Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

libre de droit

Le crédit photo de “Vies de Famille”, magazine de la CAF

 

Récemment j’ai eu entre les mains, sans avoir à me baisser pour le ramasser, ou à faire la moindre recherche, …, les supports de com avec du "libre de droits" sont omniprésents, çà dégouline de visuels stéréotypés sur tous les supports, à vous en donner la nausée …, le conformisme du visuel "libre de droit", avec son esthétique du "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes", celle du bien propre sous tous les angles,  avec des gens biens propres, toujours souriants et pétant d’énergie et de santé, dans des espaces bien propres (sans doute aux normes environnementales),  à quelque chose d’intrinsèquement, de quelque chose, dans le genre "Soleil vert"  -le film-, c’est pas mon horizon de vie, c’est pas mon utopie, c’ est, je dirais, de la daube, le genre de bouffe aseptisé, un truc qui a perdu le goût !.

Je vous passe le crédit photo de l’ensemble de ce magazine de la CAF (1), je vais juste m’attarder un peu sur le supplément : "Les infos de la Caf de la Mayenne". Crédit photo de ce supplément : Thinstock, signature -sans mention du nom de l’auteur- à la verticale de la photo, en petits caractères (Bonnes lunettes indispensable!). Cette boîte, ce microstock,  est une succursale "libre de droits" qui diffuse la production "libre de droits" de Getty images, istockphoto et jupertimages, le tout , appartenant à la multinationale Getty, qui elle-même est entre les mains de Carlyle, groupe présent, entre autres,  dans les industries de l’armement us. Un monde "passionnant" où la photographie est une marchandise sur un marché, un visuel aseptisé, une image passe partout, susceptible d’illustrer de la com de type "grand public", sur un maximum de pays, pour un tarif ridicule.

Les auteurs photographes qui se sont fait "bouffer la vie" par le système "libre de droits – microstock" rendent des comptes à la CAF pour toucher les clopinettes du rsa activité, alors que cet organisme communique avec du "libre de droits".

Le monde à l’envers !

 

 

 

(1) çà commence d’emblée en couverture par une photo sans mention du nom de l’auteur, juste le nom de l’agence, une agence qui fais dans le "droit géré" et dans l’inévitable "libre de droit". Avec le développement du système "libre de droit microstock", quasiment toutes les agences photo qui étaient en droits gérés ont ajoutés une rubrique "libre de droits" …
 

 

 

 

Politiques, financiers, et système microstock

 

Ce matin je reçois sur mon courriel, un dossier du Président de PAJ (Photographes Auteurs Journalistes), au sujet de la montée en puissance du "microstock" Fotolia, société épaulée en 2008 par le fonds d’investissement ISAI,  quelques extraits :

 

Novembre 2008 :

Orianne Garcia, fondatrice de Terrafemina.com, Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur de PriceMinister, Tariq Krim fondateur de Netvibes.com, Ouriel Ohayon fondateur de TechCrunch France, Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile et Stéphane Treppoz Président du directoire de Sarenza.com. Que du beau monde !
Ces six personnalités emblématiques du Web, se sont regroupées pour créer ISAI. Leur but, financer les entreprises en phase de démarrage des secteurs Internet et mobile. Ils ouvriront leurs porte-monnaie, mais aussi leurs carnets d’adresses à des dizaines de start-up dans les deux ans qui viennent. Un sacré coup de pouce pour démarrer !http://pro.01net.com/editorial/396406/six-pointures-du-web-creent-un-fonds-dinvestissement-pour-les-jeunes-pousses/

 

ISAI est un réseau de Business Angels composé d’entrepreneurs et de managers du secteur Internet et Mobile.
ISAI a été créé par des entrepreneurs comme Orianna Garçia (Caramail), Piere Kosciusko-Morizet (PriceMinister),
Tariq Krim (Netvibes), Ouriel Ohayon (TechCrunch); Geoffroy Roux de Bezieux (VirginMobile), Stéphane Treppoz
(Sarenza). D’autres entrepreneurs comme Isabelle Bordry (ex Yahonn), Pascal Chevalier (Netbooster), Oleg Tscheltzoff
(Fotolia), Laurent Sorbier (ex Conseiller NTIC- nouvelles technologies de l’information et de la communication-du 1er Ministre) nous ont immédiatement rejoint, et de nombreux autres sont en cours.
http://vouloirdire.com/resources/France-Angels—FLASH-N-23.pdf

