paradis fiscaux
Avoirs français : 600 milliards d’euros dans les paradis fiscaux
600 milliards d’euros, en provenance de la France, dans les paradis fiscaux.
Perte fiscale, annuelle pour l’Etat français : 1/6ième du budget de l’Etat (l’équivalent du budget de l’éducation nationale), fuite de finances qui participe de mettre le pays à genoux. Des fortunes cachés pour 1/3 en Suisse … 150 à 200 000 d’hyper riches en France qui utilisent les paradis fiscaux …
En 2009, Nicolas Sarkosy a promis la fin des paradis fiscaux, où en sommes nous ?
Les paradis fiscaux ne se sont jamais aussi bien portés …
Source : Antoine Peillon sur France Info, 4 avril 2012.
Vidéo : Antoine Peillon, au coeur de l’évasion fiscale France Info.
Ces 600 milliards qui manquent à la France : Enquête au coeur de l’évasion fiscale.
Antoine Peillon. Seuil, mars 2012.
600 milliards d’euros : c’est la somme astronomique qui se cache depuis des décennies dans les paradis fiscaux, soit près de 10% du patrimoine des Français. Comment cette évasion fiscale massive a-t-elle été rendue possible ? Et pourquoi l’évasion de ce patrimoine fait-elle l’objet d’une telle omerta judiciaire, alors que les institutions de contrôle, la police, la justice, la douane, les services de renseignements, etc. en possèdent l’essentiel des preuves ? Quand on connaît la situation des comptes publics de la France, la question mérite d’être posée…Exploitant une somme impressionnante de données ultraconfidentielles, l’auteur de ce livre met pour la première fois au jour l’étendue, les circuits, les mécanismes secrets de cette gigantesque fraude fiscale. Il montre quelles techniques sophistiquées – et parfaitement illégales – utilise une grande banque étrangère pour opérer sur le territoire français, pour approcher les fortunes privées, celles du showbiz, du sport et des affaires. S’appuyant sur des témoignages exceptionnels, il révèle comment s’organise l’impunité de tous ceux qui participent à ce système qui soustrait à la France une part colossale de sa richesse nationale. Où l’on croise alors d’autres réseaux et circuits de financement, politiques cette fois…
La grande évasion : Le vrai scandale des paradis fiscaux. Xavier Harel. Actes Sud Editions (mars 2012).
Nicolas Sarkozy le répète comme pour s’en convaincre : “Les paradis fiscaux, le secret bancaire, c’est terminé.” Alertés par plusieurs scandales retentissants, au Liechtenstein et en Suisse, les pays membres du G20 ont lancé une offensive sans précédent contre ces territoires secrets. Mais rien n’a vraiment changé sous le soleil clément de ces oasis fiscaux. Ce livre est une plongée au cœur d’un système tout entier au service de l’évasion fiscale. Plus de 12 000 milliards de dollars continuent de dormir dans quelques soixante-dix “paradis” protégés par d’ingénieux banquiers jamais à court d’imagination pour dissimuler l’argent de leurs clients. Le secret bancaire est attaqué ? Qu’importe ! Les trusts anglo-saxons offrent les mêmes garanties d’anonymat.
Cette immersion en eau trouble révèle surtout que les plus gros consommateurs des paradis fiscaux ne sont pas les particuliers mais les entreprises. En logeant leurs bénéfices dans ces territoires, les multinationales réalisent des économies d’impôt colossales tout en continuant de bénéficier des infrastructures (éducation, santé, routes…) payées par le reste de la collectivité. En France, les entreprises du cac 40 sont deux à trois fois moins imposées sur leurs bénéfices que les petites et moyennes entreprises. Au Royaume-Uni, un tiers des sept cents premières sociétés du pays ne payent tout simplement pas d’impôt. Ces pratiques, souvent légales, sont à l’origine d’une profonde iniquité. Il ne faut jamais perdre de vue que ce qui n’est pas payé par Jacques l’est forcément par Paul. Si les paradis fiscaux sont une calamité pour les pays riches, la situation vire au cauchemar pour les pays en développement. Chaque année, 800 à 1 000 milliards de dollars quittent illicitement le Sud pour trouver refuge au Nord. Pour chaque euro d’aide qui rentre, c’est donc dix euros qui sortent.! La bataille des paradis fiscaux est loin d’être gagnée. Encore faut-il la livrer.
