multinationales
Le droit d’auteur revisité par les serviteurs de la finance
Sur le blog du photographe Daniel Castets :
… tout ce petit monde a bien compris que le droit d’auteur, c’est beaucoup de fric.
Pourquoi Bruxelles veut-il donc fabriquer un nouveau CPI Européen ?
Tous les microstocks qui vendent des photos à bas pris (normal, les amateurs les donnent gratos) sont des entreprises américaines qui vendent sur toute la planète grâce à Internet. Les lois sur le droit d’auteur sont différentes d’un pays à l’autre et surtout beaucoup plus protectrices qu’aux USA pour les auteurs (musiciens, photographes ou rédacteurs). Il faut donc les aligner sur le droit américain afin de « fluidifier » la commercialisation des photos et d’échapper aux plaintes des auteurs, de plus en plus fréquentes. La particularité de ces microstocks est qu’ils sont financés par des fonds d’investissement dont les fonds de pension, donc par les banques. L’objectif est de dégager 15 à 20 % de profits par an.Qui va pondre le nouveau DPI Européen (Droits de Propriété Intellectuelle) ?
Les auteurs peut-être ?) Les banquiers assurément car ce sont eux les vrais propriétaires des microstocks. Le Commissaire Européen, qui est autant expert en droit d’auteur que moi en violoncelle, fait appel aux experts de la Commission qui, rappelons-le, s’occupent aussi de la finance. C’est ici.A qui croyez-vous que la Commission va faire appel pour fabriquer la Directive ? A des experts de la finance et de la banque, bien entendu.
Page 314:
Les Eurodéputés Cashman et Canfin indiquent: « Vous avez, par exemple, un groupe d’experts en matière bancaire.
95% des membres de ce groupe d’experts sont des banquiers, et pas n’importe quels banquiers, uniquement des banquiers de la banque de financement et d’investissement, de la banque de marché et toutes les grandes banques américaines- JP MORGAN, BANK OF AMERICA, GOLDMAN SACHS- y sont représentés. En face, il n’y a pas d’ONG, il n’y a pas de syndicats dans ce groupe d’experts. L’idée que la Commission soit conseillée uniquement par des banquiers d’affaires et, notamment, par les banquiers d’affaires américains pour changer les règles en matière bancaire, me semble particulièrement surréaliste après la crise financière que l’on a connue »... Texte intégral.
Le pouvoir consfisqué aux citoyens
Circus politicus. Christophe Deloire, Christophe Dubois. Albin Michel, février 2012.
Christophe Deloire est directeur du Centre de formation des journalistes (CFJ), ancien journaliste d’investigation au Point.
Christophe Dubois est grand reporter pour l’émission 7 à 8 sur TF1.
Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. Il montre comment le Pouvoir a capitulé devant les puissances financières. Il dévoile les stratégies de double discours et d’hypocrisie française entre Paris et Bruxelles. Histoires, anecdotes, preuves, documents… tout dans ce livre tend à démontrer que les Indignés ont raison de réclamer une « vraie démocratie » !
Entrons dans ce Circus politicus où le peuple est jugé dangereux et la démocratie archaïque. Nous voici dans les réunions ultra secrètes des Conseils européens où tout se joue, dans les coulisses, dans de mystérieux clubs d’influence où les banquiers américains expliquent la vie à nos politiques, dans les officines et les bureaux d’agents secrets…
La France est sous la tutelle d’un pouvoir aveugle. La souveraineté, nationale ou européenne, n’est plus qu’une image pieuse entretenue par des « idiots utiles ». Une enquête inédite, iconoclaste qui fait surgir une réalité qu’il vaudrait mieux affronter plutôt que de la nier.
Vidéo : Christophe Dubois sur France info.
Circus Politicus : le putsch démocratique…
« Circus politicus » : la comédie démocratique.
"Circus Politicus " : le Groupe Bilderberg a confisqué le pouvoir aux citoyens !
… à Bruxelles, c’est le même bonhomme qui s’occupe des sous et du droit d’auteur.
Flux financiers des transnationales et paradis fiscaux
Un rapport d’une ONG norvégienne révèle que plus d’un tiers des filiales de dix des principaux groupes pétroliers et miniers au monde sont enregistrées dans des paradis fiscaux … Total aurait refuser d’apporter des réponses aux questions de l’ONG …
Comment les multinationales pétrolières et minières se moquent du fisc et des États
Les géants de l’industrie champions de la fraude fiscale ?