 

 

Janvier 2009 :

"L’Elysée a annoncé le 15 janvier la nouvelle composition de son gouvernement. Ce mini-remaniement s’est fait sans grosse surprise, à part du côté du ministère de l’Ecologie. Nathalie Kosciusko-Morizet a dû laisser son poste pour celui de secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique. Toutes les rumeurs annonçaient pourtant Bruno Retailleau à ce  poste. Pour l’heure, aucun nom n’a été dévoilé pour le remplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet à l’Ecologie." Illustration de l’Elysée: Fotolia. http://www.developpementdurable.com/politique/2009/01/A731/nathalie-kosciusko-morizet-quitte-lecologie-pour-le-numerique.html

 

 

Mars 2009 :

Nathalie Kosciusko-Morizet est secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique. Son frère, Piere Kosciusko-Morizet, est président d’un lobby de l’industrie numérique. Les deux ne feront jamais bon ménage. Reste une solution, la démission. Mais pour qui ? …
http://www.linformaticien.com/mobiles/id/5994/categoryid/9/nkm-ou-pkm-l-un-des-deux-doit-partir.aspx

 

Mars 2011 :

Mercredi 30 mars au soir, l’Acsel, l’association de l’économie numérique, organisait la deuxième édition des Acsel du numérique …
Pierre Kosciusko-Morizet, président de l’Acsel, su, de son côté, associer rapidité, sobriété et salutaire décontraction.
Tout comme Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, venue lire son texte …

Les gagnants ? Le PMU pour l’e-transformation, Fotolia pour le prix « pure player » (en français dans le texte…)
et Monservicepublic.fr pour celui des services publics et collectivités locales. Le jury s’est donc attaché à la performance,
tant pis pour les grincheux qui pourraient remarquer que le PMU vit de la passion du jeu et que Fotolia, base de données d’images, commercialise à vil prix le travail des photographes, mettant en péril la fonction de photo reporter, tout en s’enorgueillissant de lutter contre la reproduction illicite de photos volées sur Google images…  http://blog.usinenouvelle.com/high-tech/tag/pierre-kosciusko-morizet/ Article de Patrice Desmet

 

 

En 2012, le fonds américain KKR investit 150M$ pour prendre la moitié du contrôle de FOTOLIA.

 

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Le système "star-up" appliqué au développement d’un microstock est une sorte de machine de guerre financière qui casse plus d’emplois qu’il n’en crée,  les dégâts collatéraux sont importants et violents (vont-ils jusqu’à s’en amuser et à se frotter les mains de la casse du droit d’auteur ? Une sorte de jouissance du riche ?), le but ultime : se faire le maximum de fric le plus vite possible et sans s’encombrer d’obligations juridiques (CPÏ), sociales (versement de charges à l’Agessa) et fiscales (versement de la tva à l’Etat, qu’en est-il?) via un siège offshore (Au large) et autres ficelles.

Ce "modèle" économique, celui du microstock, modèle hors la loi, brise nos vies d’auteur, vies créées sur le long terme, sans aides d’aucune sorte ! De plus certains politiques de droite, par "électoralisme-populiste",  nous bavent dessus et nous  insultent en parlant d’ "assistanat" de manière à culpabiliser ceux qui qui s’en trouvent  réduit à rendre des comptes pour toucher les clopinettes du RSA.

C’est le monde à l’envers !

 

 

 

 

Auteur libre de droit !

 

Photo de Joe. Un photographe promotionne son système de diffusion gratuite de photos  pour la presse dans le bureau presse  de la fête maritime DZ 2006, une offre toujours valable en  2011 …

 

Une nouvelle profession : auteur en libre de droit !

 

Comment fait-on pour céder des droits (en conformité avec le droit français, le CPI) sur des sujets comme des fêtes maritimes, ou autres, quant des photographes donnent leurs photos en "libre de droits" jusqu’au format 1/2 page ? 

Faites moi un dessin !

Qu’est ce qui peut amener des photographes (qui peuvent même pousser le bouchon de la duplicité jusqu’à être membre d’organisations d’auteurs !) à montrer leur "talent" de manière  aussi explicite pour le "libre de droits", alors qu’ils connaissent parfaitement les textes sur le droit d’auteur ? Quel est le but d’une telle forfaiture ?