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En 2010 (derniers chiffres connus), 8 ,2 millions personnes vivaient en France en dessous du seuil de pauvreté … soit 954 euros (données de l’Insee, 2009). Parmi elles, figuraient 2,153 millions d’ enfants de moins de 16 ans, soit un enfant sur cinq… Suite sur Lemonde.fr : Pourquoi la pauvreté n’est pas un thème de campagne ?
Paradis fiscaux : la fraude à 100 milliards d’euros :
… l’association vient de dévoiler un « Pacte pour une terre solidaire : 16 propositions pour un monde plus juste ». Ce livret a été envoyé à tous les candidats à l’élection, leur demandant de se rallier à cette charte s’ils avaient l’intention de lutter contre la fraude fiscale. Tandis que Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly ont signé l’accord rapidement, l’UMP, le PS et le Modem, eux, se font attendre.
… Comment l’entreprise BNP Paribas explique t-elle la présence de 62 filiales au Luxembourg et 27 aux îles Caïmans ? … Total va payer cette année en France que 300 millions d’euros d’impôts malgré ces quelques 12 milliards d’euros de bénéfice. Il est temps de réagir, messieurs les politiciens ! …
Avocat, clients fortunés, paradis fiscaux
Quand Sarkozy l’avocat ne méprisait pas les paradis fiscaux :
"… Il y a à peine dix ans, un avocat français accompagnait parfois ses fortunés clients en Suisse, au bord du lac Léman. Nicolas Sarkozy traversait son désert politique, il avait alors repris sa robe d’avocat. Une autre vie, où le président français trouvait bien des avantages au paradis fiscal helvétique. Certains banquiers de Genève n’ont pas oublié…" . Article intégral sur Rue 89.
Les dominants n’ont jamais été aussi cyniques
18 000 milliards de dollars planqués dans les paradis fiscaux
Sur zebuzzeo :
… l’élite mondiale cache un montant presque incroyable d’argent dans les banques offshore. Selon les recherches choquante faites par le FMI, l’élite mondiale garde un total de 18 000 milliards de dollars des banques offshore. Et ce chiffre ne comptabilise même pas l’argent détenu en Suisse …
Sur lesnews.ca ;
La France n’aurait aucun souci financier si elle parvenait à résorber une partie de son évasion fiscale… les sommes placées dans les paradis fiscaux par les Français représentent cinq fois le déficit public du pays…
Où est la volonté politique d’en finir avec les paradis fiscaux ? (Lettre d’opinion de Philippe Castelnau adressée à la Tribune.fr).
Les paradis fiscaux : visite guidée (Interview de Gabriel Zucman).
“… un jovial, un consensus MP rurale qui a dirigé le parti socialiste pendant 11 ans …”
D’après Miss Angélique Chrisafis, correspondante à Paris pour le journal britannique The guardian (en date du 13 février 2012) , le candidat à l’élection présidentielle François Hollande a :
"… écarté les craintes de la droite politique à Londres qu’il serait dangereux pour la city. Il a dit qu’il n’était pas agressif, ni vu en France comme très de gauche, et sa volonté de réguler la finance n’était qu’ une reprise du discours de Barack Obama au Congrès. "On pourrait dire que Obama et moi avons les mêmes conseillers." Il a dit que sa position sur une nouvelle réglementation pour le secteur financier était en raccord avec "l’opinion publique" en Europe et était semblable à tous les autres candidats à la présidentielle française, y compris à droite avec Sarkozy.
Hollande, un jovial, un consensus MP rurale qui a dirigé le parti socialiste pendant 11 ans, devrait remporter l’élection présidentielle française en mai. Lors d’un rassemblement récent, il a nommé le "monde de la finance», comme son principal «adversaire», il était alors dans le cadre de la vaste campagne anti-banquier de tous les candidats à la présidentielle française, y compris celle des candidats sur sa droite. Son manifeste politique parle d’ augmenter les impôts sur les très riches, qui ont largement échappés à une grande partie de la charge fiscale française. Mais il est considéré comme un centre-gauche, social-démocrate modéré, dont les mains sont liées par la crise de la dette de la France et le trou béant dans les finances publiques. Son projet est le plus soft des candidats socialistes qui l’ont précédés et ne contiens même pas le projet habituel des socialistes d’augmenter le salaire minimum, mais uniquement celui de maîtriser le déficit public. Sa mesure la plus concrète sur les banques – une loi visant à séparer leur prêt-faire des affaires de leurs «opérations spéculatives» – sont déjà en cours d’examen au Royaume-Uni et les États-Unis, et Sarkozy l’a emporté sur Hollande en annonçant une taxe sur les transactions financières pour la France, ce que l’on l’on appelle la taxe Tobin ou taxe Robin des Bois.
