Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

Joe Tof

Vote de la loi Création et internet (Hadopi)

 

Critiquer Hadopi : interdit à TF1

 

Sur liberation.fr : " …  Jérôme Bourreau-Guggenheim, respon­sable du pôle innovation web de TF1, a été, selon nos informations, licencié pour avoir critiqué le projet de loi Création et Internet (Hadopi). Allons bon. Mais il y a mieux : si Jérôme Bourreau a été viré par la Une, c’est suite à une dénonciation du… ministère de la Culture dont l’hôte, Christine Albanel, est l’artisan de la fameuse loi qui doit réprimer le téléchargement illégal …" Article intégral

Suite du feuilleton sur le blog Immédias

Pour la lettre de licenciement, écrire au ministre qui transmettra

Sur Numérama.com : Jérôme Bourreau-Guggenheim affirme  qu’il a été licencié uniquement sous la pression du cabinet de Christine Albanel… Article intégral " … Monsieur Kert, député UMP des Bouches-du-Rhône, se faisant le relais des revendications patronales a présenté un sous-amendement qui modifie le code du travail et le statut du journaliste. Autrement dit : au lieu d’être payés, comme c’est le cas aujourd’hui, à chaque publication d’un même article sur un nouveau support, les journalistes ne seront payés qu’une fois et tous les titres de presse du groupe pour lequel ils travaillent pourront réutiliser à leur guise leurs papiers… "  Suite : Hadopi contre le droit d’auteur des journalistes

 

 

Vote de la loi Hadopi

" … il ne fait aucun doute à nos yeux, que vous avez su conserver vos âmes d’enfants…, qui croient naïvement que le gouvernement met les artistes à l’abri du « capitalisme débridé  … "Suite : Hadopi : Lettre ouverte à quelques artistes qui

 

 

Mardi 12 mai : Loi création et internet adopté à l’Assemblée Nationale

Le vote des députés : les pour, les abstentions, les contre

Montebourg (PS) s’est abstenu ! I Mr Jack Lang a voté pour ! F Bayrou a voté contre. …

Sur le Monde.fr : Les députés adoptent la loi Hadopi

Les commentaires des anti-hadopi sur Numérama

Le fil Hadopi

La cuvée Hadopi du domaine de Bérénas : blanc ou rouge ?

 

 

 

L’Europe des multinationales

Europe Inc : Comment les multinationales construisent l’Europe et l’économie mondiale
de Belén Balanya, Ann Doherty, Olivier Hoedeman, Adam Ma’anit, Erik Wesselius
Editeur: Agone, avril 2005
510 pages, 12 euros

La politique européenne et la Commission de Bruxelles sont sous la haute influence
des lobbies industriels, au premier rangs desquels se trouve l’ERT (European Round
Table) qui rassemble les intérêts de 45 multinationales européennes.

En 2004, le Conseil européen invitait tout naturellement Gehrard Cromme, PDG de Thyssenkrupp et président de la Table ronde des industriels européens (ERT) – lobby qui constitue depuis les années 1990 une des principales forces de la scène politique européenne. Dans son discours, il appelait de ses vœux la concentration, entre les mains d’un ” commissaire unique – tout dévoué à la concurrence totale sur des marchés libres -, des portefeuilles du marché intérieur, de l’industrie et de la recherche, capable d’accélérer au niveau européen mais aussi aux échelons nationaux la mise en œuvre des décisions “. Et de conclure : ” Il est temps de savoir à quel niveau d’excellence nous pouvons parvenir. Le marché mondial sera notre seul juge. ” Le Conseil devrait procéder au printemps 2005 à l’évaluation de la stratégie de Lisbonne. Outre les recommandations de l’ERT, il pourra s’appuyer sur le rapport d’un ” groupe de haut niveau ” qui compte un responsable d’Unilever, le vice-président de Nokia, le directeur général de la Société européenne des satellites, et l’ancien président de la Confédération européenne des syndicats. Le rapport reprend à son compte la nécessité de tenir les objectifs et les délais fixés avant l’élargissement et la crise des valeurs technologiques, malgré ou peut-être à cause de l’opposition grandissante des citoyens qui découvrent les conséquences sociales et environnementales de cet agenda.

15000 lobbyistes installés à Bruxelles (groupes industriels, bureaux de relations publiques, ..) objectif: influencer les décisions prises à la Commission de Bruxelles et influencer les médias (un millier de journalistes à Bruxelles). “Le quatrième pouvoir -la presse- a soldé son indépendance pour s’accomplir en instrument de propagande” R Jennar. Le Monde, édition papier, 29-30 janvier 2006, page 15

et :

Europe, la trahison des élites
de Raoul Marc Jennar
Fayard 2004.

