Piou Piou
“Et quant vous ouvrez votre quotidien, pioupou d’un sou, cornet de pommes de terre frites, vous exhumez des tâches de graisse deux ou trois nouvelles qui ne sont pas seulement vraies.” Alfred Jarry.
Originalité des oeuvres photographiques. Financiers et photographie
Un procès en appel, opposait l’Agence France Presse au photographe Georges Bartoli. La Cour d’Appel de Paris fait état de l’expression de son regard personnel (au photographe) pour donner son arrêt sur le caractère original des photographies.
D’autres infos sur Droit et photographie
Donc si les photos sont des oeuvres originales : c’est le CPI qui s’applique et les épiciers du libre de droits n’ont qu’à se mettre à vendre des navets et des patates …(c’est de leur compétence!).
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Finances et photographie : Eyedea.
Sur le Monde.fr
L’avenir incertain du groupe d’agences Eyedea met en péril le troisième fonds de photographies au monde
Sur le blog de Michel Puech, un papier de fonds sur les pratiques des bizeness men qui font dans la fiducie-sûreté …
Photo: 30 millions de clichés dans un hangar?
Pour vendre des patates la fiducie-sûreté : çà marche?
20 minutes, Photo-journalistes, photographes-auteurs
En photographie, le haut de gamme, ce sont les photo-journalistes payés au mois (comme les "salariés normaux"), ensuite le moyen de gamme : les photojournalistes payés à la pige (au coup par coup, le règlement étant encore un salaire, une pige est une pige dite salariale), haute et moyenne gamme qui donne droit à la carte de presse (et certains avantages qui vont avec), de plus, rien n’empêche un photo-journaliste d’améliorer ses revenus avec du hors presse en réalisant un reportage pour une entreprise (faire du corporate) ou de laisser des photos d’illustration dans une banque d’images et d’être payé en droits d’auteur, les droits d’auteur étant dans cette situation des revenus complémentaires (des bénéfices non commerciaux).
Et le bas de gamme, les précaires de la photo (excepté une élite, qui sont plus des patrons photographes que des photographes tout court), ce sont les auteurs-photographes : tout à leur frais (matériel, déplacement, séjours, pas de couverture en cas d’accident), les "mieux lotis" plafonneront au niveau du smic et les autres en-dessous, voir nettement en-dessous (ce qui n’empêchera pas des communautés de communes de leur faire payer des taxes pour déchets professionnels via des actes exécutoires), avec des "revenus" proches du RSA, des broutilles, qui au mieux leur donneront droit à la cmu (notamment dans les zones où l’on piétine allègrement le code de la propriété intellectuelle, où l’on ne conçoit pas de payer des droits d’auteur à des auteurs, auteur : c’est quoi ce truc, toi t’es commerçant : donc je te taxe !).
La tendance -du moins quant la passivité sociale tiens le dessus, et elle tiens trop souvent le dessus! – est toujours celle du nivellement par le bas, et en photographie ce nivellement vers le minimum social, vers la précarité, se fait en transformant les photo-journalistes en photographes-auteur.
La tendance va même, et ce n ‘est pas une nouveauté, à utiliser massivement les photos des amateurs (pour alimenter les sites web des entreprises de presse : "envoyer nous vos photos", voire à se servir directement sur les plate-formes de "partage photo", les pièges à cons de "partage photo"), et bien entendu à se goinffrer de la daube du libre de droits à 3 francs six sous, quant ce n’est pas à 0 euros !
… Et par les temps qui courent, est-il vraiment légitime de gagner sa vie en faisant des photos alors que tout au plus ce devrait être une simple distraction ? Enfin je veux dire selon tout un tas de peigne-culs … Suite sur : Que c’est beau la photographie.
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8 février
Communiqué de Freelens
APPEL à la GRÈVE DES BOITIERS des PHOTOGRAPHES du QUOTIDIEN GRATUIT 20 MINUTES
L’association FreeLens et le syndicat SNJ CGT de 20 Minutes soutiennent les photographes de 20 Minutes rémunérés à la pige de LILLE, NANTES, STRASBOURG, BORDEAUX, LYON, et TOULOUSE.
