Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

transnationales

La lumière du jour …

 

 

 

 

Comment empêcherons-nous la multinationale des morts vivants de nous détruire si nous ne créons pas  la vie qui les détruit comme la lumière du jour dissout les spectres de la nuit ? Raoul Vaneigem, L’Ere des créateurs, Editions Complexe 2002.

 

 

 

 

 

 

 

Le droit d’auteur revisité par les serviteurs de la finance

 

Sur le blog du photographe Daniel Castets :

 

 

 


… tout ce petit monde a bien compris que le droit d’auteur, c’est beaucoup de fric.

Pourquoi Bruxelles veut-il donc fabriquer un nouveau CPI Européen ?
Tous les microstocks qui vendent des photos à bas pris (normal, les amateurs les donnent gratos) sont des entreprises américaines qui vendent sur toute la planète grâce à Internet. Les lois sur le droit d’auteur sont différentes d’un pays à l’autre et surtout beaucoup plus protectrices qu’aux USA pour les auteurs (musiciens, photographes ou rédacteurs). Il faut donc les aligner sur le droit américain afin de « fluidifier » la commercialisation des photos et d’échapper aux plaintes des auteurs, de plus en plus fréquentes. La particularité de ces microstocks est qu’ils sont financés par des fonds d’investissement dont les fonds de pension, donc par les banques. L’objectif est de dégager 15 à 20 % de profits par an.

Qui va pondre le nouveau DPI Européen (Droits de Propriété Intellectuelle) ?
Les auteurs peut-être ? :-) ) Les banquiers assurément car ce sont eux les vrais propriétaires des microstocks. Le Commissaire Européen, qui est autant expert en droit d’auteur que moi en violoncelle, fait appel aux experts de la Commission qui, rappelons-le, s’occupent aussi de la finance. C’est ici.A qui croyez-vous que la Commission va faire appel pour fabriquer la Directive ? A des experts de la finance et de la banque, bien entendu.

Page 314:
Les Eurodéputés Cashman et Canfin indiquent: « Vous avez, par exemple, un groupe d’experts en matière bancaire.
95% des membres de ce groupe d’experts sont des banquiers, et pas n’importe quels banquiers, uniquement des banquiers de la banque de financement et d’investissement, de la banque de marché et toutes les grandes banques américaines- JP MORGAN, BANK OF AMERICA, GOLDMAN SACHS- y sont représentés. En face, il n’y a pas d’ONG, il n’y a pas de syndicats dans ce groupe d’experts. L’idée que la Commission soit conseillée uniquement par des banquiers d’affaires et, notamment, par les banquiers d’affaires américains pour changer les règles en matière bancaire, me semble particulièrement surréaliste après la crise financière que l’on a connue »... Texte intégral.

 

 

 

 

 

 

 

Flux financiers des transnationales et paradis fiscaux

 

Un rapport d’une ONG norvégienne révèle que plus d’un tiers des filiales de dix des principaux groupes pétroliers et miniers au monde sont enregistrées dans des paradis fiscaux … Total aurait refuser d’apporter des réponses aux questions de l’ONG …

 

Comment les multinationales pétrolières et minières se moquent du fisc et des États

Les géants de l’industrie champions de la fraude fiscale ?

Piping profits: the secret world of oil, gas and mining giants

Malgré ses profits records, Total ne paie pas d’impôts en France

Finances de l’ombre : "Les autorités ont fermé les yeux"

 

 

 

Le modèle “économique”, “éthique”, et “social” des transnationales

 

Le merveilleux monde de la globalisation (ou mondialisation) :

 

 

 

Les Nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent
Jean Ziegler
Fayard (2002)

Présentation de l’éditeur :

Aujourd’hui dans le monde, toutes les sept secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le plus souvent  victime d’un impératif et d’un seul, celui des maîtres du monde : le profit sans borne.
Ces nouveaux maîtres du monde, ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Qui sont-ils et d’où  tirent-ils leur pouvoir ? Comment les combattre ?
Au cœur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur  du commerce mondial : il accumule l’argent, détruit l’Etat, dévaste la nature et les êtres humains. Ce livre révèle son visage, analyse son discours, dénonce ses méthodes. Des mercenaires dévoués servent l’ordre des prédateurs au sein de l’Organisation
mondiale du commerce, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international.

Ce livre suit à la trace les satrapes de ces institutions au-dessus de tout soupçon, démonte l’idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l’empire américain. Mais un peu partout dans le monde, la résistance s’organise au sein de l’extraordinaire front qui fédère tant de refus locaux porteurs d’espérance. C’est la  nouvelle société civile planétaire, dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination.

