durée de cotisation
Le régime néolibéral des retraites
Le programme des néolibéraux : foutre en l’air toutes les avancées sociales du Conseil national de la Résistance !
… la droite néolibérale a un projet bien précis : la chasse au temps libre rémunéré – congés, retraites, RTT , qui est évidemment du temps perdu pour le capital. Cela exclut a priori tout allongement du temps de retraite financé par des cotisations. Au service de son projet, la droite s’efforce d’ancrer la certitude qu’ "on ne peut pas faire autrement", à cause de la mondialisation qui nous obligerait à comprimer nos charges fiscales et sociales. Dans tous les pays européens qui ont un système social fort, les néolibéraux n’ont ainsi cessé d’installer les conditions d’une destruction du pacte social forgé à la Libération … Suite: http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1424
L’attaque contre les retraites solidaires est donc une partie de l’ensemble du mouvement de prédation contre la protection sociale solidaire … Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance … Denis Kessler, journal Challenge 4 octobre 2007. Suite
There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.
La guerre des classes existe, c’est un fait, mais c’est la mienne, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la remporter. Warren Buffett (1ière fortune mondiale en 2008, 3ième fortune mondiale en 2010), The New York Times, november 2006.
Conseil National de la Résistance
Slogans de la manif sur les retraites du jeudi 27 mai :
Nous ne paierons pas leurs crises !
Ministres Députés Sénateurs Ouvriers même régime !
Il faudrait plafonner les retraites. Vous trouvez normal qu’un sénateur touche 4 400 € de retraite ?
Sarko démission
Dodo, boulot, caveau
les retraites, la solution durable pour l’emploi
Une autre répartition des richesses, pour l’emploi, les salaires, les retraites
La meilleure solution pour financer les retraites : c’est d’abord de supprimer les niches fiscales
On va être obligé de manifester jusqu’à 62 ans !
Les richesses de notre travail : pour les retraites, les salaires, les emplois, la protection sociale. Pas pour les profits !
Prenons sur les profits pour payer les retraites
Le travail précaire : çà bouffe la vie !
Bientôt la retraite à titre posthume !
L’argent n’est pas dans les poches de l’État, ni dans celles des travailleurs. Savez-vous
où il est ?
Augmenter les salaires, pas les actionnaires, taxer les revenus financiers, smic à 1600 euros, la retraite à 60 ans, un droit social et fondamental, non à la capitalisation, oui à la répartition
A l’avenir quant l’âge de la retraite sonnera
à la porte du cimetière tu seras
les banques s’en Grèce
la réforme sévit, la retraite se vit
…
La grosse ficelle bien démago des ultra libéraux consiste à faire dans le "bon sens" , une sorte de "sens commun" susceptible de faire consensus de par son évidence, çà va de soi, pas besoin de se gratter les neurones, tout le monde ne peut être que d’accord là dessus : il parait que çà fait un demi siècle que nous gagnons un trimestre d’espérance de vie tous les ans. Donc en toute logique si la durée de vie augmente, il faut aussi augmenter l’âge de départ à la retraite …
Ce qu’ils ne disent pas c’est que les gains de productivité ont augmenté de manière importante : d’après l’insee une heure de travail produit 10 fois plus de valeur en 2000 qu’en 1950 !
Et la plus grosse partie des profits réalisés par cette productivité est confisqué par les gros et les voyous de la haute finance, qui placent les capitaux dans les paradis fiscaux !
"Rien ne justifie cette régression sociale, si ce n’est la volonté de rassurer les marchés ", de rassurer ceux là mêmes qui sont responsables de la crise avec leurs produits financiers toxiques. Ils nous font subir une crise financière et économique, et en plus on est censé subir une casse sociale pour les satisfaire !
http://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-06-17-Retraites
L’ère du libéralisme est en place, néanmoins, qui a su imposer sa philosophie sans avoir dû vraiment la formuler ni même élaborer de doctrine, tant elle était incarnée, active avant même d’avoir été repérée. Son emprise anime un système impérieux, totalitaire en somme, mais, pour l’heure, lové dans la démocratie, tempéré donc, limité, chuchoté, calfeutré, sans rien d’ostentatoire, de clamé. Nous sommes vraiement dans la violence du calme." Viviane Forrester, l’horreur économique.