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Correspondant local de presse : pas de politique, pas de polémique !

 

LE QUOTIDIEN D'UN " O.S " du journalisme.
L' édifiant témoignage d'un correspondant de presse locale.
Jean Pierre Raison.

En librairie ou directement chez l'editeur :
www.petitpave.fr

 

A la fin des années 80, Jean-Pierre Raison, chômeur en fin de droits, a dû accepter un " petit boulot " et rallier la cohorte nantaise de ces "OS." du journalisme que sont les correspondants locaux de la presse quotidienne régionale. Durant trois ans et demi, il a collaboré à Presse Océan, et " couvert " plusieurs quartiers de la ville de Nantes, l'équivalent d'un canton de 35 000 habitants. Cette activité journalistique, exercée comme travailleur indépendant, s'est révélée absorbante, et passionnante, mais fort peu rémunératrice. Sur un ton allègre, et dans un style imagé, tantôt lyrique, tantôt gouailleur, Jean-Pierre Raison nous livre ici un témoignage édifiant. Son récit, tour â tour émouvant, grinçant et drôle, sonne juste, et nous donne un vibrant aperçu de ce que font et vivent les quelque 30 000 correspondants locaux qui "usinent" dans nos journaux de province.

Jean-Pierre Raison, né en 1946 aux Herbiers, au cœur du bocage vendéen, vit à Nantes. Il a publié cinq romans.

 

Extraits :

 

Oui, j'ai fait partie de ces correspondants locaux de presse qui, selon leur «statut» (sans commune mesure avec celui des journalistes encartés ou des ouvriers syndiqués du Livre), sont assimilés à des travailleurs indépendants non salariés exerçant une activité dite libérale, à titre «accessoire», généralement en complément d'une activité principale, sauf s'ils sont à la retraite… ou sans emploi.
En 1988, ex-cadre d'entreprise devenu chômeur en fin de droits, j'ai dû accepter un «petit boulot», et rejoindre la cohorte nantaise de cette «piétaille» (des sans-grade, voire des va-nu-pieds) qui est à la gent journalistique ce que le vin de pays est au grand cru classé…

… si le rôle et les conditions de travail du correspondant local de presse sont des thèmes qui s'avèrent dignes d'intérêt, ce sont aussi des sujets qui pourraient se révéler inquiétants. Car le jour où cette «piétaille» s'éveillera, les patrons de nos journaux de province auront du souci à se faireSource.

 

 

  … il se souvient encore de l'ordre que lui asséna son rédac chef : «Pas de politique, pas de polémique

 

Qu'est ce qu'un CPL ?

Correspondants de presse : les parents très pauvres du journalisme

CLP Otages de la démocratie

Corres 69

Corres 34

Corres 72

Xiberoland ex CLP

 

 

 

 

Pas de politique, pas de polémique = travail de relais de la com des pouvoirs en place (pouvoir économique, politique, et même religieux), au mieux,  seul le rédac chef à droit d'avoir un avis, sur par exemple la prestation d'un politique, m'enfin, quant même, çà reste dans un cadre très policé (Un politique Président  de Conseil Général, c'est aussi un service de com qui communique en achetant des espaces sur des supports presse), on n'est pas là pour analyser, pour penser, on est là pour servir, une presse de service, pleinement ouverte aux annonceurs économiques et institutionnels … Un service de com d'une ville lance une campagne sur l'eau du robinet (la thématique inévitable : l'eau du robinet est potable !) en relation étroite avec le service de com de la multinationale qui a la mainmise sur la distribution de l'eau de la ville : la presse locale embraye au quart de tour, en reprenant la com, voire en rajoutant une couche, aucune analyse, aucun back ground économique, aucune remise en question, on accompagne, on fait avec le système en place, d'ailleurs la multinationale, n'est-elle pas un excellent client potentiel pour l'achat d'espaces publicitaires, de même pour la ville, la multinationale n'est-elle pas un très bon sponsor pour financer des concerts l'été, des concerts gratuits pour le bon peuple qui paye si gentiment les factures imbuvables de l'eau dite "potable".

Aucune avancée démocratique avec ce système très bien installé, plutôt une sorte de léviathan anti-démocratique, une régression démocratique doublée d'une exploitation des contributeurs que sont les localiers.

 

 


Ambrose Bierce

 

 

 

La presse est souvent considérée comme le garant de la moralité publique. Pour quelle raison? Pour la raison qu’ elle papote de manière vague et générale à propos de la corruption officielle et proteste faiblement contre la malhonnêté privée.


Les journaux de cet Etat, comme la plupart des journaux partout ailleurs, témoignent d’une flagornerie toujours en éveil, … Il n’y a pas d’ignorance populaire trop profonde et obscure, de vanité ou de préjugé vulgaires trop déplaisants, de vice régional  trop abject qu’ils ne caressent dans le sens du poil.


Le journaliste local moyen sait fort bien que, même si ses lecteurs ne sont pas indignés par son concert de louanges, si mauvais soit-il, ils ne supporteront pas que des ânes leur fassent  la morale. Il écrit mal, mais il fait amende honorable en évitant les sujets interdits aux mauvais écrivains. Il a constaté que le grognement du lion est plus intéressant que le sifflement d’une oie. Il ne peut grogner, il ne siffle point, alors il caquette tout en voulant faire croire au public qu’il a pondu un oeuf.


La presse locale recherche un écrivain qui puisse être satirique sans offenser, spirituel sans rien dire d’exceptionnel et savant sans dépasser l’entendement de l’ignorant. Il ne doit pas avoir de préjugés, mais doit scrupuleusement respecter tous les préjugés d’autrui. Il ne doit pas aborder un sujet sur lequel deux hommes ne sont pas d’accord et ne pas ridiculiser un homme qui n’est pas emballé par le ridicule. S’il a du style, l’illetré le trouvera obscur; ses idées choqueront l’esprit superficiel. Dans les limites d’un profond respect pour l’ordre établi, il pourra se montrer aussi sarcastique qu’il le veut, sans jamais oublier qu’il vit dans un monde d’imbéciles, de courtisanes et de brigands qui n’apprécient guère qu’on leur règle leur compte à coups d’articles tranchants.

 


Ambrose Bierce, Mauvaises pensées, le cherche midi, 2003.

 

 

 

 

Cyber lumpen-prolétariat

Vie moderne
Retour au XIX ième siècle

Les journalistes web des médias trad
“Quant aux conditions de travail, je crois que les directions ne misent pas sur le salarié car elles savent pertinemment qu’il tiendra le ryhtme 4/5 ans tout au plus.
Quel est l’intérêt alors pour elle d’investir en salaire et en formation ? Nous avons un profil de cadre, des responsabilités et un stress de cadre, mais le revenu ne suit pas. C’est le règne de la précarité. »
Suite

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“… les horaires étendus au maximum, la paye fixée au minimum. Dans les usines, les travailleurs sont réduits à l’état de machines humaines. Des hommes de trente ans en paraissent soixante…
Aux Etats Unis le capitalisme sauvage règne; les entrepreneurs comme Carnegie et Rockfeller en sont les rois. Le bas de l’échelle est considéré comme une masse interchangeable, les hommes comme de simples outils de chair: lorsqu’ils sont usés ou cassés, on les remplace, point. Les syndicats? Ils n’existent pas. De droit du travail, pas plus. ”

Jack London
Jennifer Lesieur
Tallandier, 2008.

 

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