Aidons les riches à traverser la crise !
La richesse mondiale est en grande partie produite et échangée offshore !
Le manque à gagner avec les finances à l’abri dans les paradis fiscaux posent des problèmes pour financer les services sociaux et les investissements publics.
Les banques et entreprises multinationales : 4 706 filiales dans les paradis fiscaux pour les cinquante plus gros groupes européens.
Le CCFD-Terre solidaire publie un rapport (7 décembre dernier), «L’économie déboussolée : multinationales, paradis fiscaux et captation des richesses», sur la présence des sociétés françaises dans les paradis fiscaux (les espaces "off-shore"), sur les décalages entre l’économie réelle et les indicateurs qui guident le G20, …
- poids ds l’économie mondiale de la présence des transnationales (France et autres pays) dans l’off-shore : 11 000 milliards de dollars d’actifs avec 2,5 millions de sociétés écrans. Ces sociétés ont le mauvais goût de demander toujours plus d’efforts fiscaux aux pays qui souhaitent les recevoir, ce qui entraîne une compétiton entre les pays qui cherchent à les satisfaire.
- La délocalisation des richesses créées par les entreprises sert de prétexte pour faire pression à la baisse sur les salaires dans leurs pays d’origine, via une situation artificielle de déficit …
- les consommateurs et les PME sont lésés par le off-shore, les Etats ont tendance à augmenter la fiscalité sur les petites et moyennes entreprises et à relever la TVA sur la consommation, afin de compenser les finances à l’abri dans les paradis.
En France, les multinationales du CAC 40 (qui ont toutes des filiales dans les paradis fiscaux) ne versent que 13% de l’impôt sur les sociétés, dans le même temps les PME sont imposés à 21%.
- 45% des sociétés off-shore sont enregistrées dans les îles vierges britanniques
- la moitié des transactions commerciales dans le monde transitent par les paradis fiscaux. Les multinationales européennes y sont toutes implantées, elles n’ont pas l’obligation de donner des explications sur l’activité de leurs filiales off-shore …
- Toutes les multinationales françaises y sont implantées : Ce sont les banques qui ont le plus de filiales offshore (BNP Paribas en compte 347 à elle seule, Crédit Agricole, Société Générale, Banque populaire -banque du secteur mutualiste!- Dexia, Banque Postale ). En dehors des banques : LVMH, Schneider Electric, PPR, France Télécom, Danone, Pernod, Cap Gemini, Danone, Total, Peugeot, saint Gobain, Carrefour, EDG, GDF, …) : 1 500 filiales offshore (Bermudes, Suisse, Malte, Panama, le Royaume-Uni, …).
Présentation synthétique du rapport
Résumé du rapport (en pdf)
Intégralité du rapport
Ce qui est en jeu, ici, c’est la souveraineté, la capacité de notre humanité à décider de son destin. A dicter la loi aux plus forts plutôt qu’à subir celle du plus fort. Jean Merckaert, co-auteur du rapport.
Les entreprises françaises aiment aussi les paradis fiscaux
Les entreprises françaises dans les paradis fiscaux
Heureux comme une entreprise du CAC40 qui ne paye pas d’impôt sur les sociétés !
Les paradis fiscaux
Christian Chavagneux, Ronan Palan
Editions La Découverte (2007).
Seulement 2.000 euros par an pour Serge Dassault, aidons ce pauvre -riche à surmonter la crise !
Aidons les à s’en sortir, avec par exemple un passeport pour l’économie numérique (plus rien à payer pour la com de leurs produits via des photos de microstocks, des flickers, des creative-common, … ). Et bien entendu, en supprimant l’ ISF, impôt injuste pour les pauvres riches, sans oublier de faciliter les procédures de licenciement … le tout dans "l’intérêt général" du pays, bien entendu …
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