Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

crowdsourcing

Abrogation des lois LOPPSI, HADOPI et des lois sécuritaires et liberticides

 

L’humain d’abord : Le programme du Front de Gauche et de son candidat commun Jean-Luc Mélenchon. Librio, 2 euros.

Le monde craque de toutes parts. Après l’éclatement de la bulle financière, l’économie mondiale est au bord d’une dépression historique. Les périls environnementaux s’emballent. En même temps, de l’autre côté de la Méditerranée, des tyrannies vieilles de plusieurs décennies vacillent. De quel côté les événements vont-ils aller ? Tout dépend des choix de société que nous ferons. Ce livre-programme appelle à une révolution citoyenne dont il détaille le contenu à travers tous les aspects de l’existence : partager les richesses et combattre l’insécurité sociale, reprendre le pouvoir aux banques et aux marchés financiers, faire la planification écologique, convoquer une Assemblée constituante pour la Sixième République…

 

Dans le programme de Mélenchon (téléchargeable en pdf) :

Extraits :

Aucun revenu ne pourra être fixé sous le seuil de pauvreté (environ 800 euros par mois pour une personne seule) …

Nous mettrons fin en priorité aux fermetures et démantèlements d’hôpitaux, de maternités, de centres de soins ….
Nous abrogerons la loi Bachelot et la loi de 2003 instituant la tarification à l’activité. Nous investirons massivement pour
redonner à l’hôpital public les moyens nécessaires à une politique de santé de qualité.
Nous rétablirons le remboursement intégral à100 % des dépenses de santé couvertes par la Sécurité sociale en y incluant les lunettes et les soins dentaires.

Pour faire face à la pénurie des médecins généralistes et de certaines spécialités, le nombre d’étudiants à l’entrée des
études de médecine sera augmenté de manière significative dans la perspective de la suppression du numerus clausus.

La deuxième caractéristique du capitalisme de notre époque est la généralisation de la précarité. Nous combattrons ce fléau qui ronge à petit feu les forces vives du pays.

Blocage des échanges de capitaux avec les paradis fiscaux …

Nous accompagnerons la gestion publique de l’eau par les collectivités territoriales compétentes afin de leur permettre
d’en assurer la maîtrise publique et donc le contrôle par les citoyens, les élus et les usagers : un débat public aura lieu
sur l’utilisation de ce bien commun.

Nous voulons sortir du modèle économique qui fait supporter aux usagers, sur leur facture, l’essentiel des défis
environnementaux et des futurs investissements nécessaires à la distribution et au traitement de l’eau, grâce à de
nouvelles modalités de financement.

Nous mettrons en place une tarification sociale et progressive qui assure l’accès à l’énergie de toutes et de tous.

Abrogation des lois LOPPSI, HADOPI et des lois sécuritaires et liberticides

 

Le blog de Mélenchon

Place au peuple

 

 

Ces artistes et intellectuels séduits par le tribun Mélenchon :

" … Mme Pinçon-Charlot parle de "trahisons répétées des valeurs de gauche" à propos du tournant de la rigueur, en 1983, ou encore du "oui" du Parti socialiste au référendum sur le traité constitutionnel européen, en 2005. "Comme on l’a analysé dans Le Président des riches, toute une partie du PS a rendu des services énormes à l’oligarchie financière…  … Les propos de M. Hollande, le 29 février, à Londres, cherchant à rassurer la City, lui sont restés en travers de la gorge… Pour lui, les socialistes se sont alignés "sur les thèses néolibérales, avec l’alibi de la construction européenne ou de la mondialisation …".

 


Hollande fait la cour aux patrons du CAC 40

Le Président des riches

 

 

*******************************************************

 

 

Là où il y a une volonté, il y a un chemin! Lénine.  Sur un blog du Front de gauche.

 

Là où il y a du crowdsourcing et des photos libre de droits : il y a des auteurs au RSA ! Joe la Banane.

 

 

Sur le blog de Mélenchon à la rubrique "Vidéos et photos", la sous rubrique "Illustrez mes prochains billets" :

"… vous vous engagez à ne nous communiquer que des photographies dont vous êtes l’auteur et qui sont par conséquent libres de droits …".

 

Sur le site Place au peule : la jolie photo d’herbe (qui est ici) : c’est qui l’auteur ?

