Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

photos gratuites

Monsieur Cyber-ubu crée un microstock globaliste-légaliste

 

Monsieur Cyber-Ubu va sauver l’économie grâce à un concept disruptif !

Une interview exceptionnelle de Madame Cyber-Ubu.

Madame Cyber-Ubu est reportrice internationale pour les feuilles à 4 sous, diplomée es sciences de l’Université des Hautes Etudes de Patagonie, webzineuse et conseillère en communication d’un personnage très en vu …


 

 

 

Mr Cyber-Ubu, parait-il, d’après les marchands de fagots, vous avez eu une idée géniale pour relancer l’économie ?

Je ne vous le fais pas dire [espèce de grosse pouffe avec un gros cul], quant on est un génie, on a des idées géniales! Pour relancer l’économie de la Républik [mes capitaux dans les paradis fiscaux] j’ai eu l’idée de créer un microstock sur le créneau de la médiature [de mes deux], et vous allez me demander Madame la journaliste : qu’est ce que donc que votre truc ?

 

Ben oui Mr le génie, qu’est ce que donc en fin de compte  que votre idée géniale qui va sauver la planète du marasme économique ?

En fait, pour tout vous dire [pour vous entuber bande de tocards] je suis sur un concept disruptif,  ayant fréquenté des cyber-commeurs avec des dents assez longues pour défoncer les parquets, je me suis rendu compte que le budget des tofs pour les campagnes de pub était soigné, je me suis dit qu’il fallait foutre en l’air tout ce système de droits d’auteur à la con. Or il se trouve qu’à l’ère cybernétique, ère pleinement en phase avec le globalisme, il y avait une solution pour disrupter un max !

 

Et donc, comment vous faites pour disrupter un max comme vous dites ?

Et bien [ma grosse] c’est très simple : en mettant en ligne des sites bien clinquants avec une ergonomie basée sur le crowdsourcing, je me suis dit qu’on pouvait récupérer le maximum de tofs des gentils amateurs et des pros décérébrés, et ce dans tous les pays du monde. De plus en  pratiquant des tarifs de vente au ras des pâquetettes avec  un système disruptif de vente à la surface, je me suis dit, qu’avec un effet de masse, cela pouvait être rentable [pour gonfler mon flouze au black into the fiscal paradise] pour toutes les miros entreprises qui n’ont pas le budget pour se payer une campagne de com, sans oublier les structures publiques et les multinationales qui ont autre chose à foutre que de signer des contrats de cession de droits.

 


Et c’est légal votre système de vente de tofs au kilo ?

Mon système est d’une légalité globalisatrice absolue et reconnue comme telle par les plus hautes autorités de la Républik . Le système des droits gérés était un système archaïque, un système gauchisant totalement dépassé! Mon système est arrimé sur la modernité de la globalisation planétaire, de la cybernétique, je suis en phase avec la planète, avec tous
les humains [tous les généreux amateurs pas avares de leur temps pour un sou,  en mesure de me donner  leurs tofs via mes sites], je suis sur une synergie planétaire,  je suis dans le flux numérique, je crée par là même, de ma propre science, une nouvelle économie, l’économie du Libre [celle de faire du biz sur le dos de millions de donateurs ],  celle qui va relancer  la croissance, celle qui va sauver la France, l’Europe et le Monde. Et ce d’autant plus que je fais également dans les vecteurs et dans la musique. Le renouveau de l’économie et de la création culturelle passe désormais par moi.

 

Et récemment vous avez été primé et labellisé pour votre formidable modèle de grande entreprise innovante et libérale ! Vous avez obtenu le label GRE, cela relève de l’exploit !

C’était inévitable, la moindre des politesses, quant l’ensemble des forces vives de la nation, villes, CG, Régions, Ministères, utilisent mes produits sur leurs coms, c’était de me donner le feu vert pour passer la 5ième sur une autoroute sans radars [que je puisse impunément écraser tous ces voyous de gauchistes abonnés au droit d'auteur de mes deux]  ! Avec mon système d’assainissement du marché j’ai mis en place une manière innovante d’entrer dans le cyber-monde, le nouveau modèle économique et cyber-techno [qui nettoie tous les pros infectés par le droit d'auteur et autres codes de mes deux] est enfin à la portée de tous, partout dans le cyber-monde, j’ai démocratisé l’accès au développement économique, à la culture et à la création [Qu'est ce qu'ils attendent pour me remettre la médaille des Arts et  Lettres et la Légion d'honneur , putain de bordel de balai à chiottes !]

 



 
 

Merci Mr cyber-Ubu !

Pas de quoi !

