Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

microstock

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De la facilité de reconnaître un bourri au XXIème

 

Les cons, ça ose tout. C'est même à ça qu'on les reconnaît. Michel Audiard (Dialogue du film : Les Tontons flingueurs de Georges Lautner, 1963. Adaptation du roman Grisbi or Not Grisbi d'Albert Simonin).
 

Omnes stulti, et deliberatione non utentes, omnia tentant .
Tous les imbéciles, et ceux qui ne se servent pas de leur discernement, ont toutes les audaces.
Thomas d’Aquin, Somme théologique, 1273.

 

Les bourris vont  jusqu'à laisser leurs tofs aux microstocks, c'est à çà qu'on peut aisément les reconnaître. Joe Tof.

Exigeons la fin du dumping social !

 

Sur le tweeter de Charlotte Chabas (repris par leMonde.fr) qui a couvert la manif de Quimper (samedi 2 novembre) :


Exigeons la fin du dumping social en Europe, pour qu'en Allemagne les abattoirs ne paient plus 3e de l'heure leurs salariés. Très applaudi.
02.11.2013 à 19h11, tweeter de  Charlotte Chabas @cchabas. LeMonde.fr

 

Sur leMonde.fr, manif de Quimper :

Le problème, c'est le dumping social en Europe, comment voulez-vous qu'on lutte contre des employés payés 3 euros de l'heure sans protection sociale ?

 

 

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Exigeons la fin du dumping social en Europe, stop au système microstock qui ne profite qu'à des financiers qui réalisent des profits sur le dos "d'auto-esclaves", d'amateurs et de pros suffisamment naïfs pour laisser leurs biens symboliques à des financiers, qui au mieux leur jettent quelques cents à leurs pieds !

… plus ils ruinent et détruisent, plus on leur fournit, plus on les sert. Ils se fortifient d'autant, deviennent de plus en plus frais et dispos pour tout anéantir et tout détruire. Mais si on ne leur fournit rien, si on ne leur obéit pas, sans les combattre, sans les frapper, ils restent nus et défaits et ne sont plus rien…  Discours de la servitude volontaire, Étienne de La Boétie.

 

Sur la home page des organisations de défense des droits des auteurs (auteurs qui ne sont pas tous photojournalistes, loin de là …), je ne vois aucun lien bien visible, aucun logo bien visible, renvoyant à un texte en mesure de dégommer sans complexe le système microstock, système du dumping social par excellence, dumping doublé d'une remise à zéro des droits des auteurs, système qui a précarisé tous les photographes d'illustration générale.

Ils ont baissés les bras ! Rien à applaudir !

Autoroute multi-voies enchantée

 

Une proposition de loi, qui fait consensus (députés de droite, de gauche, gouvernement) est examinée aujourd’hui, jeudi 3 octobre, à l’Assemblée nationale. En modifiant la loi sur le prix unique du livre (loi d”août 1981), elle vise à mettre fin à la gratuité des frais de port pour les livres vendus par correspondance et expédiés directement au domicile des acheteurs. Le géant Amazon  est bien entendu visé directement (31 milliards de dollars de CA au niveau mondial pour le 1er semestre 2013).

Hier, le gouvernement a déposé un amendement,  afin de déboucher sur une application efficace du texte de loi, celui-ci  exclut de manière explicite tout cumul entre la réduction de 5 % que peut appliquer un libraire sur le prix d’un livre (fixé par l’éditeur depuis la loi Lang de 1981) et la gratuité des frais de port.

Proposition de loi très bien accueillie, par les libraires indépendants, qui subissent le dumping du géant us, pour eux, la gratuité des frais de port relève d’une concurrence déloyale.