Le syndicat SNJ CGT de 20 Minutes appelle à LA GRÈVE DES BOITIERS et au refus de voir utiliser les archives des photographes, à compter DU 08 FÉVRIER 2010, sachant que le 11 FÉVRIER 2010 est la date avancée par la direction pour répondre à une proposition de poste inique.
Cette PROPOSITION DE POSTE s’inscrit dans une restructuration générale amorcée par le journal depuis début Janvier 2010.
Seulement, alors que les photographes discutaient en pointillé avec la direction depuis des mois sur cette restructuration, et que la direction semblait ouverte sur une régularisation contractuelle de leurs situations, les photographes de 20 minutes rémunérés à la pige apprennent par mail que la décision a été prise de ne garder que 6 d’entre eux sur 12 actuellement.
Non plus sur la base de leur mission actuelle (reportages photos), mais SUR UNE BASE ÉLARGIE À DES MISSIONS NOUVELLES ( iconographie+infographie+mise en page de nos photos dans la maquette), POUR UNE RÉMUNÉRATION INFÉRIEURE et DES CONDITIONS DE CESSION DE DROITS INVRAISEMBLABLES .
La direction tente de diviser les photographes. Lorsqu’ils sont plusieurs à travailler dans une ville, elle les met en concurrence en ne proposant qu’un seul contrat à temps complet, et met la pression en imposant la date du 11 février 2010 comme échéance.
Dans le même temps, la direction refuse d’assumer ses responsabilités sociales vis à vis de photographes en arrêt maladie.
Les photojournalistes de 20 Minutes rémunérés à la pige refusent cette méthode et de voir 6 d’entre eux perdre ainsi leur emploi après plusieurs années de collaboration sans incident.
Pour information, depuis 4 à 6 ans (en fonction des entrées de chacun), voilà de façon non exhaustive la liste des problèmes recensés dans la collaboration des photographes de 20 minutes rémunérés à la pige:
- Pas de prime de matériel (Matériel Personnel de chaque photographe).
- Pas de rémunération pour la post-production/traitement numérique des images.
- Pas de prise en charge des frais de bouche.
- Pas de rémunération des photos diffusées sur le Web / Absence d’accord de reprises.
- Pas d’ancienneté carte de presse et d’ancienneté maison prises en compte dans les revenus.
- Pas de visite auprès de la médecine du travail.
- Pas de Mutuelle et de prise en charge lors d’arrêt maladie.
- Pas d’assurance professionnelle (véhicules, matériel, responsabilité civil).
- Pas de publicité et de participation à l’élection des délégués du personnels et membres du comité d’entreprise.
- Pas d’accord sur la déduction des cotisations sociales réalisé par l’employeur
Les photographes de 20 Minutes rémunérés à la pige réclament maintenant :
Une réelle négociation répondant à toutes leurs demandes: paiement des arriérés ( salaires, primes, etc.. ), accord sur l’utilisation des archives, passage à une relation contractuelle de travail pour ceux qui le souhaitent, en fonction de leur situation actuelle ( plein temps ou temps partiel), sur la base de revenus réactualisés et du respect du droit du travail, du droit d’auteur, et de la convention collective des journalistes, enfin l’ouverture d’un guichet de départ pour ceux qui souhaitent quitter l’entreprise.
Dans le cas contraire les photographes de 20 Minutes rémunérés à la pige n’hésiteront pas à engager une procédure judiciaire.
Les photographes de 20 Minutes rémunérés à la pige ne sont pas opposés à la réorganisation des méthodes de travail et sont motivés pour améliorer la qualité du processus de production de l’information délivrée par le quotidien 20 Minutes, aux côtés de la SDJ du titre.
Seulement ils souhaitent le faire, comme toujours annoncé dans leurs échanges avec la direction, dans le cadre respectueux de la loi, de la convention collectives des journalistes et le respect de leurs droits.
