Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

hôpital public

Hôpital public, objectif : la rentabilité financière !

 

Le rentable au privé, le reste au public

Sur le Monde diplo en ligne, un texte d’ Anne Gervais et André Grimaldi sur la casse progressive de l’hôpital public, sa libéralisation en marche …

 

… le montant des dépenses non prises en charge par l’assurance-maladie est passé, entre 2002 et 2008, de 5 % à 29 %, et le nombre de personnes qui renoncent à des soins pour des raisons financières atteint désormais 23 % — et même 33 % pour celles qui n’ont pas d’assurance complémentaire … SUITE : Hôpital public à vendre.

 

 

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"Le rentable au privé, le reste au public" me fait penser au Ministère de l’Economie qui passe un partenariat avec un microstok photo (via le programme "Passeport pour l’économie numérique") et au Ministère de la Culture qui se montre à l’écoute des problèmes des professionnels de la photographie (photographes auteurs, photojournalistes, …), photographes qui subissent la concurrence déloyale et illicite des microstocks.

D’un coté la rentabilité, avec des visuels à tarifs cassés, le tout en piétinant allègrement le Code de la propriété intellectuelle, système qui renvoit à la volonté de casser la Sécurité sociale pour faire du bizeness avec la santé (on piétine l’hôpital public, la Sécu) et de l’autre,  le côté créatif : nous serions des artistes censés vivoter avec des ventes de tirages originaux et des expos, le monde de la com avec les entreprises étant devenu un marché squeezé par les épiciers des microstocks libre de droits . 

Normal de penser à un tel rapprochement, la logique est la même ! A la volonté  de mettre fin au monopole de la Sécurité sociale, on assiste en plus à la volonté explicite de mettre fin au "monopole" du Code de la propriété intellectuelle !

C’est la logique de la financiarisation, elle "buldozérise" tous les champs de l’économie et du social.

 

 

 

L’hôpital public entre les mains des assureurs et des financiers

 

La santé, l’hôpital public : un marché immensément juteux pour les compagnies d’assurances et autres sympathiques financiers ! Une super société qui se profile à l’horizon avec nos "amis des assurances" et leurs amis aux commandes qui leur donnent un bon coup de main … !

 

Un article d’André Grimaldi sur le Monde Diplomatique :

 

… ainsi pourra naître un nouveau système de santé, véritable coproduction franco-américaine ayant gardé du système français la CMU et le financement des cas les plus graves par la collectivité, et ayant pris au système américain la gestion par les assureurs privés du marché rentable de la santé : un cauchemar pour les médecins et pour les malades, un rêve pour les assureurs et les « nouveaux manageurs ».

 

 

Article intégral

Traitement de choc pour tuer l’hôpital public

Le Monde Diplomatique

 

 

 

L’hôpital malade de la rentabilité
André Grimaldi
Fayard (avril 2009).

L’hôpital va mal. Il va mal parce que la société va mal. Et notre société va mal parce que les valeurs collectives sont ébranlées par deux processus simultanés: la technicisation qui libère l’homme de la nature, mais peut le rendre esclave de la technique; la marchandisation qui transforme tout, y compris les rapports humains les plus essentiels, ceux qui engagent la vie et la mort, en un simple commerce. Enfant des CHU, André Grimaldi ne se résigne pas au renversement des valeurs actuelles qui font du médecin un producteur de soins, du malade un consommateur, de la médecine une affaire. Médecin salarié convaincu que l’application du "juste soin au juste coût" exigée par son éthique professionnelle s’accompagne mal des conflits d’intérêts, l’auteur critique les réformes mises en oeuvre qui visent à faire de la santé une marchandise comme les autres et de l’hôpital une entreprise : la tarification à l’activité dite "T2A" qui pousse les médecins à multiplier les actes rentables, le numerus clausus qui a conduit à la pénurie médicale actuelle et à l’importation de médecins étrangers, le développement de consortiums de cliniques privées commerciales, l’arrivée des assureurs privés sur le "marché de la santé". Quel monde allons-nous laisser à notre jeunesse? A partir de son expérience personnelle, le professeur Grimaldi nous livre de nombreux exemples de cette déshumanisation à l’œuvre dans le service public, très souvent des cas ubuesques qui défient le bon sens. Une autre voie est pourtant possible: un système basé sur la solidarité faisant coexister un service public et un secteur privé à but non lucratif.

André Grimaldi, chef de service à la Pitié-Salpêtrière, est connu pour son engagement contre la réforme actuelle de l’hôpital ; il est l’instigateur de l’appel du 18 juin 2008 pour sauver l’hôpital public (www.appel-sauver-hopital.fr). Diabétologue, il travaille sur les complications du diabète et sur l’éducation thérapeutique du patient.

 

 

 

La santé : un nouveau créneau pour les financiers

Les attaques de l’actuel gouvernement contre l’assurance maladie solidaire et contre les hôpitaux publics s’inscrivent dans une remise en cause générale des services publics et de toutes les dépenses socialisées. Le libéralisme veut livrer au marché toujours plus de secteurs. Au-delà de son financement, c’est aussi toute l’organisation du système hospitalier, qui voit le privé prendre encore plus de place. Et la création des Agences régionales de santé (ARS) va permettre aux représentants de l’État d’organiser cette marchandisation. La loi Bachelot (dite Hôpital-patients-santé-territoires) qui doit venir devant le Parlement en février 2009 est l’outil que se donne le gouvernement.
On assiste ainsi, et paradoxalement, à une étatisation de l’organisation du système avec des représentants des assurés sociaux évincés de la gestion du système, des directeurs d’hôpitaux nommés par les directeurs des agences régionales de santé, nommés eux-mêmes par le ministre, etc. Mais cette étatisation n’a pour but que de limiter la dépense publique socialisée, et donc de renforcer progressivement sa privatisation.

http://www.france.attac.org/spip.php?article2132

Les politiques commerciales de l’UE privilégient les transnationales au détriment des intérêts des populations et de l’environnement.
http://www.france.attac.org/spip.php?article9141

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