Source : Les Echos.fr

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Pendant ce temps là, le dumping exacerbé des microstocks (vente de photos comme des patates, à prix cassés et en "libre de droits", le tout sans avoir de tva à verser et autres joyeusetées de l’offshore abonné  à la religion anti-sociale de "l’optimisation fiscale) continue sans le moindre complexe et de manière massive, le bulldozer trace son autoroute multi-voies, avec ce système, le droit d’auteur n’est plus qu’une référence, une rhétorique dans le vide pour les juristes (Vous posez une question sur un viol de droit d’auteur : on vous réponds "c’est illicite au regard de l’article truc chouette du CPI" … et rien ne change …), du moins certains, il y en a, pour qui visiblement le droit d’auteur n’est même plus vraiment une référence,  et qui ne voient pas de problèmes majeurs à l’existence des microstocks…  au mieux ces gens là vous donneront comme conseil d’être vigilant! (Faites vous entuber, mais rester vigilants quant même!). Dans le monde à l’envers dans lequel nous sommes,  il y en a qui savent toujours s’adapter .. Le modèle économique microstock est installé dans une certaine normalité …

Ni la technique sophistique ni celle du marketing ne questionnent le pouvoir existant, non plus  qu’elles questionnent  celui qui, se considérant comme le plus fort, serait  tenté de se l’approprier. Elles se donnent pour objectif d’assurer, lorsqu’elles soutiennent un pouvoir en place -entreprise ou gouvernant-, de meilleures conditions de discussion et d’obtention du consentement, hors de toute référence à un absolu du pouvoir vertueux, en postulant le caractère à la fois légitime et perfectible du pouvoir en place.
Elles ne questionnent pas non plus l’individu ou le groupe à volonté hégémonique si elles se mettent au service d’un conquérant -sur le marché ou sur l’agora-, car elles postulent alors qu’il est préférable que le plus fort triomphe.
Romain Laufer et Catherine  Paradeise : Le Prince bureaucrate, texte publié en 1982 aux éditions Flammarion.

Romain Laufer est professeur associé au département marketing du CESA (HEC, ISA, CFC). Il est en particulier spécialiste de marketing et de management public. Catherine Paradeise est maître-assistant de sociologie à l’université de Nantes.

 

 

Au mieux on donne du grain à moudre aux photojournalistes avec des réunions dans un palais où l’on marche à pas feutrés sur des moquettes, à ces réunions visant à la mise en place d’un "code de bonne conduite" : les patrons de presse ne se bousculent pas … 

Les photographes d’illustration générale, c’est qui ces gens là ? Y’en a encore ?

 

En couverture du magazine de la région des Pays de la Loire (numéro de septembre-octobre 2013, visible également sur le site de la région, à date de ce billet), une étudiante pianote sur son portable :

1 – C’est une commande de la région à un photographe des pays de la Loire, avec le modèle amateur (une étudiante) payé  en salaire pour la pose, afin de l’aider dans ses études ? Pratique en phase avec le discours du Président de la Région :

En déplacement à la Roche sur Yon, le Chef de l’état François  Hollande a réaffirmé son engagement pour relever le défi de l’emploi. J’ai confirmé son engagement pour relever le défi de l’emploi. J’ai confirmé à cette occasion la mobilisation totale de la Région dans cette bataille contre le chômage … Extrait de "Bloc-notes de Jacques Auxiette", page 3, Pays de la Loire, le magazine de votre région, n°51, sept-oct 2013.

2 – C’est une photo en droits gérés acheté à un photographe de la région qui a une photothèque en ligne ?

3 – C’est une photo en droits gérés acheté à une agence photo avec siège social en France qui diffuse les travaux d’un photographe de la région?

4 – C’est une photo de microstock, seul le nom du microstock est précisé, le nom de l’auteur de la photo n’apparait pas, et ce microstock appartiens à la plus importante agence photo au monde, qui elle-même est dans le capital d’une structure capitalistique us,  présente, entre autres dans l’industrie de l’armement ?

 

Vous avez la bonne réponse, vous avez gagné le prix Cyber-Ubu ! Mr Cyber-Ubu vous offre le certificat "Code de bonne conduite sur l’autoroute multi-voies enchantée".