- Avoir un book presse qui jette pour obtenir des commandes d’entreprises ?

- Coller aux désideratas des organisateurs qui arrosent gratuitement la presse pour assurer la promo de leur manifestation (photos que l’on retrouvera en pagaille signées DR dans le supplément d’un journal local, "une caricature" de DR, …) ?

- Avoir la commande de la couverture de la manifestation (plus des avantages : bureau personnel avec connexion internet, zodiac à disposition, …) ?

- Eradiquer toute concurrence éventuelle avec le système de nivellement du "libre de droit" (celui du degré zéro de la photographie d’auteur ! Celui du mépris le plus total pour la notion d’auteur !) ?

Envoyer "la" bonne réponse au Service Jeux de Grenouille Niouzes, le gagnant aura droit à un séjour illimité 100% libre de droits au pays des Fauxtographes …

 

Ce genre de pratique misérabiliste nombriliste élitiste en panne,  légitime l’existence du "libre de droits microstock" et autres DR de mes deux !

Vous piétinez les plus fragiles des auteurs avec ces pratiques qui promotionne le n’importe quoi (c’est un euphémisme !) !

Vous décribilisez la profession d’auteur-photographe !

Vous essayer de garder la tête hors de l’eau tout en ayant les pieds sur les épaules de ceux qui sont déjà sous l’eau (méfiez vous : on a peut être des branchies), pratique irresponsable d’une élite  …

 

Vous êtes sur un site qui a des branchies … gre gre …

 

 

 

 

Photos “gratuites libres de droits en toute légalité” …

 

Un colloque sur le thème : "Nouvelles perspectives pour les photographes professionnels" s’est déroulé au Palais du Luxembourg (Sénat), les 29 et 30 mars dernier. Colloque organisé par l’école de photo Louis Lumière à Paris.

La page du colloque : http://www.ens-louis-lumiere.fr

le Mardi 30 mars 2010 a eu lieu une intervention très intéressante sur le thème :

Le devenir des droits d’auteur pour un photographe auteur

On peut l’écouter ici
http://www.ens-louis-lumiere.fr/fileadmin/MP3/colloquesenat/3008trmartin.MP3

 

Extraits, le passage avec un avocat spécialisé en propriété intellectuelle, Maître Jean Vincent (vers 50% de l’enregistrement) :

"… le libre de droits … on ne peut pas faire plus cynique, non seulement on crée un modèle économique qui consiste à supprimer la valeur des photographies … mais en plus on l’appelle "libre de droits"…  c’est comme si pour développer l’économie française on proposait de créer du libre de droit en matière sociale … comme çà on pourrait faire travailler les gens libre de droits ! …

les plateformes de libre de droit , on leur fait signer des contrats aux auteurs … mais un principe de droit du travail, par exemple le bénévolat, dans la sphère commerciale, c’est quoi, c’est un travail dissimulé, c’est du délit, vous avez beau faire signer à quelqu’un … " je suis d’accord pour travailler bénévolement …" c’est quoi ? C’est du travail au noir, c’est un délit …

le libre de droits en ce qui concerne les photographies c’est un délit, pour deux raisons, la première, c’est que l’appellation "libre de droits", elle est incompatible avec le CPI, c’est une appellation fautive, mensongère. Deuxièmement , les conditions financières qui sont prévues sont de l’ordre en moyenne de 0,5 euros par unité [ pour utilisations sur tous types de supports, sur le monde entier, et sur une durée illimitée], donc le prix par unité est nul … Le Code civil nous aide dans cette situation … par exemple, une part sociale d’une société, sans prix réel et sérieux, est nulle, et cette nullité est absolue, c’est à dire qu’un tiers au contrat, par exemple l’UPP (Union des Photographes Professionnels), peut agir en nullité de tous les contrats passés par Fautolia et autres, parce qu’il n’y a pas de prix par unité vendue …

