
Joe Tof
Elite financière mondiale
Sur le blog, Les mots ont un sens :
Nous sommes au tout début de la crise" et nous allons assister à "une énorme catastrophe". L’ancien économiste en chef du Fonds monétaire international (FMI) Simon Johnson n’y va pas par quatre chemins… Article intégral
Pourquoi l’économie mondiale ne s’est pas effondrée en 2009 ?
"Le résultat de ces développements est une oligarchie de capital privé dont le pouvoir exorbitant ne peut effectivement pas être contrôlé même par une société dont le système politique est démocratique". Albert Einstein, mai 1949, Monthly Review.
Film
Les Rapaces
Réalisé par Erich Von Stroheim
Avec Gibson Gowland, Zasu Pitts, Jean Hersholt
Film américain.
Durée : 1h 40min. Année de production : 1924
Titre original : Greed
Rarement vision de l’humanité a été aussi noire, aussi pessimiste. La problématique posée est bien simple : jusqu’où les hommes iraient-ils pour de l’argent ? Et le cinéaste de répondre tout aussi simplement : jusqu’à la mort…
http://www.critikat.com/Les-Rapaces.html
” Voici donc notre réponse. Nous n’avons pas de mots à perdre avec vous. Quand vous allongerez ces mains dont vous vantez la force pour saisir nos palais et notre aisance dorée, nous vous montrerons ce que c’est que la force.
Notre réponse sera formulée en sifflements d’obus, en éclatement de shrapnells et en crépitements de mitrailleuses. Nous broierons vos révolutionnaires sous notre talon et nous vous marcherons sur la face. Le monde est à nous, nous en sommes les maîtres, et il restera à nous.
Quand à l’armée du travail, elle a été dans la boue depuis le commencement de l’histoire, et j’interprète l’Histoire comme il faut. Dans la boue elle restera tant que moi et les miens et ceux qui viendront après nous demeureront au pouvoir. ”
“Au-dessus de la masse des déshérités s’élèvent les castes de l’aristocratie ouvrière, de l’armée prétorienne, de l’appareil policier omniprésent et, couronnant l’édifice, de l’oligarchie financière.”
Jack London, Le talon de fer.
Tout pour nous et rien pour les autres, voilà la vile maxime qui paraît avoir été, dans tous les âges, celle des maîtres de l’espèce humaine. Aussi, dès qu’ils purent trouver une manière de consommer par eux-mêmes la valeur totale de leurs revenus, ils ne furent plus disposés à en faire part à personne. Une paire de boucles à diamants, ou quelque autre frivolité tout aussi vaine, fut l’objet pour lequel ils donnèrent la subsistance, ou ce qui est la même chose, le prix de la subsistance d’un millier peut-être de personnes pour toute une année, et avec cette subsistance toute l’influence et l’autorité qu’elle pouvait leur valoir; mais aussi les boucles étaient pour eux seuls, aucune autre créature humaine n’en partageait la jouissance; au lieu que, dans l’ancienne manière de dépenser, il fallait au moins faire part à mille personnes d’une dépense qui eût été de même valeur. Pour des hommes tels que ceux qui avaient le choix à faire, cette différence était un motif absolument décisif; et c’est ainsi que, pour gratifier la plus puérile, la plus vile et la plus sotte de toutes les vanités, ils abandonnèrent par degrés tout ce qu’ils avaient de crédit et de puissance. Adam Smith, Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776). Livre III, Chapitre 4.
Economie financiarisée internationale et dette publique
… le problème essentiel n’est pas un problème de finance publique, …, le problème essentiel c’est la crise …, la crise financière, l’aveuglement des marchés financiers… qui continuent à s’amuser …Il faut que les Etats reprennent le contrôle des marchés …, dans ce monde financiarisé, des Etats dans ce monde là sont jugés comme des entreprises …Le risque c’est que les marchés financiers, les classes dominantes réussissent à repartir comme avant, c’est çà le grand risque … la tâche aujourd’hui … c’est pas de réduire les dettes ou les déficits publics … la tâche essentielle c’est comment on reconstruit un système financier…
Vidéo de la première partie de l’entretien
Vidéo de la deuxième partie de l’entretien
Dette publique, rente privée. Michel Husson (administrateur à l’INSEE et chercheur à l’IRES (Institut d’Études Économiques et Sociales).