L’Europe ne dit pas ce qu’elle fait ; elle ne fait pas ce qu’elle dit. Elle dit ce qu’elle ne fait pas ; elle fait ce qu’elle ne dit pas. Cette Europe qu’on nous construit, c’est une Europe en trompe l’œil. “

Voilà ce que pensait Pierre Bourdieu.
Sa réflexion est le point de départ de ce livre. Aujourd’hui, l’Europe n’est pas une communauté de valeurs, mais une communauté d’intérêts où l’individualisme l’emporte chaque jour davantage sur le bien commun, à l’image d’une société américaine souvent décriée, mais de plus en plus imitée. A l’aide de multiples cas concrets, Raoul Marc Jennar met en évidence cette ” trahison ” et montre comment l’Union européenne agit à l’opposé de ce qu’elle proclame. Ses institutions ne sont pas démocratiques et transparentes, mais technocratiques et opaques. Ses politiques ne servent pas l’intérêt général, mais celui des milieux financiers et des lobbies d’affaires. Au sein de l’Organisation mondiale du commerce, elle défend parfois les propositions ultralibérales avec plus de force que les Etats-Unis. Enfin, sous couvert de ” partenariats ” avec les pays du Sud, elle se livre en fait à une véritable recolonisation de leurs économies.

Loi Hadopi et secret de la correspondance

Liberté fondamentale, celle du secret des correspondances : remise en cause par la loi Hadopi

sur pcinpact.com : " .. Hier en commission des lois, où l’ambiance fut, dit-on de multiples sources, très tendue, le projet Création et Internet a révélé une facette encore méconnue. Celle du filtrage des e-mails. Voire plus en raison du caractère extrêmement vaste des termes employés dans le texte que doivent voter les parlementaires. Une pièce de plus à rajouter à la liste des points noirs de ce fameux projet de loi… "

Article intégral : pcinpact.com

Surveillance de emails : le point de vue d’un expert-sécurité " …Le Canard nous révélait mercredi dernier que Nicolas Sarkozy était parfaitement conscient que sa loi Hadopi était nulle et qu’elle ne résoudrait aucun problème mais son objectif n’était pas là. Son but avoué est de créer une brèche entre les artistes,  de Gauche donc, et le PS … " http://lespiedsdedamocles.20minutes-blogs.fr/archive/2009/05/04/hadopi-de-peer-en-pire.html

 

 

Loi Création et internet (loi Hadopi) "Le temps des crises charrie le pire, mais anticipe aussi le monde qui vient. Le Parlement européen a jeté un utile pavé dans la mare, en affirmant «qu’aucune restriction à la liberté d’expression et d’information d’un citoyen ne doit être prise sans décision préalable de l’autorité judiciaire». C’est bien le moins dans un Etat de droit ! Confier à une police privée, puis à une autorité administrative (baptisée Hadopi) le contrôle des réseaux numériques pour préserver les intérêts des artistes est l’un des pires services à rendre au droit d’auteur…" Suite sur Libération.fr "

… je suis évidemment favorable à ce qu’il y ait un contrôle des réseaux pour des crimes d’une importance particulière comme la pédophilie, la pornographie, le terrorisme, etc. En revanche, je trouve inadmissible que le même contrôle puisse être effectué pour préserver des intérêts économiques, qui plus est par des milices privées à la solde de rentiers qui exploitent le travail des vrais artistes "Le flicage des réseaux ne doit pas servir les intérêts économiques…" Suite sur Lemonde.fr

Constitution Française: Dans le domaine des opinions, la liberté d’expression est garantie. La sûreté c’est encore le droit au respect de la vie privée et du domicile. http://www.conseil-constitutionnel.fr/dossier/quarante/q04.htm

La Quadrature du Net est un collectif de citoyens qui informe sur des projets législatifs menaçant les libertés individuelles, les droits fondamentaux et le développement économique et social à l’ère du numérique : http://www.laquadrature.net

 

 

Sont-ils soumis aux pressions des lobbies ?

Députés sous influences :
Le vrai pouvoir des lobbies à l’Assemblée nationale

de Vincent Nouzille, Hélène Constanty
Fayard (2006).

