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privatisation de la sécurité sociale

Les fossoyeurs de la sécurité sociale

Les fossoyeurs
Christian Lehmann
Editions Privé (janvier 2007).
18 euros

Les Fossoyeurs, comme les Envahisseurs que traquait David Vincent dans la célèbre série américaine des années 60, viennent d’une autre planète, celle où le profit est roi. Ces extra-terrestres ont pris forme humaine pour mieux nous infiltrer et nous soumettre aux lois du marché, au nom du néolibéralisme, de ce système dans lequel il s’agit de courir toujours plus vite, quitte à laisser sur le bord du chemin les plus faibles .

Ne plus payer pour les vieux, les malades, les handicapés, tous ceux qui ralentissent la marche en avant vers des lendemains qui chantent pour l’actionnaire.

Christian Lehmann a vu les Fossoyeurs. Il les a suivi, a infiltré leurs lieux de pouvoir, décrypté leurs messages : ce sont eux qui nous expliquent que le déficit de la Sécurité Sociale est lié au laxisme généralisé de patients abuseurs et de médecins complices. Eux qui inlassablement désignent des fraudeurs et des parasites aux aides sociales, pour amener la population à désespérer du système solidaire. Eux qui cherchent à responsabiliser par l’argent les plus démunis. Le cauchemar a déjà commencé. Ce sont nos vies qui sont en jeu.

En quelques années à peine, ils ont profondément modifié le paysage sanitaire français, installant dans la population l’idée que la santé était un commerce comme un autre, que le système de Sécurité Sociale était obsolète et financièrement intenable. Ils ont appliqué, en ville, à l’hôpital, en dépit du bon sens, les dogmes de leur secte, laminant les expériences de sortie du paiement à l’acte, cautionnant et généralisant les dépassements tarifaires, introduisant à l’hôpital le tri des patients selon la rentabilité, modifiant le fonctionnement de la Sécu pour y appliquer des objectifs financiers masqués sous prétexte de maîtrise médicalisée.

 

 

 Le mythe du "trou de la Sécu"
Julien Duval
Liber – Raisons d’agir (avril 2007)
6 euros

A en croire les médias et les débats politiques, la Sécurité sociale serait menacée de faillite par un déficit abyssal. Pour faire face à l’augmentation des dépenses et au vieillissement de la population, notre système de protection sociale, créé en 1945 pour donner "la garantie à chaque homme qu’en toutes circonstances il pourra assurer sa subsistance et celle de personnes à sa charge", serait condamné à se "réformer" sans cesse: déremboursements, réduction des prestations, hausse des cotisations, voire privatisation.

Chercheur au CNRS, Julien Duval renverse les termes du problème: il n’y a pas de "déficit de la Sécu" mais "un besoin de financement" que les gouvernements successifs ont décidé de ne pas satisfaire en multipliant depuis 1993 les exonérations de charges sociales. En effet, l’affaiblissement de la protection sociale découle non pas d’arbitrages techniques mais d’un choix politique: le transfert généralisé des " risques" du capital vers le travail.

Extrait du livre de Julien Duval

 

"…Affirmer qu’il est impossible de boucher le trou de la "Sécu", mais qu’on doit boucher sans compter les milliards le trou des banques ?"
Alain Badiou, philosophe, page 19, Le Monde et son supplément Le Monde 2 du 18 oct 08).

 

 

 

 

Hippocrate malade de ses réformes
Frédéric Pierru
Editions du Croquant (2007).

 Le diagnostic officiel est pessimiste, le pronostic plus encore : le système de santé français connaîtrait une " crise profonde " ; il serait " en faillite " faute de pouvoir " réguler " l’" explosion " des dépenses de santé ; malgré un " trou de la Sécu abyssal ", il ne garantirait même pas un accès universel à des soins de qualité. Et les gouvernements, les experts et les journalistes de stigmatiser l’" exception française " pour mieux célébrer nos voisins européens qui, eux, auraient eu le courage d’engager des réformes certes difficiles mais nécessaires.

Un examen attentif de ces réformes montre, toutefois, qu’il n’existe pas d’exception française et que les systèmes de santé européens sont mis en crise dans le but de privatiser et de libéraliser le secteur, avec les encouragements de l’Union européenne et de l’OCDE. Le paradoxe veut que ce soit le cancre des pays développés – les États-Unis – qui inspire désormais les décideurs européens. Même si, en France, l’État resserre son emprise sur l’assurance maladie et se gargarise de la Couverture maladie universelle, notre pays n’est cependant pas à l’abri de la doxa néolibérale. L’étatisation pourrait être le levier de la mise en concurrence prochaine de l’assurance maladie et des hôpitaux. Des voix, notamment patronales, s’élèvent pour presser l’adoption de réformes en ce sens, dans un débat public monopolisé par une poignée d’experts. Le discours modernisateur oscille alors entre la pédagogie économique et la répétition ad nauseam de poncifs, comme les " abus ", sur le fondement de chiffres parfois fantaisistes, souvent contestables et toujours intéressés.

La critique sociale passe d’abord par un triple refus : celui de l’économisme ; celui de la reddition face au " bon sens " gestionnaire ; celui de la posture défensive qui, dénonçant le rationnement des soins, en vient à défendre les revenus des médecins et les profits de l’industrie pharmaceutique. Elle doit ensuite partir d’un constat radical : la santé est un enjeu politique avant d’être un problème économique ou médical. La question sanitaire rejoint alors la question sociale, redevenant un sujet de réflexion pour les sciences sociales et, au-delà, de délibération démocratique. La santé est le terrain privilégié d’interpellation des fondements économiques, sociaux et politiques du nouvel ordre économique.

Frédéric Pierru, docteur en science politique, est sociologue, chargé de recherche au CNRS, membre de l’IRISES (Paris IX Dauphine). Ses publications portent sur la réforme des systèmes de santé français et européens, le renouveau de la santé publique en France et les enjeux politiques de la gestion.

 

Comment se prépare la privatisation de la sécu

 

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