Piping profits: the secret world of oil, gas and mining giants
Malgré ses profits records, Total ne paie pas d’impôts en France
Finances de l’ombre : "Les autorités ont fermé les yeux"
Le modèle “économique”, “éthique”, et “social” des transnationales
Le merveilleux monde de la globalisation (ou mondialisation) :
Les Nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent
Jean Ziegler
Fayard (2002)
Présentation de l’éditeur :
Aujourd’hui dans le monde, toutes les sept secondes, un enfant de moins de 10 ans meurt de faim. Le plus souvent victime d’un impératif et d’un seul, celui des maîtres du monde : le profit sans borne.
Ces nouveaux maîtres du monde, ce sont les seigneurs du capital financier mondialisé. Qui sont-ils et d’où tirent-ils leur pouvoir ? Comment les combattre ?
Au cœur du marché globalisé, le prédateur. Banquier, haut responsable de société transnationale, opérateur du commerce mondial : il accumule l’argent, détruit l’Etat, dévaste la nature et les êtres humains. Ce livre révèle son visage, analyse son discours, dénonce ses méthodes. Des mercenaires dévoués servent l’ordre des prédateurs au sein de l’Organisation
mondiale du commerce, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international.
Ce livre suit à la trace les satrapes de ces institutions au-dessus de tout soupçon, démonte l’idéologie qui les inspire et jette une lumière crue sur le rôle joué en coulisses par l’empire américain. Mais un peu partout dans le monde, la résistance s’organise au sein de l’extraordinaire front qui fédère tant de refus locaux porteurs d’espérance. C’est la nouvelle société civile planétaire, dont Jean Ziegler montre ici la richesse, la diversité et la détermination.
La puissance de ce livre engagé ne doit pas surprendre : les gens dont il brosse le portrait, Jean Ziegler les a bien souvent croisés ; les institutions qu’il critique, il les connaît de l’intérieur. Tous ces mouvements de résistance, il les fréquente et les estime. Et puis il a l’urgence.
JEAN ZIEGLER est professeur de sociologie à l’université de Genève et conseiller national (député) au Parlement de la Confédération. Il est rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. Il a notamment publié La Suisse lave plus blanc, Le Bonheur d’être suisse, La Suisse l’or et les morts, et Les Seigneurs du crime.
Extraits :
En ce début de millénaire, les oligarchies capitalistes transcontinentales règnent sur l’univers. […] Leur pratique quotidienne et leurs discours de légitimation sont radicalement contraires aux intérêts de l’immense majorité des habitants de la Terre .
Les maîtres règnent sur l’univers autant par leurs énoncés idéologiques que par la contrainte économique ou la domination militaire qu’ils exercent. La figure idéologique qui guide leur pratique porte un nom anodin : « Consensus de Washington. » Il s’agit d’un ensemble d’accords informels […] conclus tout au long des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix entre les principales sociétés transcontinentales, banques de Wall Street, Federal Reserve Bank américaine et organismes financiers internationaux (Banque mondiale, Fonds monétaire international, etc.). […] Ses principes fondateurs […] visent à obtenir, le plus rapidement possible, la liquidation de toute instance régulatrice, étatique ou non, la libéralisation la plus totale et la plus rapide possible de tous les marchés (des biens, des capitaux, des services, des brevets, etc.) et l’instauration à terme d’une stateless global governance, d’un marché mondial unifié et totalement autorégulé. Le Consensus de Washington vise à la privatisation du monde.
En se réfugiant derrière des « lois du marché » aveugles et anonymes, la dictature du capital impose sa vision d’un monde clos et désormais immuable. Elle récuse toute initiative humaine, toute action historique issue de la tradition subversive du non encore existant, de l’inachevé, en bref : de l’utopie. Elle exclut l’avenir. […]. La naturalisation de l’économie est l’ultime ruse de l’idéologie néolibérale. »
À partir d’un certain volume d’affaires, les dirigeants d’un empire financier, d’une société transcontinentale ne peuvent se permettre d’agir selon la morale. Leur progression constante, la survie et la constante extension de leur empire exige une conduite totalement amorale.
La privatisation du monde affaiblit la capacité normative des États. Elle met sous tutelle les parlements et les gouvernements. Elle vide de leur sens la plupart des élections et presque toutes les votations populaires. Elle prive de leur pouvoir régulateur les institutions publiques. Elle tue la loi. De la République, telle que nous l’avons héritée de la Révolution française, il ne reste désormais plus qu’un spectre.
La rationalité marchande ravage les consciences, elle aliène l’homme et détourne la multitude d’un destin librement débattu, démocratiquement choisi. La logique de la marchandise étouffe la liberté irréductible, imprévisible, à jamais énigmatique de l’individu. L’être humain est réduit à sa pure fonctionnalité marchande. […] De la Chine au Honduras, au Mexique et au Guatemala, la Corée du Sud aux Philippines, l’esclavage contemporain frappe aujourd’hui près de 30 millions d’êtres humains.
