discours sur l’image
S’assoir sur le droit d’auteur
" … les droits des créateurs ne peuvent plus être bafoués impunément sur internet …"
Y’en a même, parait-il, qui ramassent du pissenlit sur les autoroutes !
Un papier "haut en couleurs" sur le blog Istaota (on est combien en France à mettre en lumière les pratiques explicitement anti-auteur, anti-CPI) : 4, 5 ?
Votre truc, c’est plus d’inviter un idéologue du flux numérique dominant qui sert la soupe aux marchands de soupe et de faire dans le webdocu -de mon cul- de "mettre en perspective les questions relatives aux narrations spécifiques au multimédia " ? Ou dans le marronnier : l’issue pour les photographes c’est d’être "artiste", artiste et bouffer des pissenlits en pointant au RSA ? La "renommée internationale" de Fontcuberta, ou de ne je sais qui : rien à foutre!
Dans le style "libre de droits gratuit sans nom d’auteur" vous avez également à "gauche de la gauche" au niveau des politiques : Clémentine Autain, avec pour l’en-tête de son blog, une photo de cerises prise en studio, C Autain est co-directrice du mensuel Regards … avec abonnement à la photothèque gratuite truc chouette …
La liste pourrait être très longue …
Les idéologues du flux numérique transnational
Ils sont les enjoliveurs de la « révolution numérique », de "l'image fluide", de "l'incroyable liberté de circulation des informations", les discoureurs, les intellectuels organiques, ils ont tout compris, ils sont en mesure de tout interpréter, ils savent lire dans l'avenir avec leurs brillantissimes, nouveaux, intéressants et beaux concepts, ils s'enthousiasment pour des merdres contemporaines qui consistent à voler des photos sur les sites de « partage » pour faire des montages, des carrelages arlesques, des tapisseries vide de sens, si ce n'est celui d'une soit disant "révolution numérique", concept vide et ressassé jusqu'à plus soif, ils iront jusqu'à passer la com des commerciaux-bizeness men de la photo de presse pipole-amateur ou la propagande d'un microstock (sous forme d'interview).
A être autant avec le vent dominant ils ont de l'avenir professionnel …
Ils ne sont pas sur le marché de la photo, ils ne subissent pas les conséquences sociales du dumping, des détournements du droit d'auteur, …. Le social, l' économie réelle, les difficultés, … c'est pas leur créneau, ils parlent de notre monde sans en faire partie, ils sont dans le discours, celui qui consiste à légitimer leurs positions sociales … çà passe visiblement par l'accompagnement des tendances dominantes : les sites de "partage", les microstocks, la photo de presse amateur, … ceux qui leurs feront remarquer qu'ils se font précariser par le modèle transnational, ils leurs répondront en termes psychologisants (Problème personnel d'adaptation à la mondialisation, …).