Stop au système Microstock de casse des Droits des Auteurs !

Fotolia

Politiques, financiers, et système microstock

 

Ce matin je reçois sur mon courriel, un dossier du Président de PAJ (Photographes Auteurs Journalistes), au sujet de la montée en puissance du "microstock" Fotolia, société épaulée en 2008 par le fonds d’investissement ISAI,  quelques extraits :

 

Novembre 2008 :

Orianne Garcia, fondatrice de Terrafemina.com, Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur de PriceMinister, Tariq Krim fondateur de Netvibes.com, Ouriel Ohayon fondateur de TechCrunch France, Geoffroy Roux de Bézieux, PDG de Virgin Mobile et Stéphane Treppoz Président du directoire de Sarenza.com. Que du beau monde !
Ces six personnalités emblématiques du Web, se sont regroupées pour créer ISAI. Leur but, financer les entreprises en phase de démarrage des secteurs Internet et mobile. Ils ouvriront leurs porte-monnaie, mais aussi leurs carnets d’adresses à des dizaines de start-up dans les deux ans qui viennent. Un sacré coup de pouce pour démarrer !http://pro.01net.com/editorial/396406/six-pointures-du-web-creent-un-fonds-dinvestissement-pour-les-jeunes-pousses/

 

ISAI est un réseau de Business Angels composé d’entrepreneurs et de managers du secteur Internet et Mobile.
ISAI a été créé par des entrepreneurs comme Orianna Garçia (Caramail), Piere Kosciusko-Morizet (PriceMinister),
Tariq Krim (Netvibes), Ouriel Ohayon (TechCrunch); Geoffroy Roux de Bezieux (VirginMobile), Stéphane Treppoz
(Sarenza). D’autres entrepreneurs comme Isabelle Bordry (ex Yahonn), Pascal Chevalier (Netbooster), Oleg Tscheltzoff
(Fotolia), Laurent Sorbier (ex Conseiller NTIC- nouvelles technologies de l’information et de la communication-du 1er Ministre) nous ont immédiatement rejoint, et de nombreux autres sont en cours.
http://vouloirdire.com/resources/France-Angels—FLASH-N-23.pdf

 

 

Janvier 2009 :

"L’Elysée a annoncé le 15 janvier la nouvelle composition de son gouvernement. Ce mini-remaniement s’est fait sans grosse surprise, à part du côté du ministère de l’Ecologie. Nathalie Kosciusko-Morizet a dû laisser son poste pour celui de secrétaire d’Etat à la Prospective et au Développement de l’économie numérique. Toutes les rumeurs annonçaient pourtant Bruno Retailleau à ce  poste. Pour l’heure, aucun nom n’a été dévoilé pour le remplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet à l’Ecologie." Illustration de l’Elysée: Fotolia. http://www.developpementdurable.com/politique/2009/01/A731/nathalie-kosciusko-morizet-quitte-lecologie-pour-le-numerique.html

 

 

Mars 2009 :

Nathalie Kosciusko-Morizet est secrétaire d’Etat à l’Economie Numérique. Son frère, Piere Kosciusko-Morizet, est président d’un lobby de l’industrie numérique. Les deux ne feront jamais bon ménage. Reste une solution, la démission. Mais pour qui ? …
http://www.linformaticien.com/mobiles/id/5994/categoryid/9/nkm-ou-pkm-l-un-des-deux-doit-partir.aspx

 

Mars 2011 :

Mercredi 30 mars au soir, l’Acsel, l’association de l’économie numérique, organisait la deuxième édition des Acsel du numérique …
Pierre Kosciusko-Morizet, président de l’Acsel, su, de son côté, associer rapidité, sobriété et salutaire décontraction.
Tout comme Eric Besson, ministre chargé de l’Industrie, de l’Énergie et de l’Économie numérique, venue lire son texte …

Les gagnants ? Le PMU pour l’e-transformation, Fotolia pour le prix « pure player » (en français dans le texte…)
et Monservicepublic.fr pour celui des services publics et collectivités locales. Le jury s’est donc attaché à la performance,
tant pis pour les grincheux qui pourraient remarquer que le PMU vit de la passion du jeu et que Fotolia, base de données d’images, commercialise à vil prix le travail des photographes, mettant en péril la fonction de photo reporter, tout en s’enorgueillissant de lutter contre la reproduction illicite de photos volées sur Google images…  http://blog.usinenouvelle.com/high-tech/tag/pierre-kosciusko-morizet/ Article de Patrice Desmet

 

 

En 2012, le fonds américain KKR investit 150M$ pour prendre la moitié du contrôle de FOTOLIA.