 

 

 

Une bulle de savon pour les auteurs-photographes

 

La commission Lescure a remis son rapport aux autorités de l’Etat aujourd’hui, rapport téléchargeable ici :

http://www.culturecommunication.gouv.fr/Actualites/A-la-une/Culture-acte-2-80-propositions-sur-les-contenus-culturels-numeriques

On y parle de photographie dans le volume 1, notamment dans la fiche B5, extraits :

 

Dans le domaine de la photographie (cf. fiche B-5), la circulation numérique des images soulève des interrogations quant à leur valeur et occasionne des atteintes aux droits moraux et patrimoniaux de leurs créateurs. Les banques d’images à prix cassés (microstocks) se développent, sans que leur conformité au droit français de la propriété intellectuelle soit clairement établie …

La défense des droits des photographes à l’ère numérique passe sans doute moins par une modification du code de la propriété intellectuelle que par une approche fondée sur la pédagogie, visant à assurer le respect du droit en vigueur. Il paraît donc souhaitable de soutenir les organismes professionnels dans leurs actions de sensibilisation et de défense des intérêts matériels et moraux de la profession. En outre, en vue de mettre fin aux pratiques les plus contestables, il conviendrait d’entreprendre une démarche pédagogique qui pourrait prendre la forme d’une large concertation, débouchant sur la signature d’un code de bonne conduite. Enfin, la révision imminente des conditions d’attribution des aides à la presse pourrait être l’occasion de soutenir l’activité des photographes professionnels, soit sous la forme d’aides directes aux agences professionnelles de photojournalisme, soit par le biais d’un conditionnement des aides allouées aux agences et aux éditeurs de presse.

Au demeurant, l’analyse juridique est compliquée par l’insertion, dans les conditions générales d’utilisation des microstocks, de dispositions inspirées des systèmes juridiques étrangers … La question, qui renvoie aux règles de territorialité du droit de la propriété intellectuelle, est de savoir si ces dispositions peuvent légalement déroger aux règles du droit français et, en particulier, celles qui sont d’ordre public.

Par ailleurs, en ce qui concerne le problème spécifique des microstocks, la mission d’étude lancée dans le cadre du CSPLA rendra prochainement ses conclusions.

Propositions de la Commission Lescure pour la photographie :

36.Soutenir les actions de pédagogie et de sensibilisation des organisations professionnelles tendant à promouvoir
le respect des droits moraux et patrimoniaux des photographes.
37.Etablir, sur la base d’une large concertation, un code de bonne conduite, encadrant l’utilisation des banques
d’images et le recours à la mention « DR » ; conditionner les aides à la presse à un usage raisonné de la mention
« DR » et à un approvisionnement auprès des agences coopératives, des collectifs de photographes et des
indépendants.

 

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Une bulle de savon pour les auteurs-photographes

Des structures qui piétinent (depuis longtemps, allègrement, sans le moindre complexe, avec joie,  cynisme et ténacité) le droit d’auteur, ne vont pas se gêner pour en faire de même avec tout "code de bonne conduite" qui éventuellement arrivera à hauteur de leurs mocassins.

Après des années d’observation, de commentaires, …, on en arrive seulement à çà : de la pédagogie et un "code de bonne conduite" !

Les violeurs invétérés du CPI  vont continuer à se marrer et à nous mépriser, des propositions aussi frigides vont mettre la tête sous le sable du peu d’auteurs qui arrivent encore à respirer.

Les "casseurs-violeurs" du droit d’auteur (Microstocks et utilisateurs des microstocks) ne sont pas dans la sphère éthique, être violeur du CPI c’est d’emblée être en mesure de s’assoir sur tout "Code de bonne conduite" qui se présentera. Ce qui intéresse les utilisateurs, c’est la pêche à la tof gratuite (pêche facilitée avec la proposition de permettre l’essor des licences libres) et à défaut de pouvoir acheter des visuels low cost et libre de tous droits, point final !

Proposer un "code de bonne conduite" c’est comme si vous demandiez aux financiers abonnés aux paradis fiscaux (les religieux de l’optimisation fiscale et sociale tendance offshore) de se comporter moralement !

De la pédagogie et un "code de bonne conduite" ne changera rien à la situation de précarisation des auteurs. Seules des mesures coercitives rapides, prises par les services de l’Etat, peuvent, stopper la casse de nos "vies professionnelles, c’est à dire de nos vies tout court !

La pédagogie face  au modèle transnational du "système microstock" c’est une bulle de savon, et le "code de bonne conduite" c’est la planche à savon !

Dans un marché photographique en plein délitement, de telles propositions ne sont pas à la hauteur. On se moque de nous!