Et troisièmement, les professionnels, édition, presse, corporate (le libre de droits au bénéfice des entreprises en France, c’est monstrueux ) et bien figurez-vous que les professionnels, dans la jurisprudence c’est très clair, ils ont une obligation de vérifier que les droits qui leur sont cédés par un cessionnaire … ont bien été acquis licitement par celui-là, çà veut dire que si je suis par exemple Télérama, j’acquiers une image libre de droits, je suis chargé de vérifier que les conditions pratiquées par la plateforme sont conformes au CPI …  les professionnels, édition, presse, agence de pub … confrontés au droit d’auteur en permanence, ne peuvent pas acquérir des photos "libre de droits" licitement, c’est une évidence … le libre de droits cause des dégâts énormes pour les photographes … tout le monde a intérêt à faire cesser ces pratiques qui sont destructrices du droit d’auteur …"

 

 

 

Autre colloque en vue :  " l’originalité en photographie "
Lundi 31 mai 2010 au Palais du Luxembourg à Paris.
Organisé par l‘Union des Photographes Créateurs et la Société des Auteurs des arts visuels et de l’image Fixe
Programme de la journée.
Accès au colloque : sur réservation avant le 17 mai.

 Le cynisme permanent, le mépris total des auteurs, je dirais même  : la jouissance en négatif des adeptes du libre de droits , adeptes de la médiocrité sociale (celle du nivellement par le bas) à largement et suffisamment perdurer !

 

CPI : Code de la propriété intellectuelle

Guide à l’usage des photographes et des utilisateurs des photographies

 

 

 

 

 

Appel pour des Etats généraux de la photographie

” Dans un contexte de crise globale, les auteurs photographes sont plus que menacés. Photographie “libre de droit”, photographie signée “DR”, baisse des prix, remise en cause du Code de la Propriété Intellectuelle, demande de cession de droit abusive par les éditeurs, les grands groupes de presse, mais aussi par les administrations publiques et parapubliques, etc. sont autant de problèmes rencontrés par la profession.”

Signez l’appel : http://petitions.upc.fr/appel.php?petition=1

Les politiques qui ont signé l’appel : (avril )

Jean-Luc BENHAMIAS, député européen

Marie-Christine BLANDIN, sénatrice, secrétaire de la commission des affaires culturelles

André  CHAPAVEIRE, vice-président du conseil régional Auvergne

Bernard FARION, vice président du conseil régional Centre

Hélène FLAUTRE, député européenne

Alain HAYOT, vice président du conseil régional PACA

Henri JIBRAYEL, député

Jack LANG, député

Alain LIPIETZ, député européen

Noël MAMERE, député

Ivan RENAR, sénateur du Nord

Marie-Line REYNAUD, député

Dominique TIAN, député

Pour des Etats généraux de la photographie

Un entretien avec Frédéric Buxin, photographe professionnel et Président de l’Union des Photographes Créateurs (UPC) sur le blog :

Déclencheur.com

10685 signatures pour l’apppel à des Etats généraux de la photographie au 13/04/2009 à 22HO6 !

Dans un contexte de crise globale, les auteurs photographes sont plus que menacés.
Photographies “libre de droit”, photographies signées “DR”, baisse des prix, remise en
cause du Code de la Propriété Intellectuelle, demande de cession de droit abusive
par les éditeurs, les grands groupes de presse, mais aussi par les administrations
publiques et parapubliques, etc… sont autant de problèmes rencontrés par la profession.

Signez l’appel:

http://petitions.upc.fr/appel.php?petition=1

La revue des feuilles de Madame la Marquise

 

Un monde sans auteurs

La com made in USA in Mayenne

Ce matin je reçois "Magazine Santé active le magazine des assurés sociaux mayennais", page 3, l’ours du magazine, la signature des photos : – Getty images (USA) – Photodisc : société US de diffusion de photo "libre de droit", rachetée par Getty images en 1998. – Et 2 sociétés françaises de diffusion de photos "libre de droit" (Reprise du "modèle" US).