 

———————————————————————————–

 

Le système "star-up" appliqué au développement d’un microstock est une sorte de machine de guerre financière qui casse plus d’emplois qu’il n’en crée,  les dégâts collatéraux sont importants et violents (vont-ils jusqu’à s’en amuser et à se frotter les mains de la casse du droit d’auteur ? Une sorte de jouissance du riche ?), le but ultime : se faire le maximum de fric le plus vite possible et sans s’encombrer d’obligations juridiques (CPÏ), sociales (versement de charges à l’Agessa) et fiscales (versement de la tva à l’Etat, qu’en est-il?) via un siège offshore (Au large) et autres ficelles.

Ce "modèle" économique, celui du microstock, modèle hors la loi, brise nos vies d’auteur, vies créées sur le long terme, sans aides d’aucune sorte ! De plus certains politiques de droite, par "électoralisme-populiste",  nous bavent dessus et nous  insultent en parlant d’ "assistanat" de manière à culpabiliser ceux qui qui s’en trouvent  réduit à rendre des comptes pour toucher les clopinettes du RSA.

C’est le monde à l’envers !

 

 

 

 

Les interventions du colloque de PAJ au Luxembourg

 

Les interventions du colloque de PAJ au Luxembourg (14 novembre 2012) sont en ligne sur le site des organisateurs :

Actes du colloque

 

Joffrin (Nouvel Obs) fait une similitude entre la production d’images et la production de choux fleurs.  Sans doute"l’effet microstock-Flickr-DR& Co" : vente de photos comme on vend des patates ou des choux fleurs et flot continu, tendance tsunami, de visuels gratuits de la sphère "amateuriste-instagram", celle du degré zéro de la "conscience sociale". Producteur de patates ou de choux fleurs, c’est mieux, l’agriculture c’est subventionné …. Je comptais lui offrir une cravate fleurie (pour le remercier d’avoir eu une photo sur son hebdo, payée 1 an à publication, voir plus bas, en fait  je vais lui offrir un chou fleur comme cadeau de nouvel an ! çà me parait relever de la moindre des politesses !

 

 

PAJ au Luxembourg

 

Colloque, organisé par PAJ (Photographes – Auteurs – Journalistes) au Palais du Luxembourg (C’est bien chauffé et c’est confortable), le 14 novembre 2012 (Inscription obligatoire), salle Monnerville, 26 rue de Vaugirard, 75006 de 14 heures à 18 heures, sur le thème :

Révolution numérique : Droit et solutions pour la photographie

 

Problématique :

 

Depuis quelques années se développent sur Internet de nouvelles plateformes de diffusion de photographies « libres de droits » destinées à la presse, à l’édition, à l’illustration éditoriale et publicitaire. La plus importante, née en 2005, dispose aujourd’hui d’un « microstock » de 20 millions de photographies et d’images et, suite à une recapitalisation de 150 millions de dollars apportés par un fonds d’investissement américain, vient de passer un accord avec Associated Press.

Ces nouveaux modes de distribution de l’image conduisent à une dérégulation des prix sans précèdent et à la concentration du marché photographique. Par exemple, la société Corbis (filiale de Windows) diffuse plusieurs fonds considérables, dont celui de Sygma, alors que Getty Images diffuse ceux de Paris Match, de l’AFP, de Gamma, Rapho, Keystone et Google Arts vise à terme ceux de tous les musées de la Terre.

