Dérive sécuritaire, décret big brother, surveillance des internautes
Un décret publié au Journal Officiel le 1er mars dernier, impose aux fournisseurs d’accès internet, aux hébergeurs, prestataires de services web et de réseaux sociaux, à conserver durant un an de nombreuses données personnelles, le but est de « permettre l’identification de toute personne physique ou morale ayant contribué à la création d’un contenu mis en ligne ». Bienvenue chez Big Brother !
Dans un État de droit, on ne place sous surveillance que les individus soupçonnés d’avoir commis un crime ou un délit. Dans les démocraties qui se fissurent avec le sécuritarisme : tout citoyen deviens un suspect en puissance.
Nous sortons du cadre de la légalité républicaine.
En juillet 2001, le Parlement européen s’était opposé à la conservation des traces de connexion, au motif que cela reviendrait à “donner carte blanche dans l’intrusion dans la vie privée des citoyens, en dérogation des droits de l’homme et des libertés fondamentales“.
Entre temps, il y a eu les attentats du 11 septembre 2001. La lutte anti-terroriste est devenu une sorte d’horizon liberticide ne pouvant être remis en cause …
Historique et analyse de cette dérive sécuritaire sur le blog Owni.fr
Rétention de données : le décret Big Brother publié au JO
La France parmi les pires nations d’Europe en matière de libertés individuelles
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Sécuritarisme et réforme de la Psychiatrie :
Appel contre La Nuit Sécuritaire
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