Dans un café je feuillète 1 gratuit mayennais qui vends des espaces , 1 pleine page de pub pour le cinéma le Vox du Pays de Mayenne, photo genre "amateur-presse bouton", photo non signée (photo gratuite). Je vais sur le site d’un journal local, je tombe sur l’inévitable rubrique qui invite l’internaute à envoyer ses photos (Aliénation des droits du photographe amateur au profit de la société éditrice. Système du crowdsourcing : alimenter gratuitement le support de sa société commerciale avec les travaux des amateurs : engranger du contenu gratuit sur le dos des amateurs). Je vais sur le site d’un autre journal local, je tombe de nouveau sur une rubrique du même type. Faut-il également envoyer le texte qui va avec? Payer l’hébergement? Payer l’imprimeur pour la version papier ? Je vois la brochure du festival Reflets du cinéma – festival financé par la conseil général et autres nombreux partenaires – : "conception et mise en page", réalisée par un bénévole (Un Saint bénévole), pas de crédit photo, excepté l’inévitable Getty images (?). Les cinéastes sont des auteurs, les photographes qui shootent sur les tournages sont des ? Ils n’existent pas !

La liste pourrait être très longue.

Sur le magazine de février 2009 du Conseil général de la Mayenne, je vois la signature Corbis (à défaut de voir celle de Getty images, Corbis est la multinationale américaine de l’image concurrente de Getty images, Getty images qui appartiens à un fonds spéculatif américain) et plus loin, page 6, le cantique réitéré sur l’emploi : "… renforcer les solidarités envers les plus démunis, de soutenir l’activité économique et de préserver l’emploi…" (Droite). "…la prise en compte des besoins en matière d’emploi, de solidarité et d’écologie …pour que chaque Mayennais et chaque Mayennaise puissent aller de l’avant". (Gogoche unie).

Quelle place pour les pros de l’image, quelle place pour les auteurs, dans ce système de recherche systématique du coût le plus bas , de recherche de la gratuité ? De quelles "solidarités" s’agit-il quant un service com (d’une structure publique, financée par le public, par les mayennais, par l’Etat) achète des photos à une multinationale américaine ? "Aller de l’avant" ? C’est à dire ? Faire des opérations de com, main dans la main avec le service com d’une multinationale de l’eau pour se faire mousser sur la presse locale ? Utiliser de manière systématique des photos gratuites bas de gamme ? Bricoler des mises en page, des sites web, … ? Boycotter de manière quasi systématique les auteurs ? Celle d’ "Aller de l’avant" à la caisse de la CMU avec une agent de la sécu qui aura l’amabilité de vous proposer le "magazine santé active" avec ses images stéréotypées libre de droit ? Celle d’ "Aller de l’avant" vers les joies du RSA ? Avec comme possibilité de "réinsertion sociale" celle de faire des photos gratuitement dans une assoc ? Au mieux celle de faire éventuellement de la photo au kilo pour toutes utilisations (le commanditaire les utilisent pour tout types de supports à sa convenance et les diffusent gratuitement pour la presse et l’édition, sans aucun versement de droits d’auteur au photographe, système qui reviens à fonctionner comme le " libre de droit ").

 

Dans ce système on fait appel à vos services si vous êtes rentable et pas cher(photos au kilo) , çà ne vole pas plus haut que çà. Au mieux être utilisable pour des photos au kilo et dans tous les les cas jetable.

Que diriez-vous messieurs, mesdames, si du jour au lendemain, votre patron vous faisait travailler pour rien ? Vous descendriez certainement dans la rue, non ! Que diriez vous si du jour au lendemain, messieurs les biens installés, bien ancrés, on vous supprimait votre retraite ?

Votre "modèle" est celui d’un monde désespérant, un monde sans auteurs, celui du nivellement par le bas et de la production d’une société duale, vous produisez, toutes pratiques cumulées, de l’exclusion sociale !

 

Commentaires reçus (ancienne version de Grenouille niouzes) :

Be n cé moi a écrit le 07/03/2009 à 19h39
et quant tu te permets la moindre critique sur les bénévoles (qui nous bouffent la vie quant ils touchent à la com) et ben t’es un facho !
H from Laval a écrit le 07/03/2009 à 17h24
" photos au kilo pour toutes utlisations ", via des photothèques institutionnelles, genre CRT, qui ont passé des accords avec un important groupe de presse , à la demande (intéressée de ce dernier), but : diffusion gratuite des photos pour les rubriques tourisme des supports du groupe, pratique déjà bien ancrée, qui en l’occurence à fait l’objet d’un contrat. Lamentable !
Marie a écrit le 04/03/2009 à 08h30
Concernant l’hébergement des sites de presse classique (presse papier), on paye effectivement l’hébergement de leurs sites, puisque l’Etat verse de substantielles aides pour leurs sites internet.
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