La puissance de ce livre engagé ne doit pas surprendre : les gens dont il brosse le portrait, Jean Ziegler les  a bien souvent croisés ; les institutions qu’il critique, il les connaît de l’intérieur. Tous ces mouvements de résistance, il les fréquente et les estime. Et puis il a l’urgence.

JEAN ZIEGLER est professeur de sociologie à l’université de Genève et conseiller national (député) au Parlement  de la Confédération. Il est rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. Il a notamment  publié La Suisse lave plus blanc, Le Bonheur d’être suisse, La Suisse l’or et les morts, et Les Seigneurs du crime.

 

Extraits :
 

En ce début de millénaire, les oligarchies capitalistes transcontinentales règnent sur l’univers. […] Leur pratique quotidienne et leurs discours de légitimation sont radicalement contraires aux intérêts de l’immense majorité des habitants de la Terre .

Les maîtres règnent sur l’univers autant par leurs énoncés idéologiques que par la contrainte économique ou la domination militaire qu’ils exercent. La figure idéologique qui guide leur pratique porte un nom anodin : « Consensus de Washington. » Il s’agit d’un ensemble d’accords informels […]  conclus tout au long des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix entre les principales sociétés transcontinentales, banques de Wall Street, Federal Reserve Bank américaine et organismes financiers internationaux (Banque mondiale, Fonds monétaire international, etc.). […]  Ses principes fondateurs […] visent à obtenir, le plus rapidement possible, la liquidation de toute instance régulatrice, étatique ou non, la libéralisation la plus totale et la plus rapide possible de tous les marchés (des biens, des capitaux, des services, des brevets, etc.) et l’instauration à terme d’une stateless global governance, d’un marché mondial unifié et totalement autorégulé. Le Consensus de Washington vise à la privatisation du monde.

En se réfugiant derrière des « lois du marché » aveugles et anonymes, la dictature du capital impose sa vision d’un monde clos et désormais immuable. Elle récuse toute initiative humaine, toute action historique issue de la tradition subversive du non encore existant, de l’inachevé, en bref : de l’utopie. Elle exclut l’avenir. […]. La naturalisation de l’économie est l’ultime ruse de l’idéologie néolibérale. »

À partir d’un certain volume d’affaires, les dirigeants d’un empire financier, d’une société transcontinentale ne peuvent se permettre d’agir selon la morale. Leur progression constante, la survie et la constante extension de leur empire exige une conduite totalement amorale.

La privatisation du monde affaiblit la capacité normative des États. Elle met sous tutelle les parlements et les gouvernements. Elle vide de leur sens la plupart des élections et presque toutes les votations populaires. Elle prive de leur pouvoir régulateur les institutions publiques. Elle tue la loi. De la République, telle que nous l’avons héritée de la Révolution française, il ne reste désormais plus qu’un spectre.

La rationalité marchande ravage les consciences, elle aliène l’homme et détourne la multitude d’un destin librement débattu, démocratiquement choisi. La logique de la marchandise étouffe la liberté irréductible, imprévisible, à jamais énigmatique de l’individu. L’être humain est réduit à sa pure fonctionnalité marchande. […] De la Chine au Honduras, au Mexique et au Guatemala, la Corée du Sud aux Philippines, l’esclavage contemporain frappe aujourd’hui près de 30 millions d’êtres humains.

Partout au Nord, mais aussi au Sud, le combat prioritaire mené par les oligarchies contre la puissance publique se concentre sur l’impôt. Combat, hélas, très souvent victorieux. Notamment en Europe.  […] Les plus puissants parmi les prédateurs recourent à une méthode radicale : ils installent une ou plusieurs sociétés holdings gouvernant leurs empires dans un paradis fiscal. Ils échappent ainsi totalement à toute forme d’impôts ou de contrôle public de leurs activités.

La nouvelle société civile planétaire revendique le droit à la vie. […]  […] Plus de 60 000 hommes et femmes, venus des cinq continents et appartenant à plus de 2 000 mouvements sociaux différents, se sont retrouvés en 2002 au second forum social mondial de Porto allègre, au Brésil. Ils exigent l’abolition du FMI et de l’OMC ; la suppression des paradis fiscaux, des rating agencies et de l’indépendance des banques centrales ; la fermeture de la bourse des matières premières agricoles de Chicago ; l’interdiction des brevets sur le vivant et des OGM ; la remise sans contrepartie de la dette extérieure des pays du tiers-monde ; l’introduction de la taxe Tobin et du contrôle public des fusions d’entreprises ; la création au sein de l’ONU d’un Conseil de sécurité pour les affaires économiques et sociales ; la revendication des droits économiques, sociaux et culturels de l’homme et leur prise en compte par le droit positif.