Partout au Nord, mais aussi au Sud, le combat prioritaire mené par les oligarchies contre la puissance publique se concentre sur l’impôt. Combat, hélas, très souvent victorieux. Notamment en Europe. […] Les plus puissants parmi les prédateurs recourent à une méthode radicale : ils installent une ou plusieurs sociétés holdings gouvernant leurs empires dans un paradis fiscal. Ils échappent ainsi totalement à toute forme d’impôts ou de contrôle public de leurs activités.
La nouvelle société civile planétaire revendique le droit à la vie. […] […] Plus de 60 000 hommes et femmes, venus des cinq continents et appartenant à plus de 2 000 mouvements sociaux différents, se sont retrouvés en 2002 au second forum social mondial de Porto allègre, au Brésil. Ils exigent l’abolition du FMI et de l’OMC ; la suppression des paradis fiscaux, des rating agencies et de l’indépendance des banques centrales ; la fermeture de la bourse des matières premières agricoles de Chicago ; l’interdiction des brevets sur le vivant et des OGM ; la remise sans contrepartie de la dette extérieure des pays du tiers-monde ; l’introduction de la taxe Tobin et du contrôle public des fusions d’entreprises ; la création au sein de l’ONU d’un Conseil de sécurité pour les affaires économiques et sociales ; la revendication des droits économiques, sociaux et culturels de l’homme et leur prise en compte par le droit positif.
Les nouveaux chiens de garde
Serge Halimi
Liber, collection Raison d’agir (2005)
Les médias français se proclament « contre-pouvoir ». Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence.
Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents – et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence – impose sa définition de l’information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l’ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.
Extrait :
Parlant des journalistes de son pays, un syndicaliste américain a observé: "Il y a vingt ans, ils déjeunaient avec nous dans des cafés. Aujourd’hui, ils dînent avec des industriels." En ne rencontrant que des "décideurs", en se dévoyant dans une société de cour et d’argent, en se transformant en machine à propagande de la pensée de marché, le journalisme s’est enfermé dans une classe et dans une caste. Il a perdu des lecteurs et son crédit. Il a précipité l’appauvrissement du débat public. Cette situation est le propre d’un système: les codes de déontologie n’y changeront pas grand-chose. Mais, face à ce que Paul Nizan appelait "les concepts dociles que rangent les caissiers soigneux de la pensée bourgeoise", la lucidité est une forme de résistance.
Novlangue de l’ultralibéralisme touchant aux arts visuels :
business de la photo low cost
nouveaux modèles économiques de la photo
un modèle de grande entreprise innovante et libérale
l’incroyable liberté de circulation des informations
l’économique gagne toujours sur le politique
et tutti quantti
Maîtres du monde, savez-vous ce que vous faites?
Aidons les riches à traverser la crise !
La richesse mondiale est en grande partie produite et échangée offshore !
Le manque à gagner avec les finances à l’abri dans les paradis fiscaux posent des problèmes pour financer les services sociaux et les investissements publics.
Les banques et entreprises multinationales : 4 706 filiales dans les paradis fiscaux pour les cinquante plus gros groupes européens.
Le CCFD-Terre solidaire publie un rapport (7 décembre dernier), «L’économie déboussolée : multinationales, paradis fiscaux et captation des richesses», sur la présence des sociétés françaises dans les paradis fiscaux (les espaces "off-shore"), sur les décalages entre l’économie réelle et les indicateurs qui guident le G20, …
- poids ds l’économie mondiale de la présence des transnationales (France et autres pays) dans l’off-shore : 11 000 milliards de dollars d’actifs avec 2,5 millions de sociétés écrans. Ces sociétés ont le mauvais goût de demander toujours plus d’efforts fiscaux aux pays qui souhaitent les recevoir, ce qui entraîne une compétiton entre les pays qui cherchent à les satisfaire.
- La délocalisation des richesses créées par les entreprises sert de prétexte pour faire pression à la baisse sur les salaires dans leurs pays d’origine, via une situation artificielle de déficit …
- les consommateurs et les PME sont lésés par le off-shore, les Etats ont tendance à augmenter la fiscalité sur les petites et moyennes entreprises et à relever la TVA sur la consommation, afin de compenser les finances à l’abri dans les paradis.
En France, les multinationales du CAC 40 (qui ont toutes des filiales dans les paradis fiscaux) ne versent que 13% de l’impôt sur les sociétés, dans le même temps les PME sont imposés à 21%.
