vil prix pour défendre les bénéfices gargantuesques des majors du disque et du cinéma. Ultime paradoxe ?

L’Hadopi est clairement hors la loi lorsqu’elle publie ces images sans mention du ou des auteurs. Une attitude d’autant plus impardonnable et injustifiable lorsqu’elle est commise par une institution qui prétend alerter les usagers sur "la circulation non autorisée d’œuvres protégées par un droit d’auteur". http://www.istaota.fr/ista3/actualites/35-actualites/394-hadopi-ne-respecte-pas-le-droit-dauteur-.html

 

 

 

Le non respect du droit d’auteur , c’est à dire le non respect des droits des auteurs (comme le droit basique qui est celui du droit à la signature),  participe allègrement à la précarisation explicite des auteurs-photographes ! Précarisation finalisée par les épiciers hors la loi des microstocks  (vente à tarifs cassés de photographies, de graphismes, de vidéos, de sons, en "libre de droits"). 

Le droit d’auteur est un bouclier social!

Vive Jean Zay !

 

 Jean Zay et les droits des auteurs.

 

 

 

5 degrés dans ma chambre ce matin, combien fait-il dans les bureaux de l’Hadopi ? 20 degrés, 22 ?

 

 

 

 

Jean Zay

 

Souvenirs et solitude.
Jean Zay.
Belin littérature et revues, collection : Biblio Belin sc (octobre 2010).
512 pages.

 

 

Les hommes qui ne rêvent point la nuit perdent un tiers de leur existence.  Jean Zay, Souvenirs et solitude.

 

 

En 1936, Jean Zay devient le plus jeune ministre jamais nommé à l’Éducation nationale et à ce qu’on n’appelle pas encore la Culture, dans le gouvernement de Front populaire de Léon Blum. Partisan de la fermeté envers Hitler et de l’intervention en Espagne, il sera sans relâche attaqué par l’extrême droite française comme républicain, juif et franc-maçon, et
constamment désigné comme un homme à abattre.

En octobre 1940, il est condamné à la déportation par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand aux ordres de Vichy, et emprisonné à Riom jusqu’au jour où – le 20 juin 1944 – des miliciens viennent l’arracher à sa prison pour l’abattre dans un bois.

Dans sa cellule, Jean Zay écrit au jour le jour, tout en s’attachant à composer un volume dont il espère qu’il sera un jour publié. Souvenirs et solitude nous fait entendre, comme à travers les murs d’une prison et à travers le temps, le récit, pudique mais précis, de la vie d’un détenu. On y lit aussi les réflexions qu’inspirent à cet homme politique de premier plan son action passée, la situation de la France sous la collaboration et l’avenir d’un pays dont il ne désespère jamais.

" En tuant Jean Zay, écrit Patrick Pesnot, en faisant disparaître son corps, ses assassins n’auront pas réussi à le condamner au silence. Son journal de prison nous reste un document irremplaçable qui témoigne de la profonde humanité du personnage et de son esprit novateur. "  Et Pierre Mendès France, l’ami, disait : " Il est demeuré de Jean, pour les hommes et les femmes de ma génération, et surtout pour ceux qui l’ont approché, connu et admiré, une image exceptionnelle de lumière, d’intelligence et d’humanité… Ceux qui l’ont assassiné ont porté un coup non seulement à ceux qui l’ont aimé, mais au pays tout entier. "


 

 

Le grand projet politique de Jean Zay : la loi sociale du travail intellectuel, conformément à l’idéologie du Front populaire.

Jean Zay et les droits des auteurs.

Une politique placée sous le patronage de Jean Zay, ministre du Front populaire.

 

 

 

 

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