transnationale
Transnationale de l’image gratuite = auteurs au RSA !
Depuis près de dix ans, Google reproduit et communique au public des photographies, des dessins et autres types d’images fixes dans une offre de services globale grâce à laquelle elle réalise, sur le territoire français, une grande partie des recettes publicitaires du web. Accessible par tous et totalement gratuite pour l’internaute, Google Images est devenue une "banque mondiale d’images en ligne," ce qui a créé des difficultés pour l’ensemble du métier, et notamment pour les photographes … Olivier Brillanceau, directeur de la Saif (Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe), sur Photographie.com.
…Grâce à une série de montages financiers, baptisés "sandwich hollandais" ou "double irlandais", Google réussit à ne payer qu’un très faible pourcentage d’impôts car la quasi-totalité des revenus déclarés en Irlande, après un passage aux Pays Bas via une société intermédiaire, est transférée dans le paradis fiscal des Bermudes où est sise la filiale Google Ireland Holdings… Le Monde.fr
Les 12 milliards de Google en Irlande
Transnationale de l’image gratuite et autres microstocks "libre de droits"
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auteurs au RSA !
Auteurs dans l’obligation, quant ils ont droit au RSA, de se conformer à des "procédure(s) d’instruction" consistant en des journées "d’insertion", au sein des Conseils généraux, CG (et autres structures publiques) qui utilisent sans le moindre complexe, pour la plupart, sur leurs supports de com, des visuels "libre de droits"!.
"MERCI" !
Insérez-vous, vous mêmes !
STOP AU MONDE A L’ENVERS !
Transnationale de l’image à vendre
Je suis une transnationale de l’image, ex propriété d’un milliardaire américain, j’ai racheté un maximum de stocks photo à travers le monde, y compris des structures de type microstock, je fais dans le droit géré, dans le libre de droits et dans le tarif au ras des pâquerettes avec mes microstocks, j’ai moi même été racheté en février 2008 par un fonds de capital-investissement (Private equity fund spécialisé dans les médias, les services, la santé et l’énergie) pour 2,4 milliards de dollars), je suis une machine à faire du cash (ma matière première est fournie gratuitement par une multitude de gentils gars à travers le monde qui se prennent pour des artistes et qui discutent à n’en plus finir sur leur bouzin d’objectif qui ouvre à 2,8), je suis de nouveau à vendre, j’ai demandé à mes potes banquiers de la plus grosse banque du monde de me donner un coup de main de manière à ce que l’affaire soit la plus juteuse possible! Qui suis-je ?
Précision sur la signification et le choix de l’expression "transnationale" : s’il est vrai, comme l’indique Pierre Souryi (La dynamique du capitalisme au XXième siècle, Payot, 1983), que les firmes multinationales constituent des organismes dont les centres de décision échappent au contrôle des divers Etats sur les territoires desquels elles opèrent, elles n’en conservent pas moins un enracinement principal dans la nation de la firme-mère. Les managers des filiales recrutés dans les pays où sont établies ces entreprises dirigent celles-ci sous la direction et le contrôle des organismes centraux de la firme, ce ne sont pas eux qui élaborent et décident de la stratégie globale du complexe. D’où le choix du terme "transnationales", puisqu’il rend mieux, comme le signale Alberto Martinelli (L’impact politique et social des firmes transnationales, Sociologie et Sociétés : Développement national et économie mondialié, Montréal, 1979), l’idée de firmes qui transcendent les frontières nationales, tout en ayant une base bien identifiée dans leur pays d’origine. [Extrait de mon mémoire de maîtrise de 1985, çà tiens encore la route!].