Et la photo d’autoroute ? Ben là c’est du gratoche signé Flickr ! Flickr propriété de la multinationale capitalistique from USA : Yahoo. Pour sortir du capitalisme comme générateur de précarité, je crois que c’est mal barré ! Flickr me précarise de manière explicite ! C’est pas "Place au peuple" au niveau de l’illustration du billet, c’est plutôt : "Place à la transnationale" !

 

Vous nous marchez sur les pieds, vous nous coulez avec vos pratiques permanentes de photos gratuites ! A gauche de la gauche,  à la gogoche-ps, comme à droite, droite de la drotie, sans oublier le centre, tous les politiques se foutent des auteurs et du Code de la propriété intellectuelle !

Place au peuple sans les auteurs : non merci !

 

 

 

 

 

Crowdsourcing

Salon de la photo à Paris, novembre 08.

Le “crowdsourcing” ou “approvisionnement par la foule”

“Le travail n’est pas encore gratuit, mais il coûte beaucoup moins cher que de payer des salariés”. -1-

“Quand tout le monde réalisera des économies en payant des clopinettes l’expertise de professionnels dispersés ou les productions d’amateurs, qui paiera ces gens-là pour qu’ils vivent, produisent, se forment, réfléchissent et consomment ?” -2-

Avant internet on rémunérait une personne pour effectuer un travail qualifié ou non, avec internet on peut maintenant le confier à une personne qui le fera gratuitement ou presque.
C’est la technique du “crowdsourcing”, cela consiste, pour les éditeurs de sites, à utiliser la masse des internautes pour alimenter leurs sites avec des vidéos, des photos, …
En utilisant ainsi les ressources et compétences de leurs visiteurs, les sociétés peuvent alors proposer via leurs sites des produits et services à des coûts très bas, voir même à des coûts proches de la gratuité, comme par exemple proposer des photos à 1 euro (en se moquant ouvertement des législations comme celle du Code de la propriété intellectuelle, le tout en ne versant aucune charges sociales à une caisse d’auteur).

“Après la mode de l’externalisation (outsourcing) qui, pour beaucoup d’entreprises high-tech a consisté à faire réaliser leur travail en Inde et en Chine à coûts réduits, voici venu le temps du crowdsourcing, qu’on pourrait traduire par “l’approvisionnement par la foule”. Le principe de fonctionnement de ces nouvelles entreprises est simple : utiliser le temps disponible des gens pour créer du contenu, résoudre des problèmes, voire même faire de la R&D …”
Suite sur le Blog Internet Actu.net

Enjeux financiers et crowdsourcing: Getty s’associt avec Flickr (Aout 2008).

Sur Flickr des photographes se posent des questions quant au pillage de leur production par des éditeurs sans complexes

Le crowdsourcing chez les graphistes
Crowdsourcing ou la nouvelle exploitation du Web 2

Autre source de crowdsourcing: les concours photos
“le fameux concours de photos de nature de Montier-en-Der (32000 visiteurs l’an dernier, 10 euros l’entrée, plus de 30 sponsors dont Canon, Nikon, Orange etc.) fait payer leurs propres entrées aux photographes lauréats dont les droits des photos sont cédés gracieusement et copieusement exploitées par le festival (Chasseur d’Images publiant d’ailleurs ces sublimes images sans payer de droits d’auteur aux photographes)…”
Source: http://www.macandphoto.com/2008/11/un-petit-coup-d.html

Comment perdre 9797 euros avec le crowsourcing photo ?

-1-, -2- http://www.internetactu.net/2006/06/01/la-montee-du-crowdsourcing

**************************************

“Vos coeurs sont aussi durs que les talons avec lesquels vous marchez sur la figure des pauvres“.

“Et c’est ainsi qu’au lieu d’un paradis je découvris l’aride désert du commerce. Je n’y aperçus que de la bêtise, sauf en ce qui concerne les affaires. Je ne rencontrai personne de propre, de noble et de vivant…
Tout ce que je trouvai fut un égoïsme monstrueux, sans coeur, et un matérialisme grossier et glouton, aussi pratiqué que pratique.”

Jack London, Le Talon de fer.

Une couche de plus !

 

"Grossièrement illégal !"

Il y a depuis quelques années des sociétés qui diffusent des photographies dite « libre de droits » à des coûts très bas (jusqu’à 1 euro seulement la photo), on peut voir la signature de ces agences photo (appelées des « microstocks ») sur tout type de supports de communication, supports provenant du secteur privé comme du secteur public -1-.