 

 

 

 

 

Les nouveaux chiens de garde
Serge Halimi
Liber, collection Raison d’agir (2005)

Les médias français se proclament « contre-pouvoir  ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.

Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents – et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence – impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.

Extrait :

 Parlant des journalistes de son pays, un syndicaliste américain a observé: "Il y a vingt ans, ils déjeunaient avec nous dans des cafés. Aujourd’hui, ils dînent avec des industriels." En ne rencontrant que des "décideurs", en se dévoyant dans une société de cour et d’argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s’est enfermé dans une classe et dans une caste. Il a perdu des lecteurs et son crédit. Il a précipité l’appauvrissement du débat public. Cette situation est le propre d’un système: les codes de déontologie n’y changeront pas grand-chose. Mais, face à ce que Paul Nizan appelait "les concepts dociles que rangent les caissiers soigneux de la pensée bourgeoise", la lucidité est une forme de résistance.

 

 

Novlangue de l’ultralibéralisme touchant aux arts visuels :

business de la photo low cost

nouveaux modèles économiques de la photo

un modèle de grande entreprise innovante et libérale

l’incroyable liberté de circulation des informations

l’économique gagne toujours sur le politique

et tutti quantti

 

 

Maîtres du monde, savez-vous ce que vous faites?

 

 

 

 

L’Europe des multinationales

Europe Inc : Comment les multinationales construisent l’Europe et l’économie mondiale
de Belén Balanya, Ann Doherty, Olivier Hoedeman, Adam Ma’anit, Erik Wesselius
Editeur: Agone, avril 2005
510 pages, 12 euros

La politique européenne et la Commission de Bruxelles sont sous la haute influence
des lobbies industriels, au premier rangs desquels se trouve l’ERT (European Round
Table) qui rassemble les intérêts de 45 multinationales européennes.

En 2004, le Conseil européen invitait tout naturellement Gehrard Cromme, PDG de Thyssenkrupp et président de la Table ronde des industriels européens (ERT) – lobby qui constitue depuis les années 1990 une des principales forces de la scène politique européenne. Dans son discours, il appelait de ses vœux la concentration, entre les mains d’un ” commissaire unique – tout dévoué à la concurrence totale sur des marchés libres -, des portefeuilles du marché intérieur, de l’industrie et de la recherche, capable d’accélérer au niveau européen mais aussi aux échelons nationaux la mise en œuvre des décisions “. Et de conclure : ” Il est temps de savoir à quel niveau d’excellence nous pouvons parvenir. Le marché mondial sera notre seul juge. ” Le Conseil devrait procéder au printemps 2005 à l’évaluation de la stratégie de Lisbonne. Outre les recommandations de l’ERT, il pourra s’appuyer sur le rapport d’un ” groupe de haut niveau ” qui compte un responsable d’Unilever, le vice-président de Nokia, le directeur général de la Société européenne des satellites, et l’ancien président de la Confédération européenne des syndicats. Le rapport reprend à son compte la nécessité de tenir les objectifs et les délais fixés avant l’élargissement et la crise des valeurs technologiques, malgré ou peut-être à cause de l’opposition grandissante des citoyens qui découvrent les conséquences sociales et environnementales de cet agenda.

15000 lobbyistes installés à Bruxelles (groupes industriels, bureaux de relations publiques, ..) objectif: influencer les décisions prises à la Commission de Bruxelles et influencer les médias (un millier de journalistes à Bruxelles). “Le quatrième pouvoir -la presse- a soldé son indépendance pour s’accomplir en instrument de propagande” R Jennar. Le Monde, édition papier, 29-30 janvier 2006, page 15

et :

Europe, la trahison des élites
de Raoul Marc Jennar
Fayard 2004.

L’Europe ne dit pas ce qu’elle fait ; elle ne fait pas ce qu’elle dit. Elle dit ce qu’elle ne fait pas ; elle fait ce qu’elle ne dit pas. Cette Europe qu’on nous construit, c’est une Europe en trompe l’œil. “

Voilà ce que pensait Pierre Bourdieu.
Sa réflexion est le point de départ de ce livre. Aujourd’hui, l’Europe n’est pas une communauté de valeurs, mais une communauté d’intérêts où l’individualisme l’emporte chaque jour davantage sur le bien commun, à l’image d’une société américaine souvent décriée, mais de plus en plus imitée. A l’aide de multiples cas concrets, Raoul Marc Jennar met en évidence cette ” trahison ” et montre comment l’Union européenne agit à l’opposé de ce qu’elle proclame. Ses institutions ne sont pas démocratiques et transparentes, mais technocratiques et opaques. Ses politiques ne servent pas l’intérêt général, mais celui des milieux financiers et des lobbies d’affaires. Au sein de l’Organisation mondiale du commerce, elle défend parfois les propositions ultralibérales avec plus de force que les Etats-Unis. Enfin, sous couvert de ” partenariats ” avec les pays du Sud, elle se livre en fait à une véritable recolonisation de leurs économies.

