Vanina Kanban
Les microstocks du libre de droits : exploitation et précarisation
Ce matin j’ai regardé les crédits des pubs déposées par le facteur : microstock truc, microstock truc, … des photos achetées au kilo pour quelques euros par des boites qui ont les moyens d’arroser la France entière avec leur pubs, ils sont sans complexe (dans une société en décomposition) pour utiliser des photos en libre de droits vendues à des prix dérisoires …
Des photos à un prix inférieur au coût de revient : une aubaine pour beaucoup de monde, des structures publiques aux grandes entreprises … le Code de la propriété intellectuelle : ils s’en contrefoutent ! Les marchands, eux, s’en frottent les mains et se remplissent les fouilles sur le dos de beaucoup de monde …
Le documentaire, les forçats du cybermonde, réalisé par Vanina Kanban en 2007 (journaliste et grand reporter, prix de l’Actualité / prix vidéo pour « Gaza, au cœur de la poudrière » diffusé le vendredi 16 janvier 2009 sur Canal +) est sur You tube, si vous avez raté la rediffusion en 2010 de ce docu, c’est par là :
Les Banques d’Images – Les Forcats du Cybermonde Part.1
Les Banques d’Images – Les Forcats du Cybermonde Part.2
Présentation officielle :
Ce reportage de 52 min revient sur les différentes faces d’Internet. Ce nouveau mode de communication nous facilite la vie, cependant il possède une face cachée plus sombre. En effet le reportage montre comment des entreprises qui fournissent des banques de photos ou bien encore des jeux vidéos en ligne, se servent de la misère des personnes de certains pays pour les exploiter.
Le système du "libre de droits" : vente à un tarif ridicule de photos, de graphismes, de vidéos, de sons, pour tous types d’utilisation sur tous types de supports, sans limite de temps et sur le monde entier, et pour un nombre de diffusions illimitées …
Le droit d’auteur : Article L.131-3 du Code de la Propriété Intellectuelle: La transmission des droits de l’auteur est subordonnée à la condition que chacun des droits cédés fasse l’objet d’une mention distincte dans l’acte de cession et que le domaine d’exploitation des droits cédés soit délimité quant à son étendue et à sa destination, quant au lieu et quant à la durée.