En même temps qu’elle influe sur les prix, cette évolution favorise un regroupement des sources susceptible d’entraîner un appauvrissement du patrimoine et de la créativité photographique de notre pays, voire de la crédibilité politique de la presse notamment, aujourd’hui en difficulté. C’est de la démocratie qu’il en va. PAJ

 

Les intervenants : une sénatrice (Mc Blandin), un officiel du Ministère de la Culture (Mission Photographie), un photojournaliste (Président de PAJ), une photographe-cinéaste, un photographe indépendant (ex staff de Sygma), un Docteur en droit et expert en informatique, deux avocats, la Présidente de l’ANI, Joffrin du nouvel Obs (1), un photographe "corporate", un ex-ministre, un auteur multi-média (Plus d’infos sur le site de PAJ).

 

——————————————————-

(1) En août 2011, le nouvel obs (version papier) a publié une de mes photographies, photo diffusée via une agence, les droits m’ont été payés début avril 2012 (après m’avoir enlevé 50% sur les droits nets, ce qui est enlevé sur les droits bruts restant une "zone d’ombre" que le photographe n’est pas censé connaître !) ! L’agence (Les agences photos en général) ne communique pas les justificatifs (Un justificatif c’est un exemplaire de parution, çà permets à l’auteur de vérifier sa "prestation"), j’ai tapé un justif au service icono du nouvel obs, impossible d’en avoir un, je l’ai donc acheté (via un site de vente en ligne). Merci Monsieur Joffrin, je pense vous offrir une cravate pour Noël.

Angle d’intervention de Mr Joffrin au colloque : Rôle et coût de l’information photographique dans la presse numérique et imprimée. 

Je vais sur le site http://tempsreel.nouvelobs.com, je tombe sur le titre d’un article : "l’annulation du marathon de New York est justifié", avec comme photo des jambes de coureurs à pied (Photo non signée), je clique sur la photo, j’arrive sur la page de l’article, une nouvelle photo non signée (des coureurs sur un pont à New York, une vue aérienne), avec l’outil "Search image on Google", on comprends assez vite que la photo a été "pompée" sur le net ….

Coût de la photographie illustrant l’article du journaliste du Nouvel Obs : 0 euros.
Rôle de l’information ? Utilisez des tofs "prises" sur le net pour illustrer les brillants papiers des journalistes de l’écrit ? Expliquez moi, faites moi un dessin ! Une intervention sur le thème : Rôle des photographes dans la presse ? Quelle place pour les photographes dans cette société ? Les photographes : des "sans droits" ?

 

 

 

Des photographes chez Lescure (Culture-Acte 2)

 

"Culture-acte 2" ou "Acte 2 de l’exception culturelle" expliqué sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, créé à cet effet :

Acte 2 – exception culturelle – soutenir la création et la diversité à l’heure du numérique.

Lancement de la Mission Culture – Acte 2

 

Mission Acte 2 a été confiée  à Pierre Lescure (Les enfants du rock,  Canal +, …). L’ association PAJ (Photographes, Auteurs, Journalistes) a été auditionnée par cette Mission le 18 octobre dernier.
Présentation de PAJ sur le site de la mission.

La version audio de l’audition de PAJ

Vers les 28mn 30, il est question (intervention de Thierry Secretan) de la déclaration faite par Marc Getty en 2000 (dans The Economist) : "La propriété intellectuelle sera l’or noir du 21 ième siècle".
Nous sommes en 2012 et les fonds des grandes agences françaises (AFP, Sygma, Gamma, Rapho, fonds Paris Match) sont diffusés par des transnationales comme Corbis ou Getty images, sans oublier l’accord entre Fotolia et AP avec l’aide de JP Morgan et Goldman Sachs. Thierry Secretan considère qu’ il s’agit d’une OPA explicite sur les fonds patrimoniaux français, une OPA facilitée par une faille : pas de major de la photo en France. La stratégie US consistant à racheter les collections à bas prix, pour ensuite  faire remonter les tarifs …

 

Fotolia chez Lescure : la signature Fotolia est visible sur la page suivante de Culture Acte 2 (site officiel de la Mission Lescure).

PAJ

PAJ organise un Colloque au palais du Luxembourg (inscription obligatoire) :
Révolution numérique  : Droit et solutions pour la photographie.
Le 14 novembre prochain.