Dette publique, l’entourloupe
" Dans le cadre de leur vaste offensive contre le bien public, les prêcheurs de la secte privée usent d’un argument tombant apparemment sous le sens : la croissance excessive de la dette publique …".
La santé entre racket et bien public
La santé mondiale entre racket et bien public
de François-Xavier Verschave, Collectif
Editeur : Charles Léopold Mayer, collection DD Collectif (2004).
Extraits :
… Sous la pression sociale et la nécessité économique se mettent alors en place des systèmes généraux à caractère obligatoire. En particulier un régime d’assurances sociales adopté en 1928, en application d’un projet de loi déposé en … 1921, servant des prestations en cas de maladie, maternité, invalidité, vieillesse, décès; puis un régime d’allocations familiales. Ainsi existait-il de solides bases à l’élaboration du plan français de protection sociale adopté par le CNR, mis en forme législative à partir de 1945, proposant de "garantir à tous les éléments de la population des revenus suffisants pour assurer leur subsistance familiale en toute circonstance". Car la sécurité sociale au sens large, c’est la sécurité de l’emploi avec l’élimination du chômage; la sécurité de la rémunération pour le travailleur …
Un consortium international contre la Sécu
… ce sont incontestablement les déclarations, fin 1993,de Claude Bébéar (président des assurances Axa) au journal les Echos, sous le titre "Pourquoi traiter la santé différemment de l’automobile ?", qui ont donné, à quelques semaines de la naissance de l’OMC, l’éclairage le plus net sur l’offensive libérale qui allait être menée en matière de sécurité sociale et de politique de santé…
Programme du Conseil national de la Résistance
La France de chez nous !
Yann Barthes du Petit Journal (Emission de Canal +) a disséqué le clip de campagne de l’ump pour les élections régionales de 2010, la jolie France qu’on nous montre sous forme de mini clips n’est pas la France profonde avec ses belles provinces …
Les mini clips proviennent d’une mutinationale de l’image us , les plans ont été tournés aux USA. Pour quelle raison ? C’est nettement moins cher que de faire travailler des vidéastes en France … C’est du mini clip discount, low cost, prêt à l’emploi, c’est comme les photos "libre de droits". Et bien entendu au cours de cette campagne électorale on va nous servir de "l’emploi pour tous" !
Pour son clip, l’UMP achète les vidéos d’une agence US
Clip UMP, Disneyland ou la France imaginaire de Sarkozy
******************************************************************************
Et à un niveau départemental les pratiques de com sont les mêmes. Courant novembre, on a pu voir sur l’Orne une affiche format abri bus
repro ici : http://grenouillenews.free.fr/forum.html
une campagne du conseil général de l’Orne pour promotionner les formations supérieures dans ce beau département de bocages qu’ est l’Orne, une excellente initiative, avec une belle affiche, une jolie étudiante qui pense à son avenir en regardant en l’air … C’est bien pour l’étudiante, elle a du se faire un bon petit salaire à poser de manière occasionnelle, çà va l’aider dans ses études, et c’est bien de faire bosser un photographe pro du coin, une affiche çà paye, çà permets de se remettre à flot par temps de crise ….
MERDRE : c’est pas le bon scénario !
La photo est celle d’un microstock, vendue moins de 50 euros, photo d’un modèle danois qui pose dans un studio pour un photographe basé au Danemark, photographe qui possède un studio immense, qui produit à la chaîne et qui laisse ses travaux à 9 microstocks à travers le monde.
Et la couverture du journal (numéro de novembre) du conseil général de la Mayenne (voir rubrique "Coin Coin") relève de la même démarche.
Ce genre de photographe-stakhanoviste, avec un mode de production couplé au système de diffusion "libre de droits" de la machine "microstock", mets à la rue une bonne partie des photographes en France et dans d’autres pays. Pour rentabiliser des ventes à des prix aussi faibles, et ramasser l’argent qu’il ramasse : çà ne peut se faire qu’ au détriment de ceux qui font leur travail dans un cadre qui est celui de la paix sociale, celle d’une économie basée sur le droit, le droit des auteurs, et non une économie de la jungle, une économie monstrueuse qui engloutit tout sur son passage.