 

 

Les interviews exclusives de Madame Cyber-Ubu : (C) Mme Cyber-Ubu . Tous droits réservés. Copies sur les blogs et autres : non autorisée. Oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des faits, des personnages, des écrits, des enregistrements audio ou vidéo et autres, existants ou ayant existés, relèverait, du pur hasard ou de la pure coïncidence .

 

 

 

Photos “gratuites libres de droits en toute légalité” …

 

Un colloque sur le thème : "Nouvelles perspectives pour les photographes professionnels" s’est déroulé au Palais du Luxembourg (Sénat), les 29 et 30 mars dernier. Colloque organisé par l’école de photo Louis Lumière à Paris.

La page du colloque : http://www.ens-louis-lumiere.fr

le Mardi 30 mars 2010 a eu lieu une intervention très intéressante sur le thème :

Le devenir des droits d’auteur pour un photographe auteur

On peut l’écouter ici
http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/MP3/colloquesenat/3008trmartin.MP3

 

Extraits, le passage avec un avocat spécialisé en propriété intellectuelle, Maître Jean Vincent (vers 50% de l’enregistrement) :

"… le libre de droits … on ne peut pas faire plus cynique, non seulement on crée un modèle économique qui consiste à supprimer la valeur des photographies … mais en plus on l’appelle "libre de droits"…  c’est comme si pour développer l’économie française on proposait de créer du libre de droit en matière sociale … comme çà on pourrait faire travailler les gens libre de droits ! …

les plateformes de libre de droit , on leur fait signer des contrats aux auteurs … mais un principe de droit du travail, par exemple le bénévolat, dans la sphère commerciale, c’est quoi, c’est un travail dissimulé, c’est du délit, vous avez beau faire signer à quelqu’un … " je suis d’accord pour travailler bénévolement …" c’est quoi ? C’est du travail au noir, c’est un délit …

le libre de droits en ce qui concerne les photographies c’est un délit, pour deux raisons, la première, c’est que l’appellation "libre de droits", elle est incompatible avec le CPI, c’est une appellation fautive, mensongère. Deuxièmement , les conditions financières qui sont prévues sont de l’ordre en moyenne de 0,5 euros par unité [ pour utilisations sur tous types de supports, sur le monde entier, et sur une durée illimitée], donc le prix par unité est nul … Le Code civil nous aide dans cette situation … par exemple, une part sociale d’une société, sans prix réel et sérieux, est nulle, et cette nullité est absolue, c’est à dire qu’un tiers au contrat, par exemple l’UPP (Union des Photographes Professionnels), peut agir en nullité de tous les contrats passés par Fautolia et autres, parce qu’il n’y a pas de prix par unité vendue …

Et troisièmement, les professionnels, édition, presse, corporate (le libre de droits au bénéfice des entreprises en France, c’est monstrueux ) et bien figurez-vous que les professionnels, dans la jurisprudence c’est très clair, ils ont une obligation de vérifier que les droits qui leur sont cédés par un cessionnaire … ont bien été acquis licitement par celui-là, çà veut dire que si je suis par exemple Télérama, j’acquiers une image libre de droits, je suis chargé de vérifier que les conditions pratiquées par la plateforme sont conformes au CPI …  les professionnels, édition, presse, agence de pub … confrontés au droit d’auteur en permanence, ne peuvent pas acquérir des photos "libre de droits" licitement, c’est une évidence … le libre de droits cause des dégâts énormes pour les photographes … tout le monde a intérêt à faire cesser ces pratiques qui sont destructrices du droit d’auteur …"

 

 

 

Autre colloque en vue :  " l’originalité en photographie "
Lundi 31 mai 2010 au Palais du Luxembourg à Paris.
Organisé par l‘Union des Photographes Créateurs et la Société des Auteurs des arts visuels et de l’image Fixe
Programme de la journée.
Accès au colloque : sur réservation avant le 17 mai.

 Le cynisme permanent, le mépris total des auteurs, je dirais même  : la jouissance en négatif des adeptes du libre de droits , adeptes de la médiocrité sociale (celle du nivellement par le bas) à largement et suffisamment perdurer !

 

CPI : Code de la propriété intellectuelle

Guide à l’usage des photographes et des utilisateurs des photographies

 

 

 

 

 

Photos gratuites libre de droits

Le dumping social tendance high-tech

Régulièrement, quant je surfe sur le net, je tombe sur des sites qui vantent le “libre de droits” et sur des sites de diffusion de photos dites “libre de droits”, çà pullule sur la toile, ils sont les uns sur les autres, c’est à celui qui sera moins cher que l’autre dans la vente au kilo de photographies, au point d’aller pour
attirer le client jusqu’ à proposer des photos gratuites ou “au pire” pour quelques euros!