Cette pratique de casse des tarifs leur permets de s’accaparer la plus grande partie de la clientèle des utilisateurs de photographies – et de graphismes- (publicitaires, éditeurs, services de communication). Ces sociétés fonctionnent essentiellement avec une multitude d’ amateurs photographes qui touchent quelques cents d’euros sur chaque vente (Système du crowdsourcing : alimenter sa société gratuitement avec la foule, avec les amateurs – article très intéressant sur le crowdsourcing – ).

Est ce que tous ces amateurs des agences « libre de droit » déclarent leurs ventes ? Est ce que ces amateurs versent des charges à une caisse ? Est ce que les agences photo « libre de droits » versent des charges sociales à la caisse des auteurs pour leurs ventes de photos "libre de droits" ? Les sociétés du « libre de droits » sont devenues tellement présentes sur le marché que leur « modèle social » influe sur les agences photo traditionnelles (baisse des tarifs, création de rubriques « libre de droits » en plus du système de droits gérés). Au point où la notion de rentabilité est souvent absente de nombre de cession de droits pour le professionnel qui alimente ces agences. Professionnel, qui en plus de réaliser les photos à ses frais, passe beaucoup de temps à sélectionner ses photographies et à les formater une par une afin qu’elles soient intégrées sur la photothèque en ligne de l’agence. Quelle place reste t’il dans ce système pour les professionnels qui déclarent leurs ventes et payent des charges sociales ?

Ce système, ce "modèle" économique, où ce sont des sociétés privées , qui d’une certaine façon impose leur "loi", "loi" qui est celle du marché, "loi" du "dumping social". Une "loi" qui piétine sans complexe le droit, avec un cynisme qui va jusqu’à déclarer dans leur discours-marketing que leur système de vente est 100% légal !

Quant on visionne sur le net la vidéo d’une conférence organisée fin 2008 par une organisation de photographes professionnels, on peut prendre note avec intérêt des propos tenus par un avocat spécialisé en propriété intellectuelle: http://www.photographie.com/?pubid=105233&secid=2&rubid=8 -deuxième partie de la vidéo , minute 19 – Extraits :

 

« …en droit, la notion de libre de droit, le modèle économique du libre de droit, est totalement incompatible avec les règles du Code de la propriété intellectuelle … Sur le plan juridique le libre de droit est illégal pour deux raisons, la 1ière, c’est que le droit d’auteur est fondé sur un principe essentiel : chacun des droits cédés doit faire l’objet d’une formulation contractuelle définie précisément … Quant x commercialise des paquets de photo pour un usage illimité c’est grossièrement illégal … La 2ième : le Prix. La cession de droits est assimilé en France à de la vente, la vente dans le code civil fait l’objet de dispositions qui protègent l’ordre public et économique … quant une vente est faite sur la base d’un prix… qui est dérisoire: la vente est nulle… ».

 

Comment se fait-il que les sociétés de diffusion de photos sur le modèle du « libre de droits » soient aussi présentes et aussi dominantes sur le marché de l’image ? Comment se fait-il que les pouvoirs publics restent passifs par rapport à une telle situation? C’est une situation à leur convenance ? Le droit d’auteur qui protège les "petits", qui protège les auteurs, il faut le faire éclater pour l’intérêt du marché ?

 

 

 

Les Creative Commons dans l’espace marchand

Cette photo n’est pas sous CC ! Toutes utilisations supposent l’accord préalable, sous forme écrite de l’auteur et le versement de droits d’auteur par l’utilisateur !

Sur Wikipedia le système des Creative Commons (CC) est présenté comme étant une “organisation à but non lucratif consacrée à épandre le champ de travaux créatifs pour les autres, afin de construire dans la légalité et le partage”.

Le système de licences des CC a été inventé afin de créer une alternative (afin de compléter ? Ou de contrer ?) au système du copyright : au lieu de soumettre toute exploitation des oeuvres à l’autorisation préalable des titulaires de droits, les licences C C permettent à l’auteur d’autoriser à l’avance certaines utilisations selon des conditions exprimées par lui, et d’en informer le public.