Les photographes qui participent à ce dumping social jusqu’au boutiste en laissant leurs photos sur les microstocks sont des irresponsables, ils participent à un nivellement social extrémiste par le bas, ils produisent de la casse sociale …
Gratuit de chez gratuit et photos au kilo
Pas besoin de photographes pros, surtout pas avec un statut d’auteur, vous vous rendez compte, verser des droits d’auteur pour une utilisation donnée alors qu’on peut avoir des photos pour toutes utilisations pour des broutilles, voire même en récupérer des gratuites … De plus, y’a t’y pas quelqu’un avec son compact qui sait appuyer sur un bouton … On va quant même pas débourser pour des photos pour le journal du pays untel, pour le dépliant culturel ou autre support … à la limite payer un pro qui laisse ses photos au kilo (pour toutes utilisations sur une durée illimitée et qu’on peut de plus donner à la presse, aux éditeurs de livres, aux pages jaunes) quant on ne peut pas faire autrement, m’enfin, çà coute cher quant même … et maintenant il y a les microstocks avec des photos à 3 francs six sous, piou, piou, c’est quant même bien, c’est l’évolution, faut faire avec son temps, le Code de la propriété intellectuelle, c’est quoi ce truc, connais pas, …
Une structure touristique, Comité Régional Tourisme Normandie : "… vous avez des photos qui m’intéresse, toutes les photos sont utilisées sur nos sites internet, édtions, salons, affiches, publi-rédactionnel, … dans le but d’une promotion de notre région dans le monde entier. Nous achetons les photos dans la cadre d’un "achat groupé", il n’est pas possible de vous donner le tirage, le format, …"
****************************************************
La déliquescence des rapports sociaux dans les relations photographes/commanditaires a atteint un niveau optimal, le fait par exemple d’ être obligé -pour obtenir une commande- de laisser ses travaux pour toutes utilisations (y compris une commande d’une structure publique !), idem pour nos photos préexistantes : on nous demande de les vendre (en tant qu’objet matériel, comme si c’était des salades) au lieu de réaliser des cessions de droits en fonction de l’utilisation, en conformité avec le droit.
Cela va à l’encontre du droit français qu’on nous "impose", pour "travailler" avec par exemple des structures touristiques, de vendre nos photos d’une certaine façon "au kilo" pour alimenter les photothèques de ces structures, photos qui sont utilisées sur tous types de supports pendant des années et des années et photos qui sont données à des tiers (éditeurs de magazines, de livres, …-système du "libre de droits"). Et les supports qui utilisent ces photos laissées pour toutes utilisations pour x années utilisent également les photos des amateurs et les photos des microstocks pour compléter la "décoration" avec des visuels aseptisés réalisés n’importe où à travers le monde.
Comment peut-on avoir une couverture sociale normale et une retraite comme tout le monde avec ce genre de pratiques qui sont omniprésentes depuis des décennies ?
Ce genre de pratiques çà s’inscrit dans une volonté de "pérenniser les emplois" ou c’est plus simplement du dumping social pur et dur?
Article L.131-3 du Code de la Propriété Intellectuelle: La transmission des droits de l’auteur est subordonnée à la condition que chacun des droits cédés fasse l’objet d’une mention distincte dans l’acte de cession et que le domaine d’exploitation des droits cédés soit délimité quant à son étendue et à sa destination, quant au lieu et quant à la durée. Source : http://www.legifrance.gouv.fr/home.jsp .
Les photos libre de droit sur CD et libre de droit en diffusion en ligne vont complètement à l’encontre de cet article. Comme le dirait, l’auteur de l’anthologie « Le combat du droit d’auteur"( Impressions Nouvelles, 2001) :« … le droit d’auteur a toujours fait l’objet d’une lutte âpre, et qu’il a pu exister une distance certaine, pour ne pas dire un abîme , dans certains cas, entre la théorie des lois et la pratique des (non-)contrats… ». Et il y aura toujours des photographes incultes ou cyniques pour se prêter au non-droit des commanditaires, pour se plier à la loi ultralibérale du marché !