 

 

Getty images racheté 3,3 milliards par le fonds Carlyle

Etats Unis : le fonds Carlyle boucle l’acquisition de l’agence Getty images

Carlyle group

L’AFP doit rompre son accord avec Getty Images

 

 

Toute entreprise qui a de la propriété intellectuelle, que ce soit des logiciels ou un brevet de médicament, a la possibilité  d’en assigner la propriété à une filiale étrangère basée dans un paradis fiscal. Robert McIntyre, directeur de l’organisation militante Citizens for Tax. Cité par le Monde.fr, Paradis fiscaux : Le trésor des géants américains des technologies.

 

Je suppose que les photographies, vidéos et graphismes,  font partie de cette "propriété intellectuelle", dont les profits qui en émanent peuvent être mis offshore …

La place des photographes, des producteurs de biens symboliques, dans ce mic mac financier ultralibéral : toucher quelques miettes de l’or noir pouvant s’échapper des poches des puissants.

On n’a rien à faire dans ce système, celui  de la finance, si ce n’est d’ accepter une forme de "néo-auto-esclavagisme" …

 

 

 

Banques US, pouvoirs publics, photographes

 

 

 

 

 … les grandes banques américaines ont mis la main sur la commercialisation de la photographie mondiale.
Elles ont mis la main sur Getty, sur fotolia, sur Google, sur Facebook et sur tous les « sous-microstocks » qui draguent les photos gratuites des amateurs.
Ainsi, elles ont imposé leurs prix au ras des pâquerettes, provoquant faillites des agences, appauvrissement des photographes indépendants, abandon du métier, licenciements des staff photos des quotidiens et des magazines.
C’est un acte volontaire, réfléchi, exécuté avec la complicité des pouvoirs publics français qui n’ont rien fait pour faire respecter la loi. Le CPI.
Pire, ils ont encouragé la manoeuvre, accompagné les partenariats, favorisé l’implantation des américains dans les entreprises françaises et décoré les dirigeants.

Les Mairies, les Conseils Régionaux, les Conseils Généraux, les Comités Départementaux du Tourisme, les Conseils Régionaux du Tourisme, la quasi totalité des diffuseurs font supporter leur propre crise sur le plus faible de la chaine, le photographe.
Le photographe, seul, isolé et donc incapable de se défendre contre cette avalanche de mauvais coups.
On lui vole son droit moral, son droit patrimonial et cela avec un cynisme dégoûtant, dans l’indifférence coupable de la justice dont la seule mission est pourtant de protéger le justiciable contre les hors la loi….

Suite sur la Grenouille d’Août du blog passionplus.free.fr

 

 

 

 

 

Modification du Code de la propriété intellectuelle

 

Loi sur la numérisation des livres indisponibles du XXe siècle.

Une modification du CPI dans l’intérêt des financiers au détriment des auteurs.

 

 

Le 22 Février 2012  les députés ont adopté, en procédure accélérée, sur proposition du groupe UMP et donc du Gouvernement, une modification du CPI (Code de la Propriété Intellectuelle)… Bruxelles tente une opération de contournement du CPI sans le supprimer au fond, mais en modifiant les conditions d’application, ce qui revient au même…  la Commission Européenne a travaillé en faveur d’une entreprise américaine. La Commission Européenne, avec l’aval des Etats et en particulier de la France permet à Google de mettre la main sur le patrimoine culturel de l’Europe…

Depuis sa création elle a acheté 105 entreprises et maintenant elle utilise son argent comme un fonds d’investissement, en cela conseillée savez-vous par qui ? Par KKR bien entendu (celui qui a mis ses sous chez getty et fotolia ) avec qui elle vient de mettre un paquet de fric sur le truc à la mode du moment, les panneaux solaires. C’est ici.

Billet intégral sur le Blog de Passionplus, la grenouille de juillet.

 

 

 

 

Note : grenouillenews.free.fr date d’avant 2005 (2003, 2004 ?), ce blog est la 3ième version, les billets des versions précédentes (sauf quelques uns) ne sont plus en ligne, ce qui n’est pas plus mal !