- 45% des sociétés off-shore sont enregistrées dans les îles vierges britanniques
- la moitié des transactions commerciales dans le monde transitent par les paradis fiscaux. Les multinationales européennes y sont toutes implantées, elles n’ont pas l’obligation de donner des explications sur l’activité de leurs filiales off-shore …
- Toutes les multinationales françaises y sont implantées : Ce sont les banques qui ont le plus de filiales offshore (BNP Paribas en compte 347 à elle seule, Crédit Agricole, Société Générale, Banque populaire -banque du secteur mutualiste!- Dexia, Banque Postale ). En dehors des banques : LVMH, Schneider Electric, PPR, France Télécom, Danone, Pernod, Cap Gemini, Danone, Total, Peugeot, saint Gobain, Carrefour, EDG, GDF, …) : 1 500 filiales offshore (Bermudes, Suisse, Malte, Panama, le Royaume-Uni, …).
Présentation synthétique du rapport
Résumé du rapport (en pdf)
Intégralité du rapport
Ce qui est en jeu, ici, c’est la souveraineté, la capacité de notre humanité à décider de son destin. A dicter la loi aux plus forts plutôt qu’à subir celle du plus fort. Jean Merckaert, co-auteur du rapport.
Les entreprises françaises aiment aussi les paradis fiscaux
Les entreprises françaises dans les paradis fiscaux
Heureux comme une entreprise du CAC40 qui ne paye pas d’impôt sur les sociétés !
Les paradis fiscaux
Christian Chavagneux, Ronan Palan
Editions La Découverte (2007).
Seulement 2.000 euros par an pour Serge Dassault, aidons ce pauvre -riche à surmonter la crise !
Aidons les à s’en sortir, avec par exemple un passeport pour l’économie numérique (plus rien à payer pour la com de leurs produits via des photos de microstocks, des flickers, des creative-common, … ). Et bien entendu, en supprimant l’ ISF, impôt injuste pour les pauvres riches, sans oublier de faciliter les procédures de licenciement … le tout dans "l’intérêt général" du pays, bien entendu …
Le smic horaire va passer à 9 euros brut au 1er janvier 2011
La stagnation des salaires dénoncée par le bureau international du travail
"La crise a montré qu’augmenter les hauts revenus, c’était gaspiller de l’argent"
Google, le double irlandais et le sandwich hollandais
Des profits avec l’eau, des profits pour le cac 40
Sur le Monde.fr (9mars) un appel de personnalités et d’élus touchant à la question de la mainmise de la distribution de l’eau par 3 multinationales en France :
"Les enquêtes des associations de consommateurs montrent qu’en moyenne, les prix sont supérieurs de 20 à 44% dans les communes qui ont délégué leur service d’eau et d’assainissement au secteur privé !"
Et en ce qui concerne les déchets : le surcoût est de combien ?
Dans le même papier on y apprend qu’au sein du Ps un collectif militant s’est constitué fin 2009 pour défendre les multinationales de l’eau, collectif composé de cadres qui travaillent dans ces mêmes multinationales ! Curieux "militantisme" ! Un militantisme "mutinationaliste" ?
L’eau, source de vie ou de profit ?
Toujours sur Le Monde (Au moment même ou j’écris ce post à la télé j’entends Laurence Ferrari, journal de 20 h : "… année noire pour lemploi en 2009 …") du 10 mars, je lis, page 12 de l’édition papier : "Les bénéfices des 40 plus grandes entreprises françaises ont atteint 47 milliards d’euros malgré la crise" .
Recette, entre autres : suppression de postes avec des plans de "restructuration". Ce sont les sociétés financières qui ont réalisés le plus de profits : les banques et compagnies d’assurance ont multipliés leur bénéfices par 4 en 2009 !
La dernière fois que j’ai mis les pieds dans une boite d’assurances (qui se vante d’être devenu un groupe important avec des pubs à la télé), j’avais devant mon nez des dépliants : toutes les photos étaient signées du microstok photo qui sévit le plus (vente de photos à partir de 0,14 cents d’euros), l’assureur n’avait pas de micro tarif à me proposer !
Merci !
Les entreprises du CAC 40 dans les paradis fiscaux
l’ AGCS : machine à précariser
L’AGCS
Quand les États abdiquent face aux multinationales
Raoul Marc Jennar & Laurence Kalafatides
Engendrée sous la pression des milieux d’affaires, assemblée dans les couloirs de l’Organisation mondiale du commerce, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action : l’Accord général sur le commerce des services, plus connu sous son sigle AGCS. Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un les obstacles au commerce. L’AGCS autorisera par exemple une multinationale à poursuivre pour concurrence déloyale une commune qui subventionne sa cantine scolaire.
Chercheurs indépendants, Raoul Marc Jennar et Laurence Kalafatides expliquent les origines et les conséquences de cet accord. Sa mise en œuvre faisant l’objet de négociations successives, l’AGCS menace à terme l’enseignement, la santé, la culture et l’accès à l’eau potable.