Comme le précise la Commission Lescure : "Par ailleurs, en ce qui concerne le problème spécifique des microstocks, la mission d’étude lancée dans le cadre du CSPLA rendra prochainement ses conclusions".

Que va t’on nous servir?  On va nous proposer de faire une prière ? Mieux : de faire comme Ulysse, de se lier au mât d’un navire afin d’affronter le chant des sirènes (les licences libres) ?

 

 

Note : dans le rapport de la commission Lescure, un microstock est nommé à plusieurs reprises, il n’y a pas qu’un  seul microstock qui sévisse (Avec à la base du pourrissement, les CD "libre de droits" et  les rubriques "libres de droit" des photothèques qui font dans le droit géré) :  il y a une multitude de stocks photo en ligne de type microstock, dont les pratiques de casse du Code de la propriété intellectuelle remettent en cause l’ existence des auteurs.

 

 

 

 

 

Patrimoine des élus

 

Après avoir dîner avec une  omelette (avec des oeufs des poules de mon jardin!), plus un coup de rouge, du Corbières acheté à l’épicerie de mon bled, je suis allé faire un tour sur le Monde.fr, je suis tombé sur  "On s’en moque de leur patrimoine, on veut de l’honnêteté" Post de blog, titre logé sous la photo de Cahuzac; le talentueux ex ministre qui à de l’avenir (peut être, mais çà aussi c’est mal barré) dans le théâtre de boulevard, donc je vais sur ce post de blog, et j’envois la sauce, on m’invite à le faire, je balance le commentaire :

 

Que les élus s’occupent avec sérieux et ténacité (dès maintenant et sur le long terme) des banksters des paradis fiscaux, et qu’ils arrêtent, dans par exemple les conseils généraux, régions, communautés de communes et autres, d’utiliser des visuels sur leurs supports de com (photos, graphismes et vidéos) provenant des microstocks (vente en ligne en « libre de droits » -pratique illicite-, à tarifs cassés -dumping social- et sans verser de charges à l’Agessa -vente au black-, et avec de l’optimisation fiscale (avec siège social à New York par exemple).
Ils ne peuvent pas, nos chers élus, parler « d’emploi pour tous », parler de "préserver l’emploi" en période électorale, et dans le même temps préférer utiliser le système au black de « l’économie microstock » pour décorer leurs supports de com, plutôt que de faire appel aux indépendants de la com (Auteurs photographes, graphistes, …) qui de leur côté montrent « leurs » beaux départements, en mettant en ligne leur production sur le net (Production réalisée à leurs frais, sans aides d’aucune sorte). Plus d’infos sur le « système microstock » sur :

http://grenouillenews.free.fr

 

 

 

 

 

Economie numérique

 

Sur le monde.fr, ce matin,  je tombe (lecture du Monde en ligne : ma prière matinale avec un café-chicorée à 60% de chicorée ou de l’arabica bio quant les finances sont au beau fixe) sur une histoire de "feuille de route numérique" du gouvernement  :

La fiscalité numérique. "La mise en place de mesures spécifiques en droit national" pour "combattre l’évasion fiscale pratiquée" par certains grands acteurs du Web (encore une fois, Google et Yahoo! pour ne  citer qu’eux, qui ne sont pas nommés). La plupart des grandes compagnies numériques américaines ont leur siège en Irlande où la fiscalité est moins lourde qu’ailleurs. "…  la fiscalité actuelle n’est pas du tout adaptée à l’économie numérique" ….

et un peu plus loin : … appliquer le principe du "prédateur payeur", c’est-à-dire qu’une entreprise adoptant des "comportements non conformes" serait assujettie à des taxes. Article intégral.

 

Au sujet des comportements "non conformes" j’espère que les sociétés de type "microstocks" (vente de photos, de graphismes, de clips vidéos,  en ligne, en "libre de droits" -violation du Code de la propriété intellectuelle- et à tarifs cassés -dumping social exacerbé, système violent (1) de précarisation des auteurs-,  ne vont pas être oubliées, le "non conforme" est explicite, il est flagrant, c’est une montagne ! Une montagne qui écrase les auteurs !