Il faut dire que la matière première qu’ils exploitent, ils ne la payent pas, elle est fournie gratuitement par la foule des internautes amateurs, ces derniers vont même jusqu’à se donner la peine de taguer leurs photos ! Iront-ils jusqu’à fournir le texte qui va avec? A payer un graphiste pour la mise en page? A payer l’imprimeur ? A payer le papier ? A payer les frais d’hébergement des sites ?

Tout ce joli monde, où la notion d’auteur n’a plus sa place (Si vous voulez perdre la propriété intellectuelle de vos oeuvres et enrichir celle du diffuseur, un bon moyen: les mettre sur les microstocks et autres plate formes), se présente comme étant un monde d’échanges, de partage, de nouvelles modalités de communication, de nouveau paysage photographique… Un monde en fait au delà du droit, où l’innovation technique est en elle même porteuse de nouvelles normes “juridiques”, le web aurait tout changé, il serait une sorte d’instance supra-juridictionnelle qui imposerait de lui-même de nouvelles légalités, le “libre de droit” serait « 100% légal »!

Curieux qu’un système technologique puisse produire de par sa seule existence un nouveau code, en l’occurrence un code de désappropriation, un code où les auteurs d’oeuvres n’existent plus, ou s’ils existent encore, cela ne peut être que des amateurs censés se réjouir de l’utilisation de leurs travaux (réalisés sur leur temps libre) sur des supports appartenant à des structures commerciales, des groupes de presse, d’édition, de communication, des multinationales de diffusion de contenus culturels. Utilisation de leurs travaux sans aucune rétribution (sites de “partage” photo), ou alors sous forme de miettes (et sans versement de charges sociales à des caisses d’auteur, ç’est ce qui s’appelle du « black », c’est çà, non ? !).

Tous ces charmants acteurs de cette économie basée sur l’innovation technique qu’est le net ne font en fait qu’exploiter de manière cynique la potentialité de toucher la foule, de phagocyter la production des amateurs au niveau mondial (le tout en prenant bien soin de préciser le “-C-tous droits réservés” sur leurs sites concernant leurs droits à eux!).

Ils sont les acteurs actifs d’un dumping social extrémiste, celui du crowdsourcing (approvisionnement gratuit par la foule). Leur motivation: se faire un maximum de cash le plus rapidement possible et se faire racheter au bon moment pour faire juter au maximum.

Les microstocks (diffusion de photos à coûts très bas), les plate formes d’hébergement gratuit de photos, etc…, sont sur le “modèle” de cette économie, une économie avec des profits et des capitalisations boursières pour les sociétés qui exploitent la manne gratuite de la foule, et rien pour la foule, au mieux quelques euros avec mise en avant de quelques uns d’entre eux pour assurer la com, pour mettre de l’huile dans le système.

C’est de la casse sociale pure et simple, du cynisme mercantile le plus total et vieux comme le monde, cynisme qui est celui d’un dumping social jusqu’au-boutiste, dumping qui avance masqué avec une rhétorique acéré, celle d’un discours marketing affuté et trompeur, comme on peut le lire sur les sites de ces nouveaux épiciers qui s ’alimentent sans le moindre complexe sur le dos des amateurs. (Amateurs, dont la plupart, neuneux de service, s’y prêtent volontiers!).
JLB

La 100% illégalité du ” libre de droits”: la vidéo avec
l ‘intervention de Maître Jean Vincent (spécialisé en propriété intellectuelle)

Pierre Bourdieu sociologue:
“Il faut que les artistes s’occupent de leurs moyens de diffusion, qu’ils ne se contentent pas de faire des oeuvres. Un des grands obstacles est que ceux qui s’occupent de ça, ce sont les commerciaux, les cyniques, les vendus.»
http://users.skynet.be/cadtm/pages/francais/Bourdieuentretien.htm

“Et c’est ainsi qu’au lieu d’un paradis je découvris l’aride désert du commerce. Je n’y aperçus que de la bêtise, sauf en ce qui concerne les affaires. Je ne rencontrai personne de propre, de noble et de vivant … Tout ce que je trouvai fut un égoïsme monstrueux, sans coeur, et un matérialisme grossier et glouton, aussi pratiqué que pratique.”
Jack London, Le Talon de fer.

Translate
Concours Photo

Concours photo !

Gagnez des cadeaux

Photos a 0, 14 cents le kilo !

 

Pour illustrer vos feuilles, la photothèque libre de droits à 3 francs six sous :


Microstock GRE : parce que vous le valez bien !

 

Web participatif de mes deux !
Entubage immédiat

 

Vous aussi, déposez vos photos !

Casse sociale

 

 

Néo esclaves
Visiteurs sur GRE
Cyber-ubu planetarium
Ficelle

 

 

Rss Gre