Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

Pataphysique

Comment réussir de bonnes frites ?

Cynthia Fleury philosophe

 

La fin du courage
Cynthia Fleury
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Fayard, mars 2010.
Le livre de poche, septembre 2011.

 

 

Présentation de l’éditeur :

Chaque époque affronte, à un moment de son histoire, son seuil mélancolique. De même, chaque individu connaît cette phase d’épuisement et d’érosion de soi. Cette épreuve est celle de la fin du courage. Comment convertir le découragement en reconquête de l’avenir ? 
Notre époque est celle de l’instrumentalisation et de la disparition du courage. Mais ni les démocraties ni les individus ne peuvent en rester à ce constat d’impuissance. Nul ne résiste à cet avilissement moral et politique. 
Il s’agit de surmonter ce désarroi et de retrouver le ressort du courage, pour soi, pour nos dirigeants si souvent contre-exemplaires, pour nos sociétés livrées à une impitoyable guerre économique. Le plus sûr moyen de s’opposer à l’entropie démocratique reste l’éthique du courage et sa refondation comme vertu démocratique. 
Dans cet essai enlevé, Cynthia Fleury rappelle qu’il n’y a pas de courage politique sans courage moral et montre avec brio comment la philosophie permet de fonder une théorie du courage qui articule l’individuel et le collectif. Car si l’homme courageux est toujours solitaire, l’éthique collective du courage est seule durable.

Chercheur associé au Centre d’histoire de la philosophie moderne du CNRS, Cynthia Fleury enseigne à l’Institut d’Études Politiques de Paris et à l’American University of Paris. Elle a écrit plusieurs livres, dont Métaphysique de l’imagination (Éditions d’Écarts, 2000), Pretium Doloris (Pauvert, 2002), Dialoguer avec l’Orient (PUF, 2003) et Les Pathologies de la démocratie (Fayard, 2005).

 

 

Le courage n’est pas tout  fait mort. Il y a toujours des individus et des actes courageux. Après, tout l’enjeu est de passer du geste isolé à l’action collective pour parvenir à imposer des sujets sur l’agenda politique. Sinon les courageux se révèlent vite sacrifiés. Construire une éthique collective du courage, voilà le défi. Il faut créer des majorités qualifiées citoyennes. En France, à l’origine de mouvements tels que l’Appel des appels, le collectif Sauvons la recherche, l’association Zéro de conduite, il y a souvent des individus qui ont eu le courage de dire non et de s’organiser. Idem pour le collectif des Enfants de Don Quichotte. Lorsque ce mouvement a commencé, personne ne pensait qu’il soulèverait un élan tel qu’il conduirait au vote d’une loi sur le droit opposable au logement: La loi reste encore inappliquée et inefficace. Mais le courage, c’est le pari du temps long.

Plus une démocratie est moderne et adulte, plus on a l’illusion que les choses fonctionnent toutes seules. Mais rien n’est plus faux. La démocratie ne connaît pas le statu quo. Elle est le fruit d’une force constante entre des forces progressistes et des forces rétrogrades qui s’affrontent. Le combat est permanent. Ce qui veut  dire qu’il n’y a pas d’acquis : dès que vous baissez la garde, vous perdez du terrain.  En ce sens, il existe un  caractère fortement déceptif de la démocratie qui peut créer une forme de ressentiment de la part du peuple. Et cela constitue une aubaine pour les mouvements populistes de droite, les idées xénophobes ou nationalistes. Campus, le journal de l’Université de Genève.

 

 

 

Video Cynthia Fleury sur RMC, interview pour "La fin du courage".