Hollande a écarté le portrait fait de lui comme étant celui d’ un idéologue de gauche et a rejeté les comparaisons avec l’élection de François Mitterrand en 1981. "Les années 1980 ont été une époque différente. Les gens ont dit qu’il y aurait des chars soviétiques sur la Place de la Concorde. Cette époque est révolue, c’est de l’histoire. C’est normal, il y avait des craintes-là. Il y avait eu 23 ans de la droite au pouvoir, le froid était en guerre et Mitterrand a nommé des ministres communistes au gouvernement. Aujourd’hui, il n’y a pas de communistes en France. Ou pas beaucoup … la gauche était au gouvernement pendant 15 années au cours desquelles nous avons libéralisé l’économie et ouvert les marchés pour financer et les privatisations. Il n’y a pas pas de grande crainte… ".
Traduction approximative de Joe Labanane à partir de http://translate.google.fr/, si un "angliciste" souhaite améliorer la soupe (consensus MP rurale, leur prêt-faire des affaires, …) : grenouillenewsAROBASEfree.fr
Effectivement, on a eu le temps de s’apercevoir, depuis 1983, sous Miterrand et sous Jospin que la "gauche" au pouvoir a privatisé un max ! On le sent bien passer quant on paye la note de flotte véolia et autres, la note des poubelles, la note d’électricité, etc … merci la "gauche", merci la droite, … merci à tous …
Ailleurs sur le net :
Hollande, en se bouchant le nez ?
Parce que pour moi, l’enjeu politique est simple et limpide : ou on continue tout pareil en choisissant d’agrémenter
la grande sodomie libérale avec du gravier (droite traditionnelle fascisante) ou de la vaseline (gauche traditionnelle
en mode soumission à la Real Politik), ou alors, on change de braquet et on se décide pour un vrai projet de société.
En gros, le choix est : libéral (le PS et tout ce que qui est à sa droite) ou antilibéral (le Front de Gauche)… Suite sur le blog le Monolecte.
Les précaires dans la rue, les friqués en Belgique, en Suisse, …
Il n’est pas un cas isolé. Tous le disent : conseils en gestion de patrimoine, avocats fiscalistes, agents immobiliers spécialisés dans le haut de gamme. "Nous n’avons jamais vu autant de gens partir à l’étranger. Des clients qui redoutent les élections et craignent que ce soit pire après, quel que soit le vainqueur", témoigne un grand assureur français… Article Intégral sur le Monde.fr
Le tableau de la pauvreté en France en 2009, déjà alarmant, que dresse l’Insee, est bien « en dessous » de la réalité de 2011, la situation s’étant depuis « considérablement aggravée », a estimé le président du Secours populaire français, Julien Lauprêtre. Selon l’étude publiée mardi par l’Institut de la statistique, 13,5 % de la population de France métropolitaine étaient considérés comme pauvre, c’est-à-dire vivant avec moins de 954 euros par mois, contre 13 % en 2008. Il y avait ainsi en France 8,2 millions de « pauvres » en 2009, contre 7,8 millions l’année précédente. Article intégral.
Mallaury Nataf explique le problème du logement à un planqué de la télé (Vidéo).
Un sdf retrouvé mort à Compiègne.
750 euros par jours c’est trop pour l’Etat.
Le baton pour les précaires …
6000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux :
L’argent planqué dans le pays du secret bancaire provient essentiellement d’Europe et des pays du Golfe. Mais les Européens (et notamment les pays riches) restent les spécialistes mondiaux de l’évasion fiscale "puisqu’ils possèdent la majorité des fortunes gérées par le plus gros paradis fiscal, la Suisse", rappelle l’économiste.
