Tempomobile
” Et au moyen de notre Tempomobile … nous vous dévoilerons toutes choses futures. ” Alfred Jarry.
La vie des autres
La vie des autres
Réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck
Avec Thomas Thieme, Martina Gedeck, Ulrich Mühe
Film allemand. Genre : Drame
Durée : 2h 17min. Année de production : 2006 Titre original : Das Leben der Anderen
Date de sortie : 31 Janvier 2007 Distribué par Océan Films
En 1984 à Berlin-Est, Gerd Wiesler (HGW XX/7), capitaine de la Stasi, se voit confier la surveillance du dramaturge Georg Dreyman, sans se douter au départ qu’il s’agit d’une intrigue orchestrée par le ministre est-allemand de la culture Bruno Hempf qui, amoureux de son amie, l’actrice Christa-Maria Sieland, souhaite faire disparaître l’écrivain qui vit avec elle. Le lieutenant-colonel Grubitz espère, quant à lui, tirer de cette mission un bénéfice pour sa carrière…
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_des_autres
LA STASI (Repères datés et chiffrés): 1950 : cinq mois après la proclamation de la RDA, création de la Stasi (abréviation de "Ministerium für Staatssicherheit", soit "Ministère pour la sécurité d’Etat") sur le modèle du NKVD soviétique, ancêtre du KGB. La Stasi est structurée pour traquer les opposants politiques au régime communiste instauré dans l’est de l’Allemagne. Elle est dissoute en novembre 1989, lors de la chute du mur de Berlin. 91 000 agents officiels composaient la Stasi, soit 3 fois plus qu’en Union Soviétique. A ceux-ci s’ajoutaient également 175 000 collaborateurs non officiels, dont plus de 20 000 opérant en RFA. 4 millions de fichiers et de dossiers ont été constitués pour une population de 16 millions d’habitants, et 2 millions de dossiers concernant des personnes vivant en RFA. 180 km de dossiers sont demeurés intacts et sont accessibles aux citoyens concernés et aux chercheurs. En 2001, plus de 5 millions de demandes de consultation avaient été déposées.
Film disponible en DVD.
Présentation du film sur Allo ciné
"La Vie des autres" : au temps de la RDA et du soupçon
Fonds spéculatifs = danger social !
” Les retraites, économies et emplois de citoyens ordinaires sont menacés par les fonds de capital-investissement et les fonds spéculatifs. Poul Nyrup Rasmussen, président du Parti Socialiste Européen et ancien Premier ministre danois, examine les moyens de contrôler leurs mouvements les plus sauvages ..
… Les fonds de capital-investissement (davantage que les fonds de spéculation) sont souvent impliqués dans des opérations d’acquisitions par emprunt (ou LBO pour “leveraged buy-outs”). Selon le déroulement classique, une société est achetée avec de l’argent emprunté, se retrouve avec cette dette et le remboursement des intérêts sur les bras, les employés sont licenciés et les actifs vendus. Ainsi, une société autrefois saine et dégageant des bénéfices se retrouve saignée pour créer des profits à court terme qui ne profitent ni aux employés, ni aux perspectives à long terme de la société, ni à l’économie réelle… “
l’ AGCS : machine à précariser
L’AGCS
Quand les États abdiquent face aux multinationales
Raoul Marc Jennar & Laurence Kalafatides
Engendrée sous la pression des milieux d’affaires, assemblée dans les couloirs de l’Organisation mondiale du commerce, une formidable machine à détruire les services publics mondiaux entre en action : l’Accord général sur le commerce des services, plus connu sous son sigle AGCS. Son objectif : libéraliser tous les services en supprimant un à un les obstacles au commerce. L’AGCS autorisera par exemple une multinationale à poursuivre pour concurrence déloyale une commune qui subventionne sa cantine scolaire.
Chercheurs indépendants, Raoul Marc Jennar et Laurence Kalafatides expliquent les origines et les conséquences de cet accord. Sa mise en œuvre faisant l’objet de négociations successives, l’AGCS menace à terme l’enseignement, la santé, la culture et l’accès à l’eau potable.
La santé : un nouveau créneau pour les financiers
Les attaques de l’actuel gouvernement contre l’assurance maladie solidaire et contre les hôpitaux publics s’inscrivent dans une remise en cause générale des services publics et de toutes les dépenses socialisées. Le libéralisme veut livrer au marché toujours plus de secteurs. Au-delà de son financement, c’est aussi toute l’organisation du système hospitalier, qui voit le privé prendre encore plus de place. Et la création des Agences régionales de santé (ARS) va permettre aux représentants de l’État d’organiser cette marchandisation. La loi Bachelot (dite Hôpital-patients-santé-territoires) qui doit venir devant le Parlement en février 2009 est l’outil que se donne le gouvernement.
On assiste ainsi, et paradoxalement, à une étatisation de l’organisation du système avec des représentants des assurés sociaux évincés de la gestion du système, des directeurs d’hôpitaux nommés par les directeurs des agences régionales de santé, nommés eux-mêmes par le ministre, etc. Mais cette étatisation n’a pour but que de limiter la dépense publique socialisée, et donc de renforcer progressivement sa privatisation.
http://www.france.attac.org/spip.php?article2132
Les politiques commerciales de l’UE privilégient les transnationales au détriment des intérêts des populations et de l’environnement.
http://www.france.attac.org/spip.php?article9141