 

 

 

 

Jacques Attali révolutionnaire

 

Survivre en période de crise :

 

 

C’est de l’imagination rebelle et de la mise en question que se nourrit la capacité à débusquer les vrais problèmes et à trouver les vraies solutions, en conséquence, chacun doit être prêt à se révolter contre toute décision qu’on prétendrait lui imposer, à militer, à faire grève, à s’opposer par tous les moyens à des options qui mettraient en jeu sa survie et celle de ses valeurs. En particulier à rejeter une solution de la crise économique qui ne ferait que renforcer le système financier en place, à refuser un suicide écologique,  à s’opposer à l’explosion de la misère. Jacques Attali. Sept leçons de vie. Survivre aux crises. Le livre de poche 2010.

 

 

Le révolutionnaire Jacques Attali est Président de Planetfinance, membre du Conseil d’administration du Musée D’Orsay, membre du Club le Siècle … 

Et viva la revolution ! Entre le carpaccio de Saint-Jacques et le carré d’agneau au restaurant du Club le Siècle … avec l’élite française, çà va péter …

 

 

 

 

Ambrose Bierce

 

 

 

La presse est souvent considérée comme le garant de la moralité publique. Pour quelle raison? Pour la raison qu’ elle papote de manière vague et générale à propos de la corruption officielle et proteste faiblement contre la malhonnêté privée.


Les journaux de cet Etat, comme la plupart des journaux partout ailleurs, témoignent d’une flagornerie toujours en éveil, … Il n’y a pas d’ignorance populaire trop profonde et obscure, de vanité ou de préjugé vulgaires trop déplaisants, de vice régional  trop abject qu’ils ne caressent dans le sens du poil.


Le journaliste local moyen sait fort bien que, même si ses lecteurs ne sont pas indignés par son concert de louanges, si mauvais soit-il, ils ne supporteront pas que des ânes leur fassent  la morale. Il écrit mal, mais il fait amende honorable en évitant les sujets interdits aux mauvais écrivains. Il a constaté que le grognement du lion est plus intéressant que le sifflement d’une oie. Il ne peut grogner, il ne siffle point, alors il caquette tout en voulant faire croire au public qu’il a pondu un oeuf.


La presse locale recherche un écrivain qui puisse être satirique sans offenser, spirituel sans rien dire d’exceptionnel et savant sans dépasser l’entendement de l’ignorant. Il ne doit pas avoir de préjugés, mais doit scrupuleusement respecter tous les préjugés d’autrui. Il ne doit pas aborder un sujet sur lequel deux hommes ne sont pas d’accord et ne pas ridiculiser un homme qui n’est pas emballé par le ridicule. S’il a du style, l’illetré le trouvera obscur; ses idées choqueront l’esprit superficiel. Dans les limites d’un profond respect pour l’ordre établi, il pourra se montrer aussi sarcastique qu’il le veut, sans jamais oublier qu’il vit dans un monde d’imbéciles, de courtisanes et de brigands qui n’apprécient guère qu’on leur règle leur compte à coups d’articles tranchants.

 


Ambrose Bierce, Mauvaises pensées, le cherche midi, 2003.

 

 

 

 

Les idéologues du flux numérique transnational

 

 

Ils sont les enjoliveurs de la « révolution numérique », de "l'image fluide", de "l'incroyable liberté de circulation des informations", les discoureurs, les intellectuels organiques,  ils ont tout compris, ils sont en mesure de tout interpréter, ils savent lire dans l'avenir avec leurs brillantissimes,  nouveaux, intéressants et beaux concepts, ils s'enthousiasment pour des merdres contemporaines qui consistent à voler des photos sur les sites de « partage » pour faire des montages, des carrelages arlesques, des tapisseries  vide de  sens, si ce n'est celui d'une soit disant "révolution numérique", concept vide et ressassé jusqu'à plus soif, ils iront jusqu'à passer la com des commerciaux-bizeness men de la photo de presse pipole-amateur  ou la propagande d'un microstock (sous forme d'interview). 

