austérité
A qui profite la dette dans l’Europe de mes deux … (ou plutôt des trois … !).
Une vidéo bien sympathique, sur le blog de Paul Jorion, en hommage aux financiers, que nous apprécions tant, pour tout ce qu’ils font pour le bien être de l’humanité :
Petit cours de Bruxellois en une seule leçon
Aux chiottes la dictature du capital !
… l’austérité tue l’Europe à petit feu…
Montebourg sur Lemonde.fr , 28-04-2012 :
M. Sarkozy est un ultralibéral qui est, depuis dix ans, au pouvoir. Sa crédibilité pour lutter contre le dumping social fiscal ou environnemental est égale à zéro. Contre les délocalisations, il n’a pas levé le petit doigt. Pire : il a laissé vendre l’acier et l’aluminium français à des intérêts financiers extra-européens. Désormais, les centres de décision de ces industries stratégiques nationales de Gandrange, Florange (Moselle), de Dunkerque (Nord) ou de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie) sont à 10 000 kilomètres, entre les mains de financiers étrangers. Ce sont 900 usines qui ont fermé en trois ans, et nous avons perdu 400 000 emplois industriels. Aucune mesure nationale ou européenne n’a été prise pour enrayer la vague de départs d ‘entreprises dans les pays low cost, qui frappe et démoralise le pays. Article intégral.
Crise, austérité rigueur …
Asservir le peuple, pour satisfaire le noyau dur, le groupuscule de la finance internationale, abonné à l’ultra-libéralisme, celui de la casse de toutes les avancées sociales de l’après guerre.
…la situation ne cesse de se dégrader, non par la grâce d’une quelconque loi économique implacable et indépassable, mais uniquement par la volonté des instances décisionnelles réelles mondiales…
Chaque Crise n’est jamais que l’accélération brutale et préméditée d’un processus entamé depuis quelques décennies, un processus volontaire et conscient qui consiste à refermer la parenthèse maudite des droits des peuples nés du traumatisme de l’après-guerre…
l’humanité n’a jamais été aussi riche qu’en ce moment. Ce qui signifie, concrètement, qu’il n’y a aucune crise économique en cours. Ce qui signifie, concrètement, que toute politique visant à réduire encore un peu plus les moyens de subsistance d’une partie de plus en plus importante de la population mondiale est une politique délibérée de paupérisation à grande échelle, une politique de création artificielle d’inégalités insupportables, une politique de confiscation des ressources du plus grand nombre pour le profit de quelques-uns… Blog le Monolecte.
Le chômage va augmenter. Il y aura une forte pression pour que les salaires baissent. On va supprimer le bouclier social et l’État providence, en oubliant qu’ils avaient été mis en place à partir du XIXe siècle pour que les gens ne fassent pas la Révolution. C’était pour rendre le capitalisme tolérable. À agir ainsi, on risque d’aller vers des troubles sociaux, des révolutions, etc. Paul Jorion sur Le Télégramme.
Mouvements contre l’évasion fiscale
Un mouvement spontané de protestation contre les banques et les grandes entreprises fraudant l’impôt est né en Grande Bretagne courant octobre 2010 (dans un pub) sous le nom de Uncut. Il se développe maintenant aux Etats-Unis et en France via internet (réseaux sociaux, twitter, blogs).
Ce mouvement qui a comme slogan "On ne paiera pas leur crise", s’appuit sur la problématique suivante :
« pourquoi accepter des réductions de dépenses publiques sous prétexte de lutter contre les déficits alors que les banques responsables de la crise accumulent les bénéfices et que les grandes entreprises échappent aux taxes par de multiples subterfuges ».
Plus d’infos :
Les Uncuts anglais ferraillent contre l’évasion fiscale
Pour se dégager de l’emprise de la finance, le jeu démocratique