Que font nos 577 députés en dehors des séances de questions d’actualité, théâtre télévisé des joutes politiques ? Sont-ils soumis aux pressions des lobbies ? Sous quelle forme ? Qui y est le plus sensible, qui y résiste ? Au fond, pour qui roulent-ils vraiment ? Pour la première fois, une enquête dévoile la face cachée de l’Assemblée nationale et l’influence grandissante des groupes d’intérêts sur les élus. L’analyse des données officielles et de multiples interviews ont permis d’évaluer l’activité des députés… ou leur absentéisme. Découvrez les sept familles d’élus, des plus influents aux plus influençables : les incontournables ” VIP “, les ” laboureurs ” de circonscription, les ” experts ” reconnus, les ” porte-voix “, les ” multicartes “… Officiellement, les groupes de pression n’ont pas droit de cité à l’Assemblée nationale, mais les auteurs révèlent leur omniprésence. Laboratoires pharmaceutiques, industriels de l’armement et de l’agroalimentaire, filière nucléaire, chefs d’entreprise, médecins, viticulteurs, cafetiers, chasseurs : tous ont leurs défenseurs au Palais-Bourbon ! Le livre met au jour les méthodes controversées utilisées par certains lobbyistes pour faire passer leurs messages : trafic de badges d’accès, recrutement d’assistants parlementaires, interventions payantes lors de colloques, rédaction d’amendements ” prêts à l’emploi “, ” groupes d’études ” téléguidés, création de ” Clubs ” thématiques, organisation de voyages et de missions parlementaires à l’étranger… Soumis aux sollicitations insistantes des groupes d’intérêts, tant locaux que nationaux, nombre de députés résistent. Mais d’autres se laissent influencer. Devenant les relais de revendications catégorielles, ils interviennent en coulisses en faveur de ceux qui le leur demandent, votent certains textes et en enterrent d’autres. Plus rien n’échappe à ces jeux de pouvoirs occultes. Les lobbies sont à la manœuvre et certains députés dépassent parfois la ligne blanche… Il est grand temps d’ouvrir les yeux sur ces pratiques, pour mieux les encadrer.

La vie des autres

 

La vie des autres

Réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck
Avec Thomas Thieme, Martina Gedeck, Ulrich Mühe
Film allemand. Genre : Drame
Durée : 2h 17min. Année de production : 2006 Titre original : Das Leben der Anderen
Date de sortie : 31 Janvier 2007 Distribué par Océan Films

En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler (HGW XX/7), capitaine de la Stasi, se voit confier la surveillance du dramaturge Georg Dreyman, sans se douter au départ qu’il s’agit d’une intrigue orchestrée par le ministre est-allemand de la culture Bruno Hempf qui, amoureux de son amie, l’actrice Christa-Maria Sieland, souhaite faire disparaître l’écrivain qui vit avec elle. Le lieutenant-colonel Grubitz espère, quant à lui, tirer de cette mission un bénéfice pour sa carrière…

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_des_autres

LA STASI (Repères datés et chiffrés): 1950 : cinq mois après la proclamation de la RDA, création de la Stasi (abréviation de "Ministerium für Staatssicherheit", soit "Ministère pour la sécurité d’Etat") sur le modèle du NKVD soviétique, ancêtre du KGB. La Stasi est structurée pour traquer les opposants politiques au régime communiste instauré dans l’est de l’Allemagne. Elle est dissoute en novembre 1989, lors de la chute du mur de Berlin. 91 000 agents officiels composaient la Stasi, soit 3 fois plus qu’en Union Soviétique. A ceux-ci s’ajoutaient également 175 000 collaborateurs non officiels, dont plus de 20 000 opérant en RFA. 4 millions de fichiers et de dossiers ont été constitués pour une population de 16 millions d’habitants, et 2 millions de dossiers concernant des personnes vivant en RFA. 180 km de dossiers sont demeurés intacts et sont accessibles aux citoyens concernés et aux chercheurs. En 2001, plus de 5 millions de demandes de consultation avaient été déposées.

 

Film disponible en DVD.

Présentation du film sur Allo ciné

"La Vie des autres" : au temps de la RDA et du soupçon

 

Crowdsourcing

Salon de la photo à Paris, novembre 08.