 

La rhétorique sophistique du pouvoir

 

Touchant à la question de la "labellisation" comme "offre légale" d’un microstock "libre de droits" (système de viol du droit d’auteur, système qui précarise les auteurs) par une structure étatique (Hadopi), l’association PAJ (Association d’auteurs photographes et de photojournalistes) avait proposé au Ministre de la Culture "d’ interroger le Conseil Supérieur de la Propriété Littéraire et Artistique afin qu’il se prononce , …, sur la légalité ou l’illégalité des pratiques commerciales de Fotolia."

 

La réponse du Ministre, intéressante au niveau du type de discours tenu par un représentant du pouvoir en place,  est reproduite sur le site de l’association PAJ, réponse qui fait penser à un passage du livre de Romain Laufer* et Catherine  Paradeise* : Le Prince bureaucrate, texte publié en 1982 aux éditions Flammarion.

 

 

Ni la technique sophistique ni celle du marketing ne questionnent le pouvoir existant, non plus  qu’elles questionnent  celui qui, se considérant comme le plus fort, serait tenté de se l’approprier. Elles se donnent pour objectif d’assurer, lorsqu’elles soutiennent un pouvoir en place -entreprise ou gouvernant-, de meilleures conditions de discussion et d’obtention du consentement, hors de toute référence à un absolu du pouvoir vertueux, en postulant le caractère à la fois légitime et perfectible du pouvoir en place.

Elles ne questionnent pas non plus l’individu ou le groupe à volonté hégémonique si elles se mettent au service d’un conquérant -sur le marché ou sur l’agora-, car elles postulent alors qu’il est préférable que le plus fort triomple.

 

Ceci dit (ceci cité), pour ce qui est du consentement des auteurs : c’est mal barré !

 

 

 

4ième de couverture du livre Le Prince bureaucrate :

Ce qui distingue le Prince moderne du Prince de Machiavel, c’est que le Prince moderne est un bureaucrate. C’est dire qu’il manie plus le stylo que l’épée.

Pour le Prince moderne gouverner c’est connaître et connaître c’est compter. Désormais dans tous les domaines on compte les opinions : études de marché, sondages d’opinion, etc.

Contrairement au Prince de Machiavel, le Prince moderne est un démocrate : pour lui il s’agit moins de l’emporter par le tranchant des armes que de persuader par les fleurs de rhétorique. Par l’étude de marché et le sondage d’opinion il ôte les mots de la bouche du public pour produire le langage légitimant qu’il lui renverra à travers les mass media.

A un monde dominé par la religion a succédé un monde dominé par la science. La féodalité se représentait comme une hiérarchie de fiefs ordonnés par rapport à Dieu, la bureaucratie se représente comme une hiérarchie de "sous-systèmes" ordonnés par rapport à une science : la cybernétique.

Etude de marché, rhétorique médiatisée et cybernétique constituent les éléments clés du marketing. Le Prince moderne c’est Machiavel au pays du marketing.

Le marketing permet l’exercice du pouvoir sur la foule dispersée des marchés modernes comme le sophisme permettait l’exercice du pouvoir sur la foule rassemblée de la place du marché d’Athènes, l’Agora, au Ve siècle avant JC.

Pour comprendre le Prince moderne, il faut reconnaître que le marketing est la forme bureaucratique de la sophistique. C’est à quoi s’emploie ce livre dans le but d’analyser les phénomènes du pouvoir dans notre société.

* Romain Laufer est professeur associé au département marketing du CESA (HEC, ISA, CFC). Il est en particulier spécialiste de marketing et de management public.

* Catherine Paradeise est maître-assistant de sociologie à l’université de Nantes.

 

 

 

Et pendant ce temps là les ventes au kilo de la machine microstock continuent, domination du marché, imposition du "libre de droits" comme norme dominante …

 

 

 

Translate
Concours Photo

Concours photo !

Gagnez des cadeaux

Photos a 0, 14 cents le kilo !

 

Pour illustrer vos feuilles, la photothèque libre de droits à 3 francs six sous :


Microstock GRE : parce que vous le valez bien !

 

Web participatif de mes deux !
Entubage immédiat

 

Vous aussi, déposez vos photos !

Casse sociale

 

 

Néo esclaves
Visiteurs sur GRE
Cyber-ubu planetarium
Ficelle

 

 

Rss Gre