Quant à Google (et autres moteurs) qui me pompe de manière systématique mes photographies quant je les mets en ligne sur ma photothèque, pompage sans me demander mon avis, je demande à toucher des "droits de copie" (ou un truc dans le genre), réaliser des photographies entièrement à mes frais, je ne le fais pas pour alimenter des photothèques de multinationales. J’ai cru comprendre qu’un organisme comme la sacem avait passé un accord avec des systèmes de diffusion comme Daily motion et autres you tube afin de récupérer des sous et de les répartir aux auteurs de musique, pourquoi n’y a t’il rien pour les auteurs de photographies et graphismes ?

 

 

 (1) la violence du calme comme dirait Viviane Forrester.

 

 

Nous vivons au sein d’un leurre magistral, d’un monde disparu que des politiques artificielles prétendent perpétuer. Nos concepts du travail et par là du chômage, autour desquels la politique se joue (ou prétend se jouer) n’ont plus de substance : des millions de vies sont ravagées, des destins sont anéantis par cet anachronisme. L’imposture générale continue d’imposer les systèmes d’une société périmée afin que passe inaperçue une nouvelle forme de civilisation qui déjà pointe, où seul un très faible pourcentage de la population terrestre trouvera des fonctions. L’extinction du travail passe pour une simple éclipse alors que, pour la première fois dans l’Histoire, l’ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l’économie et détient le pouvoir. Nous découvrons qu’au-delà de l’exploitation des hommes, il y avait pire, et que, devant le fait de n’être plus même exploitable, la foule des hommes tenus pour superflus peut trembler, et chaque homme dans cette foule. De l’exploitation à l’exclusion, de l’exclusion à l’élimination… ? L’horreur économique, Viviane Forrester, Fayard 1996 et en poche.

 

 

 

Le crédit photo de “Vies de Famille”, magazine de la CAF

 

Récemment j’ai eu entre les mains, sans avoir à me baisser pour le ramasser, ou à faire la moindre recherche, …, les supports de com avec du "libre de droits" sont omniprésents, çà dégouline de visuels stéréotypés sur tous les supports, à vous en donner la nausée …, le conformisme du visuel "libre de droit", avec son esthétique du "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes", celle du bien propre sous tous les angles,  avec des gens biens propres, toujours souriants et pétant d’énergie et de santé, dans des espaces bien propres (sans doute aux normes environnementales),  à quelque chose d’intrinsèquement, de quelque chose, dans le genre "Soleil vert"  -le film-, c’est pas mon horizon de vie, c’est pas mon utopie, c’ est, je dirais, de la daube, le genre de bouffe aseptisé, un truc qui a perdu le goût !.

Je vous passe le crédit photo de l’ensemble de ce magazine de la CAF (1), je vais juste m’attarder un peu sur le supplément : "Les infos de la Caf de la Mayenne". Crédit photo de ce supplément : Thinstock, signature -sans mention du nom de l’auteur- à la verticale de la photo, en petits caractères (Bonnes lunettes indispensable!). Cette boîte, ce microstock,  est une succursale "libre de droits" qui diffuse la production "libre de droits" de Getty images, istockphoto et jupertimages, le tout , appartenant à la multinationale Getty, qui elle-même est entre les mains de Carlyle, groupe présent, entre autres,  dans les industries de l’armement us. Un monde "passionnant" où la photographie est une marchandise sur un marché, un visuel aseptisé, une image passe partout, susceptible d’illustrer de la com de type "grand public", sur un maximum de pays, pour un tarif ridicule.

Les auteurs photographes qui se sont fait "bouffer la vie" par le système "libre de droits – microstock" rendent des comptes à la CAF pour toucher les clopinettes du rsa activité, alors que cet organisme communique avec du "libre de droits".

Le monde à l’envers !

 

 

 

(1) çà commence d’emblée en couverture par une photo sans mention du nom de l’auteur, juste le nom de l’agence, une agence qui fais dans le "droit géré" et dans l’inévitable "libre de droit". Avec le développement du système "libre de droit microstock", quasiment toutes les agences photo qui étaient en droits gérés ont ajoutés une rubrique "libre de droits" …
 

 

 

 

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