A être autant avec le vent dominant ils ont de l'avenir professionnel …

Ils ne sont pas sur le marché de la photo, ils ne subissent pas les conséquences sociales du dumping, des détournements du droit d'auteur, …. Le social, l' économie réelle, les difficultés, … c'est pas leur créneau,  ils parlent de notre monde sans en faire partie, ils sont dans le discours, celui qui consiste à légitimer leurs positions sociales … çà passe visiblement par l'accompagnement des tendances dominantes : les sites de "partage", les microstocks, la photo de presse amateur, … ceux qui leurs feront remarquer qu'ils se font précariser par le modèle transnational, ils leurs répondront en termes psychologisants (Problème personnel d'adaptation à la mondialisation, …).

 

 

 

 

L’originalité en photographie

 

Une nouvelle jurisprudence (?) (Est ce qu’ un tel jugement en appel fait jurisprudence ?) (voir le blog droit-et-photographie pour plus de précisions) suite à un procès gagné en appel, par un photographe (dont les revenus sont très bas, puisqu’il a bénéficié de l’aide juridictionnelle*), qui précise ce qui fonde l’originalité d’une photographie. Le procès portait sur le fait qu’une photographie avait été utilisée sans l’accord du photographe, et sans mention de son nom (photographie de feu d’artifice utilisée pour une affiche par le SCO d’Angers)… Si j’ai bien compris :

le fait pour un photographe (avec sa subjectivité, sa culture, sa biographie : tout ce qui compose sa personnalité) de déclencher à un moment plutôt qu’à un autre, le fait de choisir un cadrage (de composer son image) : sont constitutifs de l’originalité de la photographie qu’il réalise. 

Ce sont donc les bases, les fondamentaux de l’acte photographique,  qui sont consacrés,  comme étant constitutifs de la production d’une photographie originale, un photographe est un homme (ou une femme) avec une personnalité,  un rapport au monde qui lui est propre,  photographier une chose, même banale,  c’est produire une photographie originale de par le traitement subjectif de l’opérateur, de par sa personnalité.

Une mauvaise nouvelle, donc, pour tous ceux qui veulent nous mettre en position de lobotomisé censé faire du libre de droits, de faire des tofs au kilo, utilisable de manière infinie,  à leur pleine convenance, et moyennant des clopinettes.

On y parle également dans ce billet de contrefaçon, de droit  moral (droit à la signature), …
 

Si le photographe M. B. lié à cette affaire souhaite en parler sur ce site : grenouillenewsAROBASEfree.fr

 

 

 

* Cette aide peut aller jusqu’à 100% en cas de revenus très bas (inférieur à 929 €/mois), et vous avez droit également, toujours quand vos revenus sont faibles, à un premier RDV gratuit avec un avocat, voir avec le secrétariat de l’ordre des avocats de votre coin.

 

 

 

La démondialisation de Montebourg

 

 

Sur le Monde en ligne du 28.06 des extraits d’interviews avec Arnaud Montebourg :

 

La mondialisation, ce sont des quasi-esclaves au Sud et des chômeurs au Nord …paysans chinois qui n’ont pas le droit de se syndiquer … qui sont en compétition avec nos ouvriers européens qui ont eu deux siècles de luttes sociales pour se protéger, et dont on détruit la protection sociale ?

… la mondialisation a appauvri tous les salariés et enrichi tous les actionnaires. Voilà pourquoi ce que je défends, avec des penseurs du Sud dans le projet de démondialisation, vise à rehausser les salaires et diminuer les dividendes, à préférer le marché intérieur plutôt que l’exportation, la protection de l’environnement et des droits sociaux des hommes plutôt que le dumping environnemental et social …

"En matière financière, je suis pour qu’on installe des gendarmes et des radars sur les routes de la finance. En matière industrielle, je suis pour qu’on protège les créations, les brevets, les idées qu’un pays comme le nôtre peut générer. En matière culturelle, je suis tout cela à la fois : pour l’existence de règles, car le droit d’auteur doit être protégé, il appartient à notre tradition politique et juridique… Article intégral.