Visiblement après une période idéaliste (préoccupation de faire circuler les biens culturels via internet : information scientifique, partage de photos, musique entre particuliers, …, nous sommes en train de passer à une seconde phase.
Phase qui s’exprime de manière explicite dans un rapport de 2005 (avec le soutien de France télécom), rapport qui se préoccupe du développement futur des CC et  ” de leur usage et de leur utilisation dans des approches industrielles” et qui se pose la question de savoir:  ” en quoi le régime CC peut jouer un rôle dans l’économie des biens culturels… ”

Extraits:
” … nous nous penchons sur les limites actuelles des CC qui sont autant d’obstacles à lever pour envisager leur utilisation par des acteurs économiques majeurs…
Quels sont les limites (techniques, juridiques…) qui font obstacle aujourd’hui à un
plus grand usage des licences CC et ce faisant à leur mobilisation dans un environnement industriel ? Quelles sont les pistes pour lever ces obstacles ?… “

http://vecam.org/IMG/pdf/etude_Sopinspace_Creative_CommonsV1.pdf

Phase qui s’est concrétisée avec la nomination de Joichi Ito (entrepreneur et investisseur dans des start-up comme Last.fm, Flickr, Twitter, Six Apart…) en avril 2008 à la tête de l’organisation des CC.
Ito prend la place de Lawrence Lessig (juriste américain).

Interview de Ito sur Libération.fr (Sept 2008):
“Creative Commons, ce n’est pas seulement pour les gauchistes et les universitaires”

http://www.ecrans.fr/Joichi-Ito-Creative-Commons-ce-n,5072.html

Avec Ito j’ai l’impression, en décodant ses propos, que çà deviens très terre à terre, de l’idéalisme de l’échange on passe à la question de savoir:
Comment faire un maximum de cash pour les industries de contenu en ligne ? Comment exploiter au mieux avec l’outil des CC les oeuvres des amateurs qui cherchent à partager, à se faire connaitre, … ?

çà me fait penser au phénomène de l’explosion des radios en France dans les années 80, radios, qui pour la plupart sont rapidement passées sous le coupe de groupes, les transformant en déversoirs à tubes et à publicités.

Bienvenue au royaume des CC !

Comment peut-on réellement être dans un espace de partage non commercial quant on a ses oeuvres sur une plate forme comme Flickr (qui appartiens à la multinationale us Yahoo) ?

Dans la phase actuelle d’intégration dans l’espace marchand (groupes de presse, industries des contenus), les CC constituent une sorte de prétexte “légal” (une machine pseudo juridique permettant d’exploser les droits d’auteur), un système adéquat, un outil permettant de dégager un maximum de profits du crowsourcing (Crowsourcing comme mainmise des industriels du contenu sur les productions par la foule, le site Flickr en étant un ex explicite).

Joe

Exemple concret d’exploitation de contenu en ligne par une PME de presse:

http://www.marianne2.fr/Allemagne-d-aujourd-hui-1-4-un-succes-economique-en-trompe-l-oeil_a84611.html

Une usine à Djakarta. (Photo Delgoff, flickr,cc).

Marianne2 a pris la photo sur la page Flickr de Delgoff:

http://www.flickr.com/photos/delgoff/1726873295/

0 euros pour l’auteur de la photo, auteur pas mis au courant par la rédaction de Marianne2.

Il y a plein de photos CC sur ce journal en ligne !
Dans google:
site: marianne2.fr flickr
boite de recherche + clik sur l’onglet images

Pourtant la société Marianne à les moyens pour payer les photographes:
“Un contrat de régie publicitaire en ligne a été conclu avec la régie Hi Media. Marianne2.fr a en effet généré près de 4,5 millions de pages vues sur les 30 derniers jours …”

http://www.marianne2.fr/blog/Davantage-de-reclame-sur-Marianne2-fr_a31.html

Marianne2.fr est le journal en ligne de l’hebdomadaire Marianne.
Capital social 4.319.064,00 EURO
Chiffre d’affaires 24.100.000 EU au 30-06-2006.

Translate
Concours Photo

Concours photo !

Gagnez des cadeaux

Photos a 0, 14 cents le kilo !

 

Pour illustrer vos feuilles, la photothèque libre de droits à 3 francs six sous :


Microstock GRE : parce que vous le valez bien !

 

Web participatif de mes deux !
Entubage immédiat

 

Vous aussi, déposez vos photos !

Casse sociale

 

 

Néo esclaves
Visiteurs sur GRE
Cyber-ubu planetarium
Ficelle

 

 

Rss Gre