Le “crowdsourcing” ou “approvisionnement par la foule”

“Le travail n’est pas encore gratuit, mais il coûte beaucoup moins cher que de payer des salariés”. -1-

“Quand tout le monde réalisera des économies en payant des clopinettes l’expertise de professionnels dispersés ou les productions d’amateurs, qui paiera ces gens-là pour qu’ils vivent, produisent, se forment, réfléchissent et consomment ?” -2-

Avant internet on rémunérait une personne pour effectuer un travail qualifié ou non, avec internet on peut maintenant le confier à une personne qui le fera gratuitement ou presque.
C’est la technique du “crowdsourcing”, cela consiste, pour les éditeurs de sites, à utiliser la masse des internautes pour alimenter leurs sites avec des vidéos, des photos, …
En utilisant ainsi les ressources et compétences de leurs visiteurs, les sociétés peuvent alors proposer via leurs sites des produits et services à des coûts très bas, voir même à des coûts proches de la gratuité, comme par exemple proposer des photos à 1 euro (en se moquant ouvertement des législations comme celle du Code de la propriété intellectuelle, le tout en ne versant aucune charges sociales à une caisse d’auteur).

“Après la mode de l’externalisation (outsourcing) qui, pour beaucoup d’entreprises high-tech a consisté à faire réaliser leur travail en Inde et en Chine à coûts réduits, voici venu le temps du crowdsourcing, qu’on pourrait traduire par “l’approvisionnement par la foule”. Le principe de fonctionnement de ces nouvelles entreprises est simple : utiliser le temps disponible des gens pour créer du contenu, résoudre des problèmes, voire même faire de la R&D …”
Suite sur le Blog Internet Actu.net

Enjeux financiers et crowdsourcing: Getty s’associt avec Flickr (Aout 2008).

Sur Flickr des photographes se posent des questions quant au pillage de leur production par des éditeurs sans complexes

Le crowdsourcing chez les graphistes
Crowdsourcing ou la nouvelle exploitation du Web 2

Autre source de crowdsourcing: les concours photos
“le fameux concours de photos de nature de Montier-en-Der (32000 visiteurs l’an dernier, 10 euros l’entrée, plus de 30 sponsors dont Canon, Nikon, Orange etc.) fait payer leurs propres entrées aux photographes lauréats dont les droits des photos sont cédés gracieusement et copieusement exploitées par le festival (Chasseur d’Images publiant d’ailleurs ces sublimes images sans payer de droits d’auteur aux photographes)…”
Source: http://www.macandphoto.com/2008/11/un-petit-coup-d.html

Comment perdre 9797 euros avec le crowsourcing photo ?

-1-, -2- http://www.internetactu.net/2006/06/01/la-montee-du-crowdsourcing

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“Vos coeurs sont aussi durs que les talons avec lesquels vous marchez sur la figure des pauvres“.

“Et c’est ainsi qu’au lieu d’un paradis je découvris l’aride désert du commerce. Je n’y aperçus que de la bêtise, sauf en ce qui concerne les affaires. Je ne rencontrai personne de propre, de noble et de vivant…
Tout ce que je trouvai fut un égoïsme monstrueux, sans coeur, et un matérialisme grossier et glouton, aussi pratiqué que pratique.”

Jack London, Le Talon de fer.

Travailler beaucoup plus pour gagner nettement moins !

Les Nouveaux Intellos précaires
d’Anne et Marine Rambach
Stock – 450p. – 22.50€

Précaires de la presse ou de l’édition, enseignants ou chercheurs jetables, architectes sous-payés ou stagiaires au musée, depuis 2001, avec la sortie du livre d’Anne et Marine Rambach, ils portent un nom : les Intellos précaires. On découvrait cette population au destin paradoxal : diplômée et compétente, studieuse et créative, elle vit, pas toujours mal, dans des conditions de grande précarité – avenir incertain, revenus fluctuants, déni de droits. Malgré une couverture sociale minimale ou inexistante, les intellos précaires continuent à exercer ces métiers qu’ils ont choisis par passion. On annonçait alors leur disparition : les baby-boomers partant à la retraite, les OS de l’intellect n’allaient pas tarder à prendre leur place et, enfin, s’embourgeoiser. Mais non. Les plans de titularisation de la fonction publique ont fait long feu, les postes abandonnés par les jeunes retraités sont supprimés, et puis, surtout, les entreprises et les institutions ont pris goût à cette main-d’œuvre si flexible et si économique. La précarité a le vent en poupe. Disons-le : l’intello précaire est le modèle secret du patronat. Il n’est pas précaire, il est indépendant. Il n’est pas soumis, il est professionnel. Il n’est pas sous-payé, il est compétitif. Même quand il est de gauche, il est ultra-libéral. Reste une question : mal défendus par les syndicats et rêve inavoué du patronat, jusqu’où iront les intellos précaires dans la soumission et la paupérisation ? Réforme de la recherche, réforme des universités, réformes de l’audiovisuel, réforme de la presse écrite, les intellos précaires sont au cœur de l’actualité. Le savent-ils ? Qu’en pensent-ils ? Vont-ils se faire entendre un jour ?