Transnationales Idéologie du gratuit CC

Le système des Creative commons se présente avec une philosophie du gratuit en utlisant des notions comme celle de partage, de créativité, …
On retrouve cette même idéologie du gratuit avec le site de Libération qui présente son blog photo (http://photos.blogs.liberation.fr/, alimenté gratuitement par des photographes amateurs, photos que Libération s’autorise à utiliser gratuitement!) comme un espace de liberté, de convivialité où l’internaute peut laisser libre cours à son imaginaire, son originalité , son plaisir …

On nous sert un univers de libre circulation des oeuvres, de partage, de liberté, de vie culturelle intensive entre membres de communautés virtuelles …

A qui profite cet “eldorado” aussi “convivial” ?

A qui profite l’approvisionnement par la foule des plates formes de photos, vidéos, musique…?
Aux auteurs ? Ou, avant tout aux groupes industriels qui possèdent ces plates formes de ” gratuité ” ?
La captation industrielle des oeuvres, via internet, est désinteressée ? Ne serait ce pas plutôt le principe d’intérêt financier qui prime dans toute cette salade de “partage en ligne” ! Intérêt qui se masquerait avec les concepts de gratuité et de liberté, et qui se masquerait d’autant plus que les enjeux financiers sont importants, les subterfuges étant proportionnels aux possibilités de faire des profits pour les multinationales !

“L’esprit des licences Creative Commons correspond à la philosophie de Virgin.” Groupe Virgin. Source: http://www.ecrans.fr/Creative-Commons-poursuivi,2203.html.

Campagne de publicité de “Virgin Mobile Australia” avec une photo amateur Flickr (en creative commons) d’une adolescente de 15 ans :
http://www.smh.com.au/news/technology/virgin-sued-over-photo/2007/09/21/1189881735928.html
http://www.yannicklejeune.com/2007/09/alison-chang-co.html

Groupe Virgin

Le groupe Yahoo rachète Flickr (Société canadienne Ludicorp)

“Beaucoup de ces services reposent, au moins en partie, sur des services indépendants que Yahoo! a acquis au fil du temps – tel que l’hébergeur GeoCities, eGroups ou Rocketmail. Beaucoup de ces acquisitions sont controversées et peu populaires auprès de certains utilisateurs, Yahoo! modifiant les termes du service. La société prétend par exemple posséder des droits intellectuels sur le contenu des serveurs, ce que les anciennes sociétés ne faisaient pas …
En février 2008, Microsoft annonce son intention de racheter Yahoo pour 44 milliards de dollars…”
http://fr.wikipedia.org/wiki/OohaY!

Gratuit ! Du déploiement de l’économie numérique
Olivier Bomsel
Folio Actuel (mars 2007).

Jamais la gratuité n’a été aussi présente, vantée et disputée qu’à l’ère numérique. Ce phénomène historique et économique singulier est souvent identifié à la baisse continue des coûts de traitement et de transport de l’information. Or il consiste avant tout dans les ” effets de réseau ” : grâce à l’extension du champ du codage binaire, les innovations numériques (Internet, moteurs de recherche, téléphones mobiles, moyens de paiement électroniques, télévision, etc.) voient leur utilité croître avec le nombre d’utilisateurs. Il faut donc conquérir le plus rapidement possible, par des subventions habilement choisies et créatrices d’irréversibilités, une masse critique d’utilisateurs. Résultat ? Des transferts mais aussi des rentes, des conflits d’intérêts ; on ne propose plus du ” moins cher ” comme au temps du fordisme et de sa concurrence par les coûts, mais du gratuit, catalyseur de déploiement ; grâce à cela, des monopoles émergent, avec la domination de Microsoft, le succès de Google, le déploiement de la téléphonie mobile ou des réseaux peer-to-peer… Arme économique redoutable, le gratuit n’est plus une subversion collective, mais un outil privé au service des entreprises. Ses mécanismes sont plus subtils, plus violents, plus contestables que les promesses qui les entourent. Qui a intérêt à donner ? Comment les transferts s’opèrent-ils ? Dans quels buts, au bénéfice de qui, en quête de quels effets ?

Olivier Bomsel est ingénieur civil des Mines et professeur d’économie industrielle à l’Ecole des mines de Paris. Il dirige au Cerna, le laboratoire d’économie industrielle de l’Ecole des mines, les travaux de recherche sur l’économie numérique.

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