dette
Dette, spéculation financière, politiques sociales
Les économistes atterrés : changer d’économie ! Nos propositions pour 2012.
Editions les liens qui libèrent (janvier 2012).
Postface :
Parmi les économistes de premier plan qui participent à cet ouvrage : Philippe Askénazy, André Orléan, Henri Sterdyniak, Benjamin Coriat, Frédéric Lordon, Thomas Coutrot…
Un livre qui rompt avec l’idéologie dominante et donne les moyens de sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons. Un livre essentiel pour que chaque citoyen devienne acteur du débat public.
Les Economistes atterrés, qui comptent près de 2000 membres en France, s’opposent au diktat néo-libéral de la logique économique actuelle. Ils éclairent le débat public sur la possibilité et la nécessité d’autres politiques. En octobre 2010 ils ont publié leur Manifeste qui a rencontré un grand succès international.
Ce livre est le 3ième, publié par le collectif de chercheurs : Changer d’économie! Les économistes y dénoncent un recul social de plus de 40 ans au niveau de la sécurité sociale, le site Viva presse reprends les propos d’un membre de ce collectif, Benjamin Coriat :
Dans cet ouvrage-ci, nous voulons tordre le cou à l’idée que la crise est la conséquence de dépenses publiques liées à une politique sociale trop dispendieuse. Il s’agit d’une mystification. Ne nous trompons pas de crise. La dette est intégralement provoquée par la spéculation financière. C’est le coût de la crise financière qui nous a mis dedans. Il est donc aberrant de taper sur les politiques sociales. Cette folie sur les cures d’austérité ne va pas nous faire sortir du trou. En 2011, les entreprises du Cac 40 ont distribué 37 milliards d’euros sous forme de dividende. En regard, le coût de la dette publique est de 45 à 48 milliards d’euros. On appréciera…
… dans les médias, la protection sociale continue d’être présentée comme un puits sans fond, et la persistance des besoins de financement (les fameux déficits) comme le résultat d’une croissance sans cesse plus forte des dépenses. L’analyse des comptes sociaux dément ce discours. La part de dépenses sociales dans le PIB est à peu près stable depuis 15 ans” … Billet intégral.
Le site des Economistes atterrés
Crise, austérité rigueur …
Asservir le peuple, pour satisfaire le noyau dur, le groupuscule de la finance internationale, abonné à l’ultra-libéralisme, celui de la casse de toutes les avancées sociales de l’après guerre.
…la situation ne cesse de se dégrader, non par la grâce d’une quelconque loi économique implacable et indépassable, mais uniquement par la volonté des instances décisionnelles réelles mondiales…
Chaque Crise n’est jamais que l’accélération brutale et préméditée d’un processus entamé depuis quelques décennies, un processus volontaire et conscient qui consiste à refermer la parenthèse maudite des droits des peuples nés du traumatisme de l’après-guerre…
l’humanité n’a jamais été aussi riche qu’en ce moment. Ce qui signifie, concrètement, qu’il n’y a aucune crise économique en cours. Ce qui signifie, concrètement, que toute politique visant à réduire encore un peu plus les moyens de subsistance d’une partie de plus en plus importante de la population mondiale est une politique délibérée de paupérisation à grande échelle, une politique de création artificielle d’inégalités insupportables, une politique de confiscation des ressources du plus grand nombre pour le profit de quelques-uns… Blog le Monolecte.
Le chômage va augmenter. Il y aura une forte pression pour que les salaires baissent. On va supprimer le bouclier social et l’État providence, en oubliant qu’ils avaient été mis en place à partir du XIXe siècle pour que les gens ne fassent pas la Révolution. C’était pour rendre le capitalisme tolérable. À agir ainsi, on risque d’aller vers des troubles sociaux, des révolutions, etc. Paul Jorion sur Le Télégramme.
Etat grec en solde …
Réunion des vautours de la finance (big boss des fonds spéculatifs -hedge funds-) à Monaco, le 22 juin dernier, une remarque d’un de ces boss :
avec cette crise grecque, à condition d’aimer le risque, "il y a certainement beaucoup d’argent à se faire" .
L’État est désormais une entreprise privée plus ou moins florissante dont la performance est évaluée par ces autres firmes privées que sont les agences de notation… dont le souci légitime est celui d’une part accrue du marché. Et ceci, quel que soit le prix à payer. Mais attention ! à condition que soit respectée la sacro-sainte loi de la concurrence parfaite ! Paul Jorion Blog.
G8 : Haro sur le net et impasse sur les paradis fiscaux ?
Hedge funds et fonds de capital investissemnt (Private equity fund).