Un papier d’Hubert Artus sur Rue89, à propos du  livre “Les nouveaux intellos précaires” :

” … la précarité de cette « nébuleuse de travailleurs de l’intellect qui partagent un certain sort dans le monde du travail contemporain » s’est aggravée. Et les syndicats et les partis de gauche ne se sont toujours pas vraiment emparés du sujet … Suite

” L’Omerta de la précarité dans la presse française” : un papier de Gérard Gastaud sur Rue89.

“… La précarité s’accroît dans la presse française. Qui cela concerne-t-il ? Toutes les personnes qui ne sont pas en CDI. Pourquoi une définition aussi vague ? Parce que cette précarité est sciemment censurée par les directions et les rédactions des entreprises de presse…
… En ce qui concerne la photographie, les services photo des magazines imposent l’Agessa
(caisse d’assurance pour les artistes), car ils ne payeront que 8% de charges au lieu des 40% pour le régime général, comme cela doit l’être ..
.
… Pour disposer de photographes dociles, les services photo font, pour une large part, appel au récurrent « jeune photographe ». Lecteurs, lorsque vous lirez ou entendrez l’éloge du « jeune photographe » de la part d’un patron de presse ou d’un responsable d’un service photo, méfiez-vous. C’est juste le synonyme d’exploitation …”. Suite

Et :

Génération précaire appelle les stagiaires à la vigilance

Le paradis sur terre des intellos précaires


Première parution des intellos précaires :

Les intellos précaires
Anne Rousseau et Marie Rambach
Fayard, novembre 2002

Les intellos précaires n’existent pas dans le classement officiel des catégories sociales. Ils occupent plusieurs emplois à la fois ou pas du tout, leur statut change sans cesse, ils ne savent souvent pas eux-mêmes quelle est leur situation légale et où ils doivent cotiser. La situation des intellos précaires n’est prise en compte nulle part. Les assedic n’ont rien à leur proposer, ni les caisses de retraite, ni la sécurité sociale. Sur le long terme, leurs droits sont inexistants, partiels ou dérisoires. Contrairement aux intermittents du spectacle, les intermittents de l’intellect ne bénéficient souvent d’aucune protection. Le mode de vie des intellos précaires est celui d’enfants des classes aisées ou moyennes, habitués à un certain confort, à une consommation importante de produits culturels et de loisirs. Mais leurs revenus ne sont pas à la hauteur. Et on ne leur fait pas crédit. Ils jouissent cependant d’un niveau de vie apparemment identique à celui qui était le leur lorsqu’ils dépendaient de leurs parents. Ils vivent en centre-ville, mais dans des studios minuscules où les livres s’entassent jusqu’au plafond. Ils vont au cinéma, a chètent des livres , vont au restaurant. Mais ils font leurs courses chez Leader Price, sautent le petit-déjeuner, dînent d’un plat de pâtes au beurre, trichent dans les transports en commun. Ils n’ont pas de machine à laver, pas de baignoire, et surtout pas de voiture. Mais ils sont peut-être abonnées au câble. Ils ont Internet.
Dans certains secteurs, les intellos précaires sont partout: l’enseignement privé et public, les collectivités locales, les associations, les ministères, la presse, l’édition, les entreprises de communication et de publicité, les entreprises culturelles. Ils sont les petites mains indispensables du monde culturel français. Ils hantent les rédactions, les couloirs des maisons d’édition, les salles des profs. Mais ils ne restent pas. Ils n’ont pas de bureau, changent de lycée. On les joint généralement sur leur portable. En fait, les intellos précaires sont très forts : ils sont diplômés, souvent très pointus, mais aussi incroyablement polyvalents. Ils savent tout faire et, d’ailleurs, ils font tout. Ils sont entreprenants, créatifs, ils sont super-doués, sauf pour se trouver une place de salarié. Les intellos précaires sont des hyperactifs et leur contribution est considérable dans les domaines des arts et des lettres, de la communication, du militantisme et de l’associatif, et récemment d’Internet. Ils fondent des médias, créent des spectacles, dirigent des groupes politiques. D’ailleurs, les intellos précaires sont reconnus. Parfois même connus. Et, pour cette raison même, ils ne sont jamais considérés comme des précaires. A la croisée de l’ enquête et de la chronique, voici le portrait d’une génération.

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