Suite et discussions sur le forum de Photojournalisme.fr : http://www.photojournalisme.fr/Forum/viewtopic.php?id=625
-- FreeLens 121 rue Vieille du Temple 75003 Paris FRANCE +33 (0)1 42 77 83 74 http://www.freelens.fr/ http://www.photojournalisme.fr/ Permanences : mardi et jeudi, 14h30-19h, ou sur rendez-vous. Permanence téléphonique tous les jours, n'hésitez pas à laisser un message, nous vous rappelons.
Les photographes pros au ministère de la culture
2 février
Des organisations de photographes (Free lens, UPP -ex UPC-, Saif) , ont été reçues au ministère de la Culture.
Après avoir remis les 13600 signatures de "Sauvons la photographie", les organisations ont exposées les problématiques auxquelles sont confrontés les photographes professionnels (1200 photographes de presse et 3300 Auteurs photographes en France) :
L’usage abusif de la mention "DR" (Droits réservés).
La prolifération d’offres illicites de photographies dites "libre de droits", à 1 euro ou pour un prix dérisoire.
La remise en cause de l’originalité des photographies.
La non-application du barème réglementaire portant sur les oeuvres de commandes en matière de publicité.
La remise en cause des modes de diffusion traditionnels des photographies (agences), etc.
Suite de l’actu sur le site de l’Union des Photographes Professionnels
I’m a photographer, not a terrorist !
23 janvier 2010, London, Trafalgar square.
Manif de photographes à Londres pour prostester contre les abus des contrôles s’appuyant sur la loi anti-terroriste. Loi servant de prétexte pour fouiller les photographes à tout moment …
C’est un droit fondamental de prendre des photographies dans les lieux publics et nous sommes là pour le démontrer ! Marc Vallée Article intégral
Marc Vallée photojournalist Blog
Photos “libre de droits” et droits des auteurs
Les photos, à prix cassé, diffusées sur le mode du "libre de droits" par les microstocks et autres officines, est un système qui va complètement à l’encontre des droits des auteurs, du droit français, du code de la propriété intellectuelle.
Quant on visionne sur le net la vidéo d’une conférence organisée fin 2008 par une organisation de photographes professionnels, on peut prendre note avec intérêt des propos tenus par un avocat spécialisé en propriété intellectuelle: http://www.photographie.com/?pubid=105233&secid=2&rubid=8 -deuxième partie de la vidéo , minute 34 -
Extraits: « …en droit, la notion de libre de droit, le modèle économique du libre de droit, est totalement incompatible avec les règles du Code de la propriété intellectuelle … Sur le plan juridique le libre de droit est illégal pour deux raisons, la 1ière, c’est que le droit d’auteur est fondé sur un principe essentiel : chacun des droits cédés doit faire l’objet d’une formulation contractuelle définie précisément … Quant x commercialise des paquets de photo pour un usage illimité c’est grossièrement illégal … La 2ième : le Prix. La cession de droits est assimilé en France à de la vente, la vente dans le code civil fait l’objet de dispositions qui protègent l’ordre public et économique … quant une vente est faite sur la base d’un prix… qui est dérisoire : la vente est nulle… ».
Le "Libre de droits", est une mauvaise traduction de "Royalty Free", l’un comme l’autre sont des formes de licences dont les termes sont en contradiction avec la loi sur les droits d’auteur. Inspiré du copyright américain, le "libre de droits" est une notion marketing créée par des sociétés commerciales, des financiers, des casseurs de droits sociaux.
La notion « libre de droit » n’a aucune signification en droit français, elle va à l’encontre du droit moral inaliénable et incessible de l’auteur, du principe de délimitation stricte quant à la destination de la cession de droits et du principe de rémunération proportionnelle à l’exploitation de l’oeuvre.
Demander une cession de droits pour tous types de supports pour une duréee illimitée rend inopérante la cession des droits, cette dernière est tout simplement illégale, irrecevable et nulle.
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http://petitions.upc.fr/appel.php?petition=1
Les microstocks ne créent rien, ils dévastent les marchés existants !
Sur le photoblog Photo Business News & Forum un post du créateur du blog, John Harrington (Son site pro) :
"Microstock Creates New Markets? – No, It Devastates Existing Ones" :
They came in like a drunk bull in a china shop with careless regard for the devastation on the existing market. Jonathan Klein, co-founder of Getty Images, on justifying the acquisition of iStockphoto, suggested all the new markets they could go into. Yet, iStockphoto is going to kill off the golden egg goose that was Getty Images.