Si autant de libertés (de libertés ultra libérales) étaient prises par rapport aux salariés, c’est à dire avec le Code du travail, ce serait la révolution, si on se mettait à payer les salariés des structures publiques (dont certains dans les services de com nous imposent des conditions hors droit qui relèvent du dumping social le plus explicite) et privées à 1 euro de l’heure : les réactions seraient d’une intensité maximale ( le cpe avait mis des millions de personnes à manifester dans les rues). Et là, au niveau des pratiques de com (photos au kilo, libre de droits, … ) : il ne se passe rien ! La com est une cuisine particulière ! Vraiment très particulière ! On nous vend de la "citoyenneté" , de "l’emploi pour tous", de la "pérennisation de l’emploi" et autres belles valeurs, avec de la com (de plus avec la complicité des médias traditionnels qui font de leur côté dans le crowdsourcing : "envoyez nous vos photos!") dont les pratiques envoient les pros (qui respectent le droit français) au rsa! Cette grossière et honteuse farce va t’elle durer encore longtemps ?
L’utilisation des photos des amateurs, les photothèques internes alimentées par des salariés-non photographes, la photo au kilo pour alimenter ces mêmes photothèques, les photos des microstocks : çà ne crée pas d’emplois, çà ne permets pas de pérenniser des emplois de photographes, çà détruit les emplois, çà casse des situations professionnelles qui ont mis des années et des années à se construire !
Photos “libre de droits” et droits des auteurs
Les photos, à prix cassé, diffusées sur le mode du "libre de droits" par les microstocks et autres officines, est un système qui va complètement à l’encontre des droits des auteurs, du droit français, du code de la propriété intellectuelle.
Quant on visionne sur le net la vidéo d’une conférence organisée fin 2008 par une organisation de photographes professionnels, on peut prendre note avec intérêt des propos tenus par un avocat spécialisé en propriété intellectuelle: http://www.photographie.com/?pubid=105233&secid=2&rubid=8 -deuxième partie de la vidéo , minute 34 -
Extraits: « …en droit, la notion de libre de droit, le modèle économique du libre de droit, est totalement incompatible avec les règles du Code de la propriété intellectuelle … Sur le plan juridique le libre de droit est illégal pour deux raisons, la 1ière, c’est que le droit d’auteur est fondé sur un principe essentiel : chacun des droits cédés doit faire l’objet d’une formulation contractuelle définie précisément … Quant x commercialise des paquets de photo pour un usage illimité c’est grossièrement illégal … La 2ième : le Prix. La cession de droits est assimilé en France à de la vente, la vente dans le code civil fait l’objet de dispositions qui protègent l’ordre public et économique … quant une vente est faite sur la base d’un prix… qui est dérisoire : la vente est nulle… ».
Le "Libre de droits", est une mauvaise traduction de "Royalty Free", l’un comme l’autre sont des formes de licences dont les termes sont en contradiction avec la loi sur les droits d’auteur. Inspiré du copyright américain, le "libre de droits" est une notion marketing créée par des sociétés commerciales, des financiers, des casseurs de droits sociaux.
La notion « libre de droit » n’a aucune signification en droit français, elle va à l’encontre du droit moral inaliénable et incessible de l’auteur, du principe de délimitation stricte quant à la destination de la cession de droits et du principe de rémunération proportionnelle à l’exploitation de l’oeuvre.
Demander une cession de droits pour tous types de supports pour une duréee illimitée rend inopérante la cession des droits, cette dernière est tout simplement illégale, irrecevable et nulle.
*************************************************************************************
http://petitions.upc.fr/appel.php?petition=1
Monsieur Cyber-Ubu se présente à la Résidence suprême !
Monsieur Cyber-Ubu se présente à la Résidence de la Républik !
Une interview exceptionnelle de Madame Cyber-Ubu.
Madame Cyber-Ubu est reportrice internationale pour les feuilles à 4 sous, diplomée es sciences de l’Université des Hautes Etudes de Patagonie, webzineuse et conseillère en communication d’un personnage très en vu …
Des problèmes de CHMOD sur les serveurs ne permettent pas, pour l’instant, la mise en ligne de l’interview. Les cyber-ubus technos s’activent pour résoudre les problèmes des exécutables de l’environnement Unix, afin de voir les merdouilles au niveau des permissions d’accès .
EXCLUSIF !!!
Bientôt Monsieur Cyber-Ubu le LIVRE !
La Bande Dessinée, le FILM, le DVD, le Jeu, les figurines, les posters, le Flicker Cyber-Ubu, le festival, le parc d’attraction, …
Production : Groupe Joe la Banane. A private equity fund.
Siège social à New-York. Filiales : îles Caïman, Jersey, Luxembourg, ….
Envoyez vos dons :
Mr Cyber-Ubu,
22 rue de la Butte
Pays des Hauttes Buttes.