La chasse à la fraude …
pour les précaires de l’économie, une chasse démagogique-électoraliste qui avance avec des gros sabots, se faire des voix pour les présidentielles en sortant la brosse à "reluire" pour les classes moyennes, vas-y que je te culpabilise les précaires …
C’est le moment que choisissent des hommes politiques, soucieux du bien public, pour lancer la chasse à la fraude. Le président de la République veut lutter contre les fraudeurs aux prestations sociales. Avant lui, un de ses ministres, chargé de lancer des ballons-sondes, avait cru judicieux de s’en prendre aux bénéficiaires du RSA (il faut les contraindre à travailler un peu) et plus récemment d’exclure du logement social ceux qui n’ont pas d’emploi. Au stade où nous en sommes, il ne reste plus qu’à annoncer la suppression de la CMU. Encore un effort M. Wauquiez.
J’estime qu’il est honteux pour la France de s’ engager dans une telle tromperie de l’opinion publique, de tenter de caresser des classes dites moyennes dans le sens du poil (beaucoup sont sensibles, il faut bien le reconnaître, au discours contre l’assistanat) et d’afficher un tel mépris à l’égard de ceux qui souffrent d’une situation économique qu’ils n’ont pas créée et sur laquelle ils n’ont aucune prise. Peut-on imaginer que, dans les allées du pouvoir, il n’y a aucun homme, aucune femme fondamentalement en désaccord avec cette absence d’humanisme et cette tentative peu honorable de faire diversion face à l’ampleur des inégalités et des problèmes de la finance ? Les véritables fraudeurs ne sont pas les bénéficiaires des prestations sociales, Yves Faucoup.
L’été 2010, en pleine tempête avec l’affaire Woerth-Bettencourt, il opérait un virage sécuritaire avec un nouveau bouc émissaire : les Roms. En 2011, le chef de l’Etat s’attaque aux allocataires sociaux, accusés d’être en partie des «assistés» ou des «profiteurs»… Au départ, il y a une idée murmurée par Patrick Buisson, conseiller de Nicolas Sarkozy : priver plus d’un million de bénéficiaires du RSA et leur famille de revenu minimum. En mars, au lendemain de la cuisante défaite de l’UMP aux cantonales, cet ancien journaliste de Minute théorisait dans Paris-Match son «plan de bataille» pour reconquérir d’ici 2012 l’électorat populaire: immigration, identité nationale, et lutte contre l’assistanat dans le cadre d’une «grande loi de réhabilitation du travail …
… Selon un rapport parlementaire récent, "L’hémorragie la plus lourde pour le budget de l’Etat est l’évasion fiscale, estimée à minima à 20 milliards d’euros. Aucun moyen n’est donné aux services fiscaux, ni pour la détecter, ni pour la contrer, et aucune mesure n’a été prise par le gouvernement, alors que Nicolas Sarkozy avait ‘déclaré la guerre’ aux paradis fiscaux", expliquent les parlementaires dans leur communiqué." Blog Horizons et coups de coeur.
La politique est l’art de se servir des gens. Henry de Montherlant.
Les politiques parlent une langue morte, sèche et menteuse comme le sable. Régis Jauffret.
Toute politique tend à traiter les hommes comme des choses. Paul Valéry.
L’art de la guerre est de détruire les hommes comme la politique est l’art de tromper. Jean le Rond d’Alembert.
Qui regarde les hommes comme un troupeau, et les fuit aussi vite qu’il peut, ils le rattraperont à coup sûr et le frapperont de leurs cornes. Nietzsche, Humain, trop humain 2.
Agences de notation et paradis fiscaux
Sur le Devoir.com (Journal papier et journal en ligne édité au Québec) :
Depuis quelques jours, l’agence Standard and Poor’s fait trembler la finance mondiale en annonçant une possible dégradation de l’évaluation des dettes publiques de tous les pays de l’Union européenne. En admettant que cette éventualité se concrétise, le site Internet de l’agence nous permet de réaliser que seules les dettes publiques de sept entités conserveraient la note enviable de AAA.
Le Canada, l’Australie et la Norvège font partie de ce club sélect. Quatre paradis fiscaux complètent la liste: Hong Kong, Liechtenstein, Singapour et la Suisse. … Gabriel Danis – Montréal, le 12 décembre 2011.
L’économiste Omar Aktouf donne des éléments sur ce que sont les agences de notation :
Ces agences vivent du monde de la finance, … . Mais quant elles se mettent [les agences de notation] à noter les états, là çà deviens beaucoup plus grave, parce qu’elles deviennent des instruments de spéculation … Elles agissent comme des complices de ceux qui font de la spéculation contre la solvabilité des états …Vidéo Algérie Network.