Traduction approximative : les microstocks sont arrivés en état d’ébriété comme un taureau dans un magasin de porcelaine sans se soucier le moins du monde de la casse du marché existant. Jonathan Klein, co-fondateur de Getty Images, a justifier l’acquisition d’iStockphoto, comme permettant l’ouverture à de nouveaux marchés . En fait l’acquisition de ce microstock va tuer la poule oeufs d’or qu’ a été Getty Images.
A voir son site professionnel, c’est d’une certaine façon l’Amérique qui nous le dit !
Et sur la présentation de son photoblog, il nous précise qu’il y a un "Photo Business Forum Flickr Group", c’est à dire des photos sur les serveurs de Yahoo, cette société possède en effet la plateforme Flickr (acheté en mars 2005, à Ludicorp, société basée à Vancouver au Canada).
Et là, je ne suis pas sur que le business soit pour les photographes, Yahoo considère, que, du fait de mettre en ligne des fichiers sur ses serveurs çà donne le feu vert à Yahoo (à tous les sites du groupe) pour le monde entier à : "un droit non-exclusif et gratuit d’utilisation permettant à Yahoo et aux sociétés du Groupe Yahoo de reproduire, publier et diffuser ce Contenu aux fins de fourniture des Services, de sa promotion …"
C’est écrit noir sur blanc dans les "Conditions d’utilisation" de leur site Flickr (rubrique en bas de la homepage, le texte cité se trouve dans la rubrique "Licence sur le contenu stocké sur Yahoo"). Vous avez vos photos sur Yahoo : elles peuvent être utilisées par cette multinationale us comme bon lui semble, et le groupe yahoo c’est pas une petite épicerie !
C’est ce qui s’appelle la société du "partage" !
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Entendu récemment à propos des microstocks : "C’est l’évolution ! "
Et donc, sans doute , il faudrait faire avec !
Non Merci !
L’évolution, c’est une évolution technique, celle d’internet, le microstock lui n’est pas une évolution, c’est de la régression sociale pure et dure ! C’est une remise en cause des droits des auteurs (droits qui ont mis plusieurs siècles à s’installer) et du dumping social poussé à son paroxysme (Via l’outil internet) ! Les microstoks (vente au kilo de photos à prix cassés) c’est le retour à une certaine animalité sociale, la loi du plus gros gourdin, celle des financiers !
A ce propos, sur le forum du chasseur d’images on peut lire des propos pertinents :
Ceux qui prennent les Micro-Stocks pour une évolution économique normale versent dans la caricature sans même sans s’en apercevoir. L’ultra libéralisme pose un certain nombre d’axiomes comme autant de loi naturelles : la libre concurrence, la loi de l’offre et de la demande… la liberté d’entreprendre et la juste rentabilité. Conneries !
La loi du plus fort se drape dans un discours de liberté et d’égalité. La loi de la jungle est une loi naturelle : Elle ne me convient pas. La maladie est naturelle : je n’en veut pas plus. Alors la liberté d’entreprendre en détruisant des emplois et en exploitant les personnes… C’est non aussi. La morale et la culture nous distingue de ces lois dites naturelles !
En termes modernes : les décentralisations ou les microstocks sont des nouvelles organisations économiques basées sur la destruction d’emplois et l’exploitation des hommes. Ce n’est pas en nous servant quelques exemples de réussites qu’on pourra justifier ces désastres collectifs.
Ce n’est pas un discours plaintif, c’est celui d’un mec qui se bat pour vivre et dont la reconnaissance professionnelle se voit menacée d’abord et ensuite ridiculisée …. Ceux qui se marrent pourraient être les suivants à être victimes d’une décentralisation par exemple. Et il ne me viendrait pas à l’idée de leur souhaiter de connaître ce sort ni de les moquer le jour où ça adviendra. (Repro avec l’autorisation de l’auteur).