 

 

Votez pour la démondialisation ! : La République plus forte que la mondialisation
Arnaud Montebourg, Emmanuel Todd (Préface).
Flammarion (25 mai 2011).  86 pages, 2 euros.

 

 

La mondialisation a fabriqué des chômeurs au nord et augmenté le nombre de quasi-esclaves au sud, détruit les ressources naturelles partout, donné le pouvoir aux financiers et retiré aux peuples les moyens qu’ils avaient conquis de s’autodéterminer.

 

Quatrième de couverture : Vous faites partie de ces millions de Français qui ne vivent que de leur travail ou aimeraient en vivre. Pour vous, le quotidien de la mondialisation c’est la désindustrialisation, la précarité, l’appauvrissement et le déclassement, l’explosion des inégalités, la destruction des services publics, la montée de la dette, les délocalisations… Pour lutter contre ces fléaux, une seule solution : la démondialisation, véritable remise à l’endroit d’un système devenu fou. La démondialisation vous concerne. Car c’est la protection des travailleurs du Nord et du Sud, la préférence pour les salaires et la protection sociale plutôt que les dividendes boursiers. C’est la conversion écologique du système productif et la révolution industrielle verte, le retour des usines en Europe et la reprise en main de notre destinée. Les primaires de la gauche, les 9 et 16 octobre prochains, sont l’occasion de faire ce choix : alors, votez pour elle !

 

Montebourg s’inspire de la démondialisation du penseur philippin Walden Bello et s’appuit sur des travaux de démographes comme Emmanuel Todd, et  d’économistes comme Patrick Artus et Jacques Sapir.

 

Une alliance de créateurs (entrepreneurs, chercheurs, producteurs, inventeurs) contre les spéculateurs.

Le cycle fou de la mondialisation est un puits sans fond, une machine déréglée dont le carburant est de trouver sans cesse des plus pauvres et des plus dociles

 

 

Blog Arnaud Montebourg

Son site pour les primaires du PS

 

 

 

Bouffer l’autre

 

 

Un système commercial ultra-concurrentiel, le système microstock, système entre les mains de sociétés de capital investissement, qui entre en concurrence avec le même système, çà donne des choses un peu spéciales quant elles se traduisent via des opérations de com (pleines pages de pub depuis des mois, des deux microstocks qui dominent le marché en France, sur des magazines de design, de webdesign, …).

 

Pour se démarquer, le microstock, qui essaie de prendre des parts de marché à l’autre (notamment sur l’Europe), parle de photos à partir de 0,76€, soit 0,01 cent de plus que l’autre ! Y’a des publicitaires qui sont vraiment plein de talent ! Où trouvent-ils autant d’idées géniales?

 

« Des images libre de droits exclusives » ? C’est de l’humour ?

 

Mise en scène d’un graphiste, utilisateur de photos « libres de droits » à prix cassés, c’est effectivement un usage très répandu chez les graphistes free lance, studios graphiques, agences de com. Les graphistes en free lance qui produisent leurs superbes créations avec des tofs « pas chères » bouffent la vie des photographes pros et ces graphistes se font de leur côté bouffer leur vie par les vecteurs « libres de droit » des microstocks, vecteurs produits au km dans les pays de l’est, entre autres.

 

Une économie dont les acteurs s’entredévorent, duplicata de l’économie des microstocks où le but est de dévorer l’autre !

 

Ce système est devenu prépondérant, les produits des microstocks sont omniprésents sur toutes sortes de supports de com, dans le privé comme dans le public, on nage dedans en continuité.

 

Dans quelle société sommes nous ? On peut encore utiliser le terme « société » quant des acteurs se donnent comme perspective celle de bouffer l’autre ?

 

 

Pollution visuelle à Paris

 

 

 

Le net, au fil des jours, lève le voile sur le fonctionnement de cette domination dont la clé est notre système de captation des richesses par un petit groupe, un fonctionnement économique moralement et mathématiquement condamné. Gilles Bonafi.

 

 

 

 

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