Et toujours à propos des "microshiottes", une appréciation salutaire d’un photographe (toujours sur le forum du Chasseur d’images) , en commentaire d’une clause d’un micro-truc ( "… L’ensemble des images vendues sur "micro-truc" sont libres de droit . Vous pouvez les utiliser autant de fois que vous le désirez, sans limite de taille ou de territoire … Vous ne pouvez pas revendre ces images sauf dans le cadre d’un mandat (cas des agences de communication notamment). Cette expression ne signifie pas que l’image peut faire l’objet de n’importe quelle exploitation et que l’utilisateur final en devient propriétaire. Elle signifie simplement que l’usage de cette image ne donne pas lieu au versement de droits d’auteur complémentaires") … "
Voilà exactement le genre de clauses qui va faire crever le métier. Pixdemesdeu et autres officines du même sale accabit sont des malfaisants qui savent très bien que cette démarche va accélérer la mort de la photo, mais peu leur importe le but étant de prendre le max de thunes dans la douzaine d’années à venir avant la mort du média . Imaginez bien que derrière le premier niveau de crapulerie, un second niveau va se mettre en place au niveau des agences de com , elles même missionnées par des clients pour proposer des projets . A l’arrivée ça fera comme dans l’agriculture : on empile les intermédiaires : les paysans manifestent quand ils voient qu’on leur paye 10 centimes la laitue qu’on trouve à 1,50 euros à Carrouf . Mais avec l’empilement des pixdemesdeu + des agences de com, le rapport entre ce qu’il reviendra au photographe et ce que la photo sera facturée au client final ne sera pas de l’ordre de X10 ou X20, mais dans bien des cas de l’ordre de X 100 !
Il est évident qu’aucun photographe ne va brader son travail à Pixdemesdeu, mais ces gens là comptent sur l’ego des gogos pour les alimenter en images…
Tout ça est PUANT.
(Repro du texte avec l’autorisation de l’auteur).
Vente de tirages de presse sans l’accord des auteurs
Paris, le 20 novembre 2009.
DES PHOTOGRAPHES OBTIENNENT EN REFERE LE RETRAIT DE LEURS TIRAGES DE PRESSE D’UNE VENTE AUX ENCHERES
Le Tribunal de Grande Instance de Paris vient d’ordonner le retrait de plus d’une centaine de tirages de presse de la vente organisée lundi 23 novembre 2009 par la société Pierre Cardin Auction Art Rémy le Fur et associés, pour le compte du groupe Hachette Italie.
Plus de trente ans après leur dépôt, Hachette a tenté de vendre, sans l’autorisation des auteurs, une première partie des tirages qui ont ainsi été déposés par les photographes et dont Hachette est entré en possession par le jeu de rachats successifs.
Les photographes ou leur ayants droits, Gilles Caron, Annie Leibovitz, Marc Riboud, Sébastiao Salgado, soutenus par les organisations professionnelles l’UPC et Freelens ainsi que par leur société de gestion collective, la SAIF se réjouissent de cette nouvelle. En effet, le TGI a reconnu la propriété des auteurs sur leurs tirages de presse, ainsi que le fait qu’une telle vente aurait porté atteinte à leur droit moral de destination.
L’agence Magnum, qui agissait pour le compte de douze de ses membres Abbas, Bruno Barbey, René Burri, Robert Capa, Raymond Depardon, Burt Glinn, David Hurn, Martine Franck, Elliott Erwitt, Inge Morath, Gilles Peress, David Seymour, a également obtenu le retrait des tirages de la vente.
De plus amples informations :
- Sur la SAIF : saif.fr
- Sur l’UPC : www.upc.fr
- Sur FreeLens : www.freelens.fr
La justice fait retirer d’une vente aux enchères 160 clichés de grands photographes.
Victoire judiciaire des photographes
Commentaire des ordonnances de référé du 20 novembre 2009
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"Nous venons d’apprendre à la dernière minute que a société Pierre Cardin Auction Art Rémy le Fur et associés, chargée de la vente, a décidé d’annuler l’intégralité de la vente, afin “de rechercher sereinement les propriétaires des tirages de presse”. Nous assistons là à l’une des plus importante décision de justice concernant le droit d’auteur."
http